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 La Mythologie Sumérienne

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florence_yvonne
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MessageSujet: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyLun 28 Déc 2020 - 13:38

Mythologie Sumérienne - Les traditions de Mésopotamie

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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyLun 28 Déc 2020 - 13:53

Le Mythe du Déluge - Mythologie Sumérienne
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyLun 28 Déc 2020 - 16:41

L'épopée de Gilgamesh - Mythologie Sumérienne
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tchar
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyLun 28 Déc 2020 - 16:45

Sur Gilgamesh (bien meilleur que la Bible d'un point de vue littéraire à mon humble avis) : http://bouquinsblog.blog4ever.com/gilgamesh
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyLun 28 Déc 2020 - 16:59

Le Mystère des Sumériens - Les Civilisations Perdues
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyLun 28 Déc 2020 - 17:09

Enlil le démiurge, Roi du ciel - Mythologie Sumérienne
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Alby69
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyLun 28 Déc 2020 - 17:28

Protohistoire, les villes avant Sumer - Les Civilisations Perdues
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyLun 28 Déc 2020 - 18:15

la cité d'uruk
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Alby69
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyLun 28 Déc 2020 - 19:18

Les sumériens le mensonge universel commente par Pierre Jovanovic
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Loganj
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyMer 30 Déc 2020 - 22:15

Donc l'histoire d'ADAM et EVE a été recopiée par les Juifs d'après un mythe summérien, celui de HENKI ???
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Alby69
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptySam 2 Jan 2021 - 1:58

L'histoire secréte des sumeriens et des babyloniens - magnifique documentaire en français
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptySam 2 Jan 2021 - 2:51

La Bible a-t-elle copié des mythes du Proche-Orient ancien ?
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lhirondelle
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptySam 2 Jan 2021 - 9:49

Loganj a écrit:
Donc l'histoire d'ADAM et EVE a été recopiée par les Juifs d'après un mythe summérien, celui de HENKI ???

Rooh ! Tricherie à l'interro, ça fera zéro !

Ce terme de "recopier" franchement !
Ce mythe circulait dans la région et a même atteint l'Afrique, chaque peuple l’adaptait selon sa culture et sa croyance. Les Hébreux déportés à Babylone l'ont adapté aux leurs. Il ne s'agit pas de loucher sur la feuille de l'autre au contrôle de Mme Duchmol.
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http://aurisquedeseperdre.skynetblogs.be/
skye
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptySam 2 Jan 2021 - 18:54

Alby69 a écrit:
La Bible a-t-elle copié des mythes du Proche-Orient ancien ?

Il y a des contacts entre les peuples d'où les possibles influences. En même temps, faut faire attention de ne pas voir nécessairement de copiages ou d'influences même s'il y a similitudes...

En tout cas, dans ce qui apparaît ici comme monde de spéculations et d'hypothèses, ça donner à penser que l'on peut dire de tout et son contraire...
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyDim 3 Jan 2021 - 16:15

Il n'y a pas de nouveau dieu, ni ancien, il y a Dieu.
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyDim 3 Jan 2021 - 17:21

Ce sont des dieux, Pas Dieu.
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyLun 4 Jan 2021 - 15:30

Oui et moi, je suis la vierge Marie.
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyJeu 3 Juin 2021 - 16:48

Je vous met quelques textes qui parle de la Mythologie Sumérienne et le rapprochement avec l' Ancien Testament:


Citation :
Les Mésopotamiens, 2000 ans avant la rédaction de l’Ancien Testament
La Bible a copié les sumériens et les babyloniens…

L’Ancien Testament, considéré comme dicté par dieu, a été copié mot à mot sur les anciens textes mésopotamiens, plus vieux de centaines d’années et, pour certaines, plus de 2000 ans avant.

Les rédacteurs de la Genèse étaient prisonniers en Mésopotamie quand ils ont travaillé à sa rédaction.

Le point de départ de la société juive est présenté dans la Bible par Ur, en Mésopotamie. Dans la Genèse (Bible), on peut lire le passage suivant : « L’Eternel lui dit encore : Je suis l’Eternel, qui t’ai fait sortir d’Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays. »

Toutes les légendes du récit biblique sont mésopotamiennes : la Création, la fabrication de l’homme, le jardin d’Eden, le mythe de Moïse sauvé des eaux, le Déluge, le livre d’Esther (ou Ishtar), etc…

Celui qui deviendra le grand roi mésopotamien Sargon 1er qui fonda le royaume d’Akkad a été retrouvé à sa naissance abandonné dans un panier flottant sur l’Euphrate et sera élevé par le jardinier Akkis puis sera l’échanson du roi Kis. Cette histoire sera reprise dans l’Ancien Testament pour Moïse. Les rédacteurs ont recopié la légende du roi Sargon en détail en précisant que le berceau était calfaté par du bitume pour le rendre étanche. Le bitume (pétrole brut) est un matériau très courant en Mésopotamie dans le pays du roi Sargon. Il est totalement inconnu en Egypte

La Torah (ou Ancien Testament), prétendument dictée à Moïse par Dieu sur le mont Sinaï, commence à être écrite par les responsables religieux détenus à Babylone au VIIe siècle avant J.-C., alors que la tradition juive annonce qu’elle daterait de 5000 avant J.-C. !
Source : https://www.matierevolution.fr/spip.php?article3980
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyJeu 3 Juin 2021 - 16:58

Citation :
Le Déluge d’après la version ninivite de l’Épopée de Gilgamesh :

« Au premier point du jour, le lendemain,

Monta de l’horizon une noire nuée

Dans laquelle tonnait Adad

Précédé de Shullat et de Hanish,

Hérauts divins qui sillonnaient monts et plaines.

Nergal arracha les étais des vannes célestes,

Et Ninurta se précipita pour faire déborder les barrages d’en-haut,

Tandis que les Annunaki, brandissant leurs torches,

Incendiaient de leur embrasement le pays tout entier.

Adad étendit dans le ciel son silence de mort,

Réduisant en ténèbres tout ce qui avait été lumineux ! (...)

Et l’Anathème passa comme la guerre sur les hommes.

Personne ne voyait plus personne :

Les foules n’étaient plus discernables dans cette trombe d’eau. »



Le mythe du Déluge occupe une place à part dans la tradition mythologique mésopotamienne en raison de sa résonance dans la tradition occidentale, pour laquelle il renvoie au récit biblique. Comme pour bien d’autres mythes originels, il se décline en différentes versions, très similaires, ce qui rend plausible le fait que le texte le plus ancien ait servi d’inspiration aux autres.En l’état actuel des connaissances, cette première mouture serait celle de l’Atrahasis, récit en akkadien remontant au moins au XVIIIe siècle av. J.-C. , où il prend place dans une vaste composition relatant également la création du monde et de l’homme. La catastrophe est entraînée par la volonté d’Enlil, roi des dieux, excédé comme beaucoup de ses pairs par la prolifération des hommes et le vacarme qu’elle provoque. Il déchaîne d’abord contre eux une épidémie puis une sécheresse provoquant une famine afin de réduire leur nombre, en vain. Il décide donc d’une solution sans retour : l’anéantissement par le Déluge. Ea décide alors de protéger l’être humain, sa création, en prévenant le plus sage de ses dévots, Atrahasis (le « Supersage »), qui construit suivant ses instructions une arche permettant de sauver son espèce et les autres. L’orage et les précipitations déclenchés par Enlil durant sept jours et sept nuits inondent la totalité de la Terre, décimant les humains, seul le Supersage et ses proches survivant. Une fois les eaux parties, le Supersage pose le pied sur le sol et dédie un sacrifice aux dieux, qui ont eu le temps de se repentir de la catastrophe. Enlil entre d’abord en fureur en voyant que ses plans ont été contrecarrés par Ea, mais après un plaidoyer de ce dernier il se ravise, à la condition que les humains soient désormais confrontés à la mort et à l’infertilité, jusqu’alors inconnues, de façon à éviter toute surpopulation. Les versions présentes dans l’Épopée de Gilgamesh et la Genèse d’Eridu sont similaires, donnant le nom du Supersage : Uta-napishtim dans la première, Ziusudra dans la seconde. Elles sont manifestement postérieures d’un ou deux siècles à l’Atrahasis et inspirées par lui.

L’élaboration du mythe du Déluge semble se faire dans le courant du premier siècle du IIe millénaire av. J. C., car il n’est pas attesté au millénaire précédent mais apparaît dans la version de la Liste royale sumérienne rédigée dans les cercles lettrés du royaume d’Isin au plus tard dans la première moitié du XVIIIe siècle av. J.-C. Le contexte d’élaboration de ce mythe est donc à replacer dans les réflexions sur la succession des dynasties politiques qui a lieu après la chute de la troisième dynastie d’Ur, et sur le rôle des dieux (en premier lieu Enlil) dans l’attribution de la royauté, et plus largement dans les catastrophes (environnementales, épidémiques, militaires) qui provoquent le déclin des sociétés humaines. Ici la forme du cataclysme semble inspirée par les crues du Tigre et de l’Euphrate qui recouvraient la plaine mésopotamienne régulièrement. Le récit prend plus largement place dans un ensemble de mythes cataclysmiques similaires, attestés dans plusieurs civilisations sans qu’il n’y ait manifestement une source unique qui en soit à l’origine, qui ont pour point commun de narrer la destruction du monde par les eaux (souvent en punition d’une faute grave commise par les humains), précédant sa recréation sur des bases nouvelles. Dans ce contexte, le rôle du héros du Déluge peut être interprété comme celui d’un civilisateur, sauvant puis recréant la civilisation humaine, après avoir passé des épreuves qui s’apparentent pour certains à un rite de passage.
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyJeu 3 Juin 2021 - 17:04

Citation :
Il en va de même des mythes de Caïn et Abel ou d’Adam et Eve. Les sources sont sumériennes.

L’ Adam biblique et Enriku dans la légende sumérienne, un homme fort fabriqué par un Dieu pour punir Gilgamesh de son égoïsme sont tous deux fabriqués avec de la boue.

Dans la bible, Adam a deux fils, Caïn, cultivateur, tue Abel, berger, par jalousie, ce qu’il lui vaux d’être chassé. Dans les textes sumérien, une femme de la cité du roi Gilgamesh, séduit Enriku afin de le rapprocher de Gilgamesh. Car Gilgamesh a pour objectif de couper les bois de cèdre appartenant à un géant que Enriku tue.

Ainsi Enriku, devenu sédentaire, tue un homme des bois, le géant gardien de la forêt de cèdres, ce qui n’est pas sans rappeler le meurtre d’Abel par Caïn. Ces deux textes symbolisent donc les luttes entre un peuple sédentaire, qui cultive, coupe du bois pour faire des bateaux et une tribu nomade, hommes des bois vivant de cueillette, volant les animaux piégés par les chasseurs de la cité qui s’approprient la terre, ou avec un nomade, berger, comme dans la bible.

Enriku regrettera sa vie de nomade, mais il sera trop tard, il ne sais plus chasser, il est corrompu par les plaisirs de la civilisation. Après son meurtre, Caïn devra migrer en "terre de Nod", où il fondera plusieurs cités, un troisième fils naîtra du couple Adam et Eve, Seth dont le nom signifie "mettre à la place", et donc qui remplacera Abel.

Enriku mourra et ira aux enfers, sous terre et deviens un monstre ailé, mais un autre texte le fait ressortir. Dans la Genèse, toute la tribu issue de Seth (3eme fils de Noé ) disparaîtra sous les eaux du déluge, Seth, dans la mythologie égyptienne est le Dieu des enfers(chaos du monde souterrain) et accompagne la barque céleste dans son voyage souterrain, la nuit quand le soleil disparaît sous terre à l’ouest pour rejoindre sous terre, l’est, ou il réapparait pour effectuer son voyage céleste. Dans la bible, Dieu se manifeste dans "un buisson " ardent (en Palestine, il existe un buisson aux feuilles riche en huile qui peut s’enflammer lors d’une forte chaleur), ou encore par un séisme, cette description évoque le Dieu souterrain, Seth. Dans le récit de l’exode, la terre s’ouvre, la mer rouge se retire et avance comme un mur comme lors d’un tsunami, une nuée ardente ou une colonne de fumée, guide les hébreux. Seth dans la mythologie égyptienne tue son frère Osiris.

Dans la bible, Adam après avoir mangé à la demande d’Eve, du fruit défendu, devient mortel, Eve également, avec les douleurs de l’enfantement en plus, Gilgamesh, le sédentaire, recherche l’immortalité.

Et enfin, dans les deux textes, deux récits du déluge. Dans le déluge biblique, Noé , un descendant de Seth, et sa famille sont les seuls rescapés, après avoir navigué sur les eaux du déluge, il débarque sur le mont Ararat, lui aussi un volcan qui aurait eu une éruption vers - 2500 à 2400(ossements découvert dans uns coulée pyroplasmique). Dans le déluge du texte sumérien, il est question du "héros du déluge", Umnapishti, rescapé lui aussi avec sa famille et ses animaux domestiques, qui vit sur une île au bout du monde, il est le sacrificateur des Dieux, Gilgamesh veut lui demander le secret de son immortalité. En effet, après le déluge, selon le récit biblique, la durée de vie diminue, selon le texte sumérien, les dieux envoient les maladies infantiles, les femmes stériles (c’est aussi une malédiction dans la bible), etc...

Pour mériter l’immortalité, Gilgamesh doit devenir un héros : pour cela, il doit tuer le taureau céleste, franchir les portes du soleil, voyager dans un tunnel pendant 24h au risque d’être brûler, pour arriver enfin dans un lieu paradisiaque où enfin, il sera renseigner pour trouver "le héros du déluge.

Mais le plus surprenant est que Gilgamesh pour trouver les portes du Soleil "gardé par les hommes scorpions" doit trouver le Mont Mishu, ce qui signifie "les monts jumeaux". Hors, actuellement, il existe qu’un Mont Mashu, dans l’archipel nippon, sur l’Ïle d’Okkaido au nord de l’archipel du Japon situé au bord d’un lac caldeira originaire d’une activité volcanique de la caldeira Mashu, un des lacs les plus transparents du monde. De plus il est connu pour garder un niveau d’eau constant sans entrée ni sortie d’eau. Au centre du lac une petite île appelée Kamuish (île divine) est située dans le centre du lac et le Mt Kamuinupuri (montagne divine dans le langage Ainu ou Mt Mashu) se dresse sur le rivage est, il est encore appelé "lac Mashu en brouillard", car il est fréquemment entouré de brouillard, surtout en été.

Le peuplement autochtone de l’île est fait par les Ainus qui sont d’origine caucasienne. Ce serait donc un peuplement très ancien, existant déjà à l’époque des premières cités sumériennes.

De plus, une grande partie des livres des Rois et de Samuel sont empruntés à cette culture : même façon d’entrecroiser l’histoire de deux royaumes en une seule narration, même système de datation, mêmes formules funéraires, et même évaluation des rois comme bons ou mauvais suivant qu’ils honorent ou non le culte du dieu national.

Avant le temps, il n’y avait rien. Rien que deux sortes d’eau, qui coulaient côte à côte, sans rives, sans rien. Ces deux eaux ne se mélangeaient pas. Chacune avait une divinité pour la gouverner :

L’eau douce obéissait au Dieu Apsou, l’eau salée à la déesse Tiamat ; et Tiamat était l’épouse d’Apsou. Cet état des choses dura longtemps. Mais comme le temps n’existait pas, il est impossible de dire combien d’années, de siècles, ou de dizaines de siècles...

Tiamat et Apsou engendrèrent un fils et une fille Lahmou et Lahamou, dont nous ne savons pas grand chose, sinon qu’ils engendrèrent à leur tour Anshar et Kishar... avec Anshar et Kishar, le frère et la soeur, il y eut un haut et un bas : le monde prenait forme et le temps commença à couler à son tour. Le temps n’est pas un Dieu, mais le sentiment que les Dieux ont d’eux mêmes. Anshar contenait tout ce qui est en haut, et Kishar tout ce qui est en bas. C’était déjà l’ébauche d’un ciel et d’une terre, d’un monde des Dieux et d’un monde des hommes. Anshar et Kishar eurent un seul enfant, un fils nommé Anu, qui prit possession du ciel : avec lui apparurent le firmament , chargé d’étoiles, cete voûte de cristal transparent et bleutée, sombre la nuit et transparent le jour, à laquelle tout ce qui est sur terre se trouve rattacher par des liens mystérieux. Anu règnant sur le ciel, engendra à son tour un seul fils : ce fut Ea. Avec Ea, l’univers connut une force nouvelle, et ce fut l’esprit....il était "Celui qui connaît". En lui se trouvait contenu, de façon mystérieuse, tous les êtres qui avaient existé jusque là. Il n’y avait plus de secret dans le monde, car Ea connaissait tout.

Dès lors, les générations divines se succédèrent avec une grande rapidité. Il naquit des dieux en grand nombre, chacun incarnant une qualité d’Ea. Il y eut le dieu de la Guerre, la déesse des fileuses, le patron des artisans, celui des moissonneurs, celui des bergers, les divinités des sources et celles des montagnes. Ea par sa seule pensée, concevait les êtres à venir, et chacune de ses pensées était un Dieu qui naissait.

Comment ne pas voir en Ea, le Dieu de l’esprit sumérien, le Dieu Eternel (Yavhé) de la bible ? Abraham, habitant de la cité sumérienne Ur, quitta donc sa cité sous la protection d’Ea. Ce Dieu d’esprit est à l’origine des "esprits de corps" d’une cité humaine, selon leur métier. Ea est donc le maître de tout ce qui est "animé par un esprit", tout ce qui bouge, aussi bien les êtres vivants que les eaux.
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyJeu 3 Juin 2021 - 17:06

Citation :
Abraham était selon le livre de la genèse un habitant d’Ur, cité sumérienne voisine d’Uruk, cité fondée par Gilgamesch selon les tablettes sumériennes qui relate son épopée et dont les plus anciennes ont plus de 5000 ans. En toute logique donc, le livre de la Genèse et les tablettes sumériennes devraient avoir des sources communes puisque Abraham était un habitant d’Ur et que la Genèse relate son histoire quand il devint nomade et celle de ses apparentés et descendants.

La bible s’ouvre sur deux récits de la création écrits à deux époques différentes.

Le premier(chap 1) est le plus récent (sixième siècle avant J.C), le second date du dixième siècle avant J.C. Le premier correspond à une création universelle tel qu’on la concevait à cette époque. La seconde, plus ancienne, est celle qui nous intéresse car elle n’évoque pas des conceptions globales mais intègre une descriptions de localisation précise :

"Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l’Eternel Dieu fit la terre et les cieux, aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car l’Eternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol. Mais une vapeur d’eau s’éleva de la terre et arrosa toute la surface du sol. Et l’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant.

Puis l’Eternel Dieu planta un jardin en Eden (signification : délices), du côté de l’Orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréable et bon à manger, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Un fleuve sortait d’Eden et se divisait en quatre bras. Le nom du premier est Pischon ; c’est celui qui entoure tout le pays d’Havila, ou se trouve l’or. L’or de ce pays est pur ; on y trouve aussi le bdellium (arbre à myhrre qui pousse en Arabie et Afrique de l’est) et la pierre d’onyx. Le nom du du second fleuve est Guihon ; c’est celui qui entoure tout le pays de Cush (Ethiopie), le nom du troisième est Hiddékel (tigre) ; c’est celui qui coule à l’orient de l’Assyrie. Le quatrième fleuve c’est l’Euphrate.

Rien d’étonnant : l’Ancien Testament est rédigé essentiellement en Mésopotamie, et copié en grande partie sur les textes mésopotamiens suivants :

Les textes sumériens

Enuma Elish ou la création du monde

Enki et Ninhursag

La légende de Gilgamesh

Atrahasis ou le supersage

Si on compare le récit sumérien et le récit biblique :

• Dans les 2 récits l’homme est créé en vue du travail : dans le récit sumérien pour soulager les dieux mineurs // dans la Bible pour cultiver le sol.

• Dans les 2 textes, l’homme est fait à base de poussière ou d’argile.

• Enfin, dans ces 2 passages, il est spécifié que l’homme est lié au divin. Dans le récit sumérien, cela est présenté sous la forme d’un sacrifice de dieu, dans le sang duquel l’argile humaine est trempée. // Dans le récit biblique, Dieu affirme que l’homme est créé à son image ; dans le 2ème récit de la création, ce lien avec le divin est d’ailleurs suggéré par le souffle de Dieu qui donne la vie à l’homme.

Le mythe sumérien de l’Atrahasis ou Supersage, texte sumérien (XVIIIème s. avant JC).

A) Les hommes créés par ENKI et NINTU pouvaient vivre 25.000 ans. 250.000 ans plus tard, huit rois des hommes s’étaient succédés. Les hommes étaient prospères, ils avaient étendu leur territoire, ils s’étaient multipliés. Mais le bruit de leurs activités, de leur agitation, de leurs guerres, de leurs fêtes, en un mot leur tapage finit par atteindre... même les cieux.

Lors du Conseil des Grands Dieux ENLIL dit : « La rumeur des humains est devenue trop forte. A cause de leur tapage continuel je n’arrive plus à dormir. Nous leur avons déjà envoyé maladies, fièvres, épidémies et pestilences pour les décimer, mais très vite ils se sont à nouveau multipliés. Nous leur avons envoyé sécheresse, famines et autres fléaux sans plus de résultat. A chaque fois d’ailleurs, ENKI le prince les a aidés à s’en sortir. Maintenant il faut en finir une fois pour toute et envoyer sur les hommes le Déluge afin qu’il n’en reste pas un. » ENKI pris la parole : « J’ai créé l’homme dans l’intérêt des dieux, ne me demandez pas d’approuver un tel cataclysme. Comment pourrais-je porter la main sur mes créatures ! »

B) Les dieux ayant malgré tout pris la décision finale, ENKI en songe, prévint ATRAHASIS, le Supersage, un homme de bien qui avait toujours mérité sa confiance. " ATRAHASIS, jette à bas ta maison, détourne-toi de tes biens pour te sauver la vie . Construit un grand bateau selon l’épure que j’ai tracée sur le sol. Cette embarcation aura forme équilatérale de 60 mètres de coté. Le bateau sera entièrement clos et toituré solidement. Que son calfatage soit épais et résistant. Tu appelleras ton vaisseau Sauve -Vie. Après y avoir chargé ton froment, tes biens, tes richesses, embarques-y ta femme, ta famille, ta parenté et tes ouvriers ainsi que des animaux sauvages, grands et petits, et des oiseaux du ciel ». Supersage n’avait que 7 jours pour construire Sauve-Vie.

C) Les siens et les animaux venaient juste d’embarquer quand un vent furieux rompit les amarres et libéra le bateau. Alors le soubassement de la terre se décolla. Les étoiles elles-mêmes furent déplacées. De profondes ténèbres cachèrent le soleil. Le fracas du Déluge épouvanta les dieux eux-mêmes, pourtant tous réfugiés en la demeure céleste d ’ANOU. ENKI blême de colère vit ses enfants emportés par les eaux. NINTU la déesse mère éclata en sanglots :" Comment ai-je pu dans l’assemblée des dieux laisser prendre cette décision finale ? C’est ENLIL qui par un discours habile, a rendu vaines mes paroles ".

D) Au bout de 7 jours, le vent se calma, le bateau cessa d’être ballotté. Supersage lâcha une colombe, elle revint, ne sachant où se poser. Il lâcha une hirondelle qui revint également. Enfin il lâcha un corbeau qui ne revint pas. Alors Supersage lâcha tous les oiseaux.

E) Lorsque les eaux se furent retirées du haut de la montagne, Supersage débarqua et prépara un banquet à la gloire d’ENKI, le dieu ingénieux qui l’avait sauvé. L’odeur de la bonne chère attira également les grands dieux, qui, en l’absence des hommes, n’avaient ni bu ni mangé pendant tout ce temps. On peut supposer qu’ils n’en avaient pas vraiment besoin pour vivre, mais que ça leur manquait quand même. ENLIL voyant alors le bateau, entre en colère : « Nous les grands dieux nous avions prêté serment, d’où vient alors qu’un homme ait échappé à la destruction ? ». ENKI : " Oui, j’ai fait cela contre votre volonté à tous, j’ai sauvé ATRAHASIS. Calme-toi ENLIL, si tu as pu manger et te régaler, c’est bien grâce à cet homme. Grâce à lui la race humaine peut être sauvée". NINTU la déesse mère prit alors la parole : « ENLIL, tes solutions sont trop définitives. Trouvons un moyen terme. Afin que la descendance de Supersage ne perturbe plus les dieux, ENKI l’ingénieux doit bien avoir une solution ". ENKI : " O ! Divine Matrice, nous avons donné aux hommes presque l’immortalité, c’était inconsidéré. Toi MAMMI, qui arrête les destins, impose donc aux hommes la mort pour qu’un équilibre s’installe. Afin que chez eux, outre les femmes fécondes, il y ait maintenant les infécondes, afin que chez eux sévisse la Démone Eteigneuse pour ravir les bébés aux genoux de leurs mères ". ENLIL approuva : " C’est entendu. Ce fut une erreur de vouloir les exterminer. Mais que les hommes ne vivent pas au delà de 120 années, afin qu’ils ne puissent jamais percer à jour nos connaissances. Ainsi, ils ne seront plus une menace pour nous ! Veillons à ce que les hommes ne s’installent jamais dans l’allégresse.Surveillons de près leur prolifération, leur prospérité et leur joie de vivre. Et pour cela, QUE CHEZ LES HOMMES UN TEMPS DE MALHEUR SUCCEDE TOUJOURS A UNE ERE DE BIEN ETRE ".
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyJeu 3 Juin 2021 - 17:10

Citation :
LES LIENS AVEC LA BIBLE

2800 av. J.-C.

Les sumériens laissent quantités de pièces d’argile gravées en écriture cunéiforme. La Bible a emprunté de nombreux passages aux sumériens comme le paradis terrestre décrit dans le poème "Enki et Ninhursag"où l’Eden hébraïque et le Dilmun sumérien ne font qu’un : mêmes fleuves, même endroit, même souffrance, même péché originel. Ce poème explique d’ailleurs le mystère de la côte d’Adam : c’est là ou est le mal d’Enki, la côte vient du jeu de mot sumérien "ti" ("côte" ou "faire vivre"). Ce sont les sumériens qui ont écrit le premier le mythe du déluge avec Ziusudra (le Noé sumérien), repris par les babyloniens.

2500 av. J.-C.

Presque 2000 ans avant la rédaction de l’Ancien Testament, naissance des légendes sumériennes recopiées à l’identique par les chrétiens dans la Bible :

- L’origine du mal dépend de la première femme qui, induite par un serpent à désobéir au dieu créateur, convainc son compagnon de manger le fruit de l’arbre interdit (légende recopiée telle que dans la Bible.

- La mort de Mardouk était célébrée entre le quinze et le vingt mars. Sa passion était racontée dans son évangile : capturé par ses ennemis, il était conduit sur une montagne et après avoir mis sur sa tête une couronne de feuille d’acanthe on lui faisait un procès qui se terminait par sa condamnation à mort. Ses ennemis, pour être sûr qu’il était vraiment mort, le perçaient avec une lance.

(Sources : "Tablette de la tentation" British Museum)

2371 av. J.-C.

Celui qui deviendra le grand roi mésopotamien Sargon 1er qui fonda le royaume d’Akkad est retrouvé à sa naissance abandonné dans un panier flottant sur l’Euphrate et sera élevé par le jardinier Akkis puis sera l’échanson du roi Kis. Cette histoire sera reprise dans l’Ancien Testament pour Moïse : C’est une légende comme les plaies Égypte, la mer qui s’ouvre et autres éléments tout à fait surnaturels... "Sargon d’Akkad : Abandonné par sa mère dans une corbeille de roseaux qui est confiée au fleuve, le nouveau-né est recueilli et adopté par un jardinier. La faveur de la déesses Ishtar fait plus de lui un échanson à la cour de Kish puis un prince." (Sources : Encyclopædia Universalis, Jean Bottéro, Les collections de l’Histoire N°22 janvier mars 2004).

2000 av. J.-C.

D’après la Bible, Abraham reçoit de Dieu l’ordre de rejoindre le pays de Canaan avec les siens, puis de sacrifier son fils Isaac qui sera épargné et qui va fonder la nation d’Israël. L’archéologie prouve de façon indubitable qu’aucun mouvement de population ne s’est produit à cette époque malgré les efforts de nombreux biblistes et historiens. C’est une pieuse histoire inventée par les rédacteurs de la Bible pour souder la nation. Le premier mensonge d’une longue série dans l’Ancien et le Nouveau Testament. L’histoire des tablettes divines rapportées de la montagne a été empruntée au dieu babylonien Nemo, Les dix commandements au code babylonien d’Hammourabi, la naissance dans le panier au roi akkadien Sargon 1er. L’Esther du livre d’Esther vient de la déesse mésopotamienne Ishtar.

Sources : "La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l’archéologie" Israël Finkelstein (directeur de l’institut d’archéologie de l’université de Tel-Aviv) et Neil Asher Silberman (directeur historique au Enasme Center for Public Archeology and Heritage Presentation de Belgique) Bayard Éditions, Les collections de l’Histoire N°22 janvier mars 2004

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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptySam 5 Juin 2021 - 19:25

On peut dire que la bible est le souvenir de ce monde sumérien lointain, oublié pendant des millénaires, souvenir que l'on ne peut, il est vrai, y retrouver qu'après un effort de recherche. Allons jusqu'à dire que les idées sumériennes qu'elle renferme ont continué d'agir, et cela, jusqu'à nous.
Les formes extérieures du culte de YHWH suivaient le système créé par Sumer, et, de la technique sacrificielle à l'oracle et à l'ordalie, en passant par l'hymne et la prière, il ne manque rien de l'héritage liturgique reçu. De même, une bonne partie des éléments mythiques que nous a conservés l'AT s'explique par des idées sumériennes ; rappelons simplement les Patriarches, le Déluge et les combats que YHWH mène avec (Amos 9,3) ou encore le dragon (Ps. 74, 13 et 89,11 ; Job 7,12). Il va de même du trésor d'images de la langue religieuse d'Israël ; par exemple, les protestations des Prophètes contre les faux dieux sont littéralement farcies d'allusions à Inanna-Ishtar, "reine du ciel" et déesse de l'amour, et il n'est guère possible de séparer l'image qui fait de Dieu un berger (Ps. 23 et passim) du type des bergers divins : Dumuzi. Mais, le plus important est dans doute que les idées sumériennes, profondément enracinées dans la religion populaire d'Israël, si elles ont longtemps été repoussées par les Prophètes de YHWH comme corps étrangers venus du paganisme, ont fini par entrer dans les textes canoniques de l'AT. Pour la piété officielle, la Schéol ou monde inférieur était, comme dans la croyance suméro-babylonienne telle que le traduit l'Epopée de Gilgamesh, le lieu sans espoir et sans retour. Mais la foi en une résurrection que nourrissaient les mystères d'Inanna et Dumuzi était si forte en Israël également, que les prédicateurs les plus fanatiques ne purent pas ne pas faire appel à ses images. Les petites plates-bandes de fleurs tôt écloses, que les femmes plantaient en souvenir du dieu disparu et dans l'espoir qu'il ramènerait bientôt le printemps (les Grecs les appelaient "petits jardins d'Adonis"), existaient aussi en Israël, et la polémique d'un Esaïe (17, 10) eut aussi peu raison de cette coutume que le culte légitime de YHWH ne put empêcher les lamentations de Dumuzi- Tammuz pendant la saison sèche (Ez. 8, 14). Cette lamentation sur le dieu mort était si fréquente qu'elle est citée par la prophétie elle-même, par exemple dans la prédication d'un Jérémie (Ch 22, 18 et 20).

Mais, quoi qu'il en soit, le fait que la plus grande conquête spirituelle de Sumer, "avoir reconnu dans le cycle de la vie et de la mort le principe suprême de l'ordre universel", a pénétré jusque dans la théologie de l'AT, a eu des conséquences incalculables. A côté des mystères grecs de rédemption (Adonis et Attis), en effet, qui remontent directement au cycle de Tammuz et d'Ishtar, nous avons là le second lien entre la foi sumérienne en l'immortalité et la pensée du christianisme primitif, pour qui la personne du rédempteur devint une réalité donnée par Dieu.

Les thèmes antiques des mystères d'Inanna et Dumuzi (arbre de vie, berger, combat contre des animaux, repas sacré, écrasement des Puissances obscures) ont trouvé dans le message chrétien leur sens le plus profond, leur sens définitif. C'est donc plus qu'un symbole si la décoration des édifices romans qui servent encore de vénérables sanctuaires ne peut renier sa parenté avec les thèmes profonds de l'imagerie sumérienne. Par l'intermédiaire des Etrusques et de l'ornementation achéménide, de la basse antiquité et de Byzance, de la sculpture musulmane ancienne et mauresque, les idées artistiques de Sumer, fondées sur la religion, sont parvenues à l'Occident pour y poursuivre, dans l'ornementation plastique des vitraux et des portails, des tympans, des frises extérieures, des chapiteaux surtout, leur vie discrète et pourtant si éloquente. On les retrouve là, les monstres de la fable, seuls, dressés contre l'arbre de vie, ou se combattant, l'arbre de vie lui-même, flanqué de deux animaux, Dumuzi, pressant des animaux contre lui, brandissant l'aigle léontocéphale au-dessus des troupeaux de cerfs, le couple d'animaux fabuleux dont les cous étirés se mêlent inextricablement, enfin les nombreuses scènes de combats d'animaux, sous les formes les plus diverses. Jadis, ils couvraient les cylindres-sceaux, les bas-reliefs cultuels et les plaques de cuivre ou de bronze qui ornaient les murs des temples sumériens ; aujourd'hui, ce sont de la pierre ou du bois sculptés dans les églises romanes d'Italie, d'Espagne, de France, d'Alsace, de Suisse, enfin du centre de l'Allemagne.

Témoins discrets, et pourtant éloquents, toutes ces images de pierre ou de bois, qui appartiennent à des monuments chrétiens occidentaux, se font l'écho, sans que leurs auteurs s'en soient douté, de la soif éternelle de rédemption de l'être qui est sorti de la poudre, l'écho aussi, après des millénaires, du pays de Sumer qui l'exprima dès l'aube de l'histoire humaine.
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptySam 5 Juin 2021 - 21:11

Descendant de Cham fils de Noé par son père Kousch, Nimrod était un puissant bonhomme, et un bâtisseur. Lors de la construction de la Tour Babel « Dieu » à pris ombrage et l’a détruite en voyant que c’était seulement le début de ce que les hommes pouvaient faire et que s’ils n’étaient pas contrôlés ils développeraient la connaissance à une telle vitesse que le monde serait détruit bien avant les six mille ans alloués à Satan pour le contrôle de l'humanité., Ils deviendraient comme des élohim ou des dieux et ils devaient être arrêtés (Genèse 11:6).
Politique de l’Eglise au Moyen Âge, contrôler la connaissance en laissant le peuple dans l’ignorance pour mieux le contrôler, Dieu avait-il peur des hommes ou de la science que les hommes pourraient acquérir.

Nimrod est devenu païen par la suite en adorant Marduk. L’Eglise aujourd’hui célèbre le 25 décembre la naissance soit disant de Jésus et qu’il serait païen de ne pas observer le 25 décembre comme férié. Cette date a été célébrée par ces anciens païens, comme le jour de la naissance de l'enfant de la Mère du Ciel associée à Nimrod et au dieu-soleil ! Et aussi le 25 décembre, les adeptes de Mithra fêtait la naissance du dieu, " Dies Natalis Solis Invicti ", la naissance du Soleil Invaincu, l'un des épithètes de Mithra ; proche du solstice d'hiver, elle célébrait la victoire de la lumière sur les forces obscures.
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyDim 6 Juin 2021 - 7:11

Le rédacteur yahviste de la bible utilisa un certain nombre de mythes empruntés aux sources les plus diverses dont certaines avaient superposé des contacts mésopotamiens à l’arrière-plan palestinien. Les récits sur la création furent habilement fondus en une narration composite par le Yahviste et interprétés, en relation avec la foi et les pratiques hébraïques de la période des prophètes, antérieure à l’exil, en terme de monothéisme éthique. Beaucoup des anthropomorphismes naïfs et des éléments magiques de ces anciens mystères survécurent. La divinité qui façonna l’humanité avec de l’argile et l’os d’une côte mais, de la pomme et de la soi-disant « faute » d’Eve, nous n’en avons trouvé trace nulle part ailleurs !! Par contre, les anciens papyri de la bibliothèque de Nag Hammadi, nous apprennent tout autre chose à propos d’Eve…

La bibliothèque de Nag Hammadi (Egypte), ensemble de treize codex de papyri, les plus anciens connus, contiennent une cinquante de traités écrits en langue copte. Ce sont donc des écrits dits gnostiques mais, qui comportent également des textes de la tradition hermétique dans la lignée du Corpus Hermeticum, ainsi qu’une traduction partielle de La République de Platon. Nulle part dans ces textes il n’est question de « péché originel », etc., etc. !
Dans l’Apocalypse d’Adam (NH V,5), cinquième et dernier texte du codex V de Nag Hammadi. Ce codex contient également l'Épître d'Eugnoste le Bienheureux, l'Apocalypse de Paul, et les deux Apocalypses de Jacques. La langue de ce texte est le sahidique, un dialecte copte traduit d’un texte original grec. Et non seulement Eve est la mère et non la compagne d’Adam, mais encore, la déesse Mère-Matrice de l’Humanité !

« Ce texte présente comme une révélation donnée par Adam à son troisième fils, Seth, juste avant sa mort. Cette révélation entend enseigner à Seth le déroulement de l'histoire de l'humanité depuis la création du premier couple "dans la gloire" (64,1) jusqu'au jugement final. La première partie de cette révélation (64,1-67,14) se retrouve souvent dans les écrits gnostiques et surtout séthiens. Les auteurs gnostiques ont récrit l'histoire de la création en utilisant les grandes lignes et les structures du récit de la Genèse mais en la réinterprétant et en modifiant certains épisodes. Cette partie concerne la soumission d'Adam et Ève au dieu qui les a créés mais qui est cependant inférieur à eux ; car tous deux sont issus d'un monde supérieur, un monde de lumière, et leur essence divine précède leur création matérielle par ce dieu. Toutefois, ce dieu les sépare, leur fait oublier leur véritable origine et leur fait perdre leur gloire, alors ils le servent "dans la crainte et l'esclavage" (65,20). Adam est tiré de son oubli par trois hommes venant du royaume supérieur, mais ce réveil n'est pas suffisant et il est puni pour son manque de loyauté vis-à-vis du dieu qui l'a créé. Ce dieu engendre un fils avec Ève, et Adam est affligé d'un "doux désir" pour elle (67,4). La seconde partie de la révélation (67,14-85,30) concerne les événements à venir, qui ont été révélés à Adam par les trois hommes. Les thèmes principaux sont les tentatives répétées du dieu créateur de supprimer la progéniture de Seth (qui, de par sa nature, lui est étrangère). Le principal motif est de permettre la réécriture et la réinterprétation de la Genèse. Les différents cataclysmes qui prennent place dans le récit sont décrits comme permettant au dieu créateur de détruire la semence de Seth. Malgré cela, ses tentatives sont continuellement repoussées par des anges glorieux qui viennent au secours des victimes. Le récit est ponctué par les trois passages d'un illuminateur, dont la manifestation diffère à chaque fois et dont l'identité demeure voilée, et qui vient révéler à la progéniture de Seth la vraie situation. Chaque passage de l'illuminateur est suivi d'un déchaînement de fureur de la part du Pantocrator, symbolisé successivement par le déluge d'eau et de feu et la persécution du troisième illuminateur. Mais chaque épreuve est aussi accompagnée d'un salut pour les élus de la gnose, ceux qui auront su reconnaître les envoyés d'en haut et résister à l'emprise du démiurge et à son esclavage dans la crainte de la mort. Le châtiment du troisième illuminateur dans sa chair, malgré la tradition séthienne, a pu être assimilé à la passion du Christ par les gnostiques chrétiens. Ce châtiment, suivi du trouble des treize royaumes de la terre et du combat eschatologique, débouchera sur le jugement final par lequel se clôt le traité. » Traduction du Professeur Françoise Morard qui connait parfaitement les données de la révélation chrétienne.

Voici un court extrait de la traduction du texte de la bibliothèque de Nag Hammadi qui nous révèle qui était véritablement Eve, la mère d’Adam et non sa compagne !! La traduction est due au Professeur en titre de l'Université Laval, Québec, Canada, Louis Painchaud, et le titre du texte est : L’Ecrit sans Titre ((NH II, 5 et XIII, 2 et Brit. Lib. Or. 4926[1]).
« … Ève est donc la première (5) vierge, elle qui, sans mâle, a engendré pour la première fois ; c’est elle qui s’est soignée elle-même. C’est pourquoi on rapporte à son sujet qu’elle a dit :

C’est moi la partie de ma mère
Et c’est moi la mère
C’est moi la femme
C’est moi la jeune fille (10)
C’est moi la femme enceinte
C’est moi la sage-femme
C’est moi la consolatrice des douleurs de l’enfantement
C’est mon époux qui m’a engendrée
Et c’est moi sa mère
Et c’est lui mon père et mon seigneur
C’est lui ma force
Ce qu’il veut, il le dit clairement
Mais j’ai enfanté un homme seigneurial.

Un autre extrait du même document :
…« Le quarantième jour cependant, Sagesse-Vie envoya son souffle sur Adam, qui était sans âme. Il se mit à se mouvoir sur la terre (15) mais ne put se lever. Or quand les sept archontes vinrent et l’aperçurent, ils furent très troublés. Ils s’approchèrent de lui et le saisirent. Et il dit au souffle qui était en lui : « Qui es-tu ? » et (20) « D’où jusqu’ici ? » Il répondit : « C’est de la puissance de l’homme que je suis venu pour la destruction de votre ouvrage ». À ces mots, ils le glorifièrent parce qu’il leur avait donné le repos de la crainte et du souci dans lesquels (25) ils se trouvaient. Alors ils appelèrent ce jour-là « repos » car ils se sont reposés d’un labeur. Mais quand ils virent qu’Adam ne pouvait pas se lever, ils se réjouirent. Ils le prirent, le placèrent dans le paradis et se (30) retirèrent dans leurs cieux. Après le jour du repos, Sagesse envoya Vie, sa fille appelée Ève, comme instructrice pour qu’elle fît se lever Adam — celui qui est sans âme — (35) afin que ceux qu’il engendrerait devinssent des réceptacles pour la lumi[ère]. [Quand] (116) Ève vit sa co-ressemblance gisante, elle en eut pitié et dit : « Adam, sois vivant, dresse-toi sur le sol. » Sa parole se réalisa sur-le-champ et Adam, s’étant (5) levé, ouvrit aussitôt les yeux. L’ayant aperçue, il dit : « Toi, on t’appellera “mère des vivants” car c’est toi qui m’as donné la vie. » On apprit alors aux autorités que la créature qu’elles avaient façonnée était vivante et s’était dressée. Elles (10) furent très troublées et envoyèrent sept archanges pour voir ce qui s’était passé. Ils s’approchèrent d’Adam. Quand ils aperçurent Ève parlant avec lui, ils se dirent entre eux : « Qui est cette femme de lumière ? C’est bien à cette forme qui nous (15) est apparue dans la lumière qu’elle ressemble. Allons donc, emparons-nous d’elle et éjaculons en elle notre semence, de sorte qu’étant souillée, elle ne puisse plus remonter dans sa lumière ; en outre ceux qu’elle engendrera nous seront soumis. (20) Toutefois, ne disons pas à Adam qu’elle n’est pas issue de nous, mais faisons tomber sur lui un sommeil et instruisons-le dans son sommeil, de sorte qu’il croie que c’est de son côté qu’elle est issue, afin que la femme soit soumise (25) et qu’il la domine. » Ève, qui est puissante, se moqua de leur dessein. Elle obscurcit leurs yeux, plaça subrepticement son sosie auprès d’Adam, entra dans l’arbre de la connaissance et y demeura. (30) Ils la suivirent. Elle leur parut être entrée dans l’arbre, s’être faite arbre. Pris d’une grande crainte, ils s’enfuirent, aveugles. Puis, recouvrant leurs sens, ils s’approchèrent (35) d’Adam et voyant ce sosie d’Ève (117) près de lui, ils se hâtèrent, croyant que c’était la véritable Ève. »…

Finalement, si les versions sumérienne et hébraïque s’accordent pour placer la création de l’homme en dernier, elles n’attribuent pas les mêmes raisons à son existence : pour le service des dieux dans la première, pour être le maître de la terre dans la seconde.
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyDim 6 Juin 2021 - 13:51

Cerridwen a écrit:
Eve, la mère d’Adam et non sa compagne !!

Est-ce qu'il n'y aurait pas un symbolisme que Eve serait la "Terre mère" et que Adam serait la "Vie (humaine)" ?
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyDim 6 Juin 2021 - 13:58

TEMPLARIO a écrit:
Descendant de Cham fils de Noé par son père Kousch, Nimrod était un puissant bonhomme, et un bâtisseur. Lors de la construction de la Tour Babel « Dieu » à pris ombrage et l’a détruite en voyant que c’était seulement le début de ce que les hommes pouvaient faire et que s’ils n’étaient pas contrôlés ils développeraient la connaissance à une telle vitesse que le monde serait détruit bien avant les six mille ans alloués à Satan pour le contrôle de l'humanité., Ils deviendraient comme des élohim ou des dieux et ils devaient être arrêtés (Genèse 11:6).
Politique de l’Eglise au Moyen Âge, contrôler la connaissance en laissant le peuple dans l’ignorance pour mieux le contrôler,

Dieu avait-il peur des hommes ou de la science que les hommes pourraient acquérir.

Tu as là une conception très anthropomorphique de cette entité qu'on appelle "Dieu"



Nimrod est devenu païen par la suite en adorant Marduk. L’Eglise aujourd’hui célèbre le 25 décembre la naissance soit disant de Jésus et qu’il serait païen de ne pas observer le 25 décembre comme férié. Cette date a été célébrée par ces anciens païens, comme le jour de la naissance de l'enfant de la Mère du Ciel associée à Nimrod et au dieu-soleil ! Et aussi le 25 décembre, les adeptes de Mithra fêtait la naissance du dieu, " Dies Natalis Solis Invicti ", la naissance du Soleil Invaincu, l'un des épithètes de Mithra ; proche du solstice d'hiver, elle célébrait la victoire de la lumière sur les forces obscures.
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyDim 6 Juin 2021 - 16:43

Alby69 a écrit:
Cerridwen a écrit:
Eve, la mère d’Adam et non sa compagne !!

Est-ce qu'il n'y aurait pas un symbolisme que Eve serait la "Terre mère" et que Adam serait la "Vie (humaine)" ?

Eve est aussi Isis, Marie, Gaïa, Aphrodite, etc. Selon les traditions, elle change juste de nom et d'aspect mais elle demeure la très ancienne Mère-Terre. Son symbole varie également en fonction des traditions. Pour les Amérindiens elle est symbolisée par la Tortue mais aussi par un labyrinthe. Le labyrinthe ou la forme spiralée, émergence d'un autre temps, d'une renaissance, le labyrinthe est un phénomène de l'élargissement de la conscience pratiqué par les Amérindiens et les chamanes en général. Mais le labyrinthe est aussi le retour à l’origine de la vie, la régression intra-utérine, la capacité du rêveur à créer son corps de rêve pour emprunter le labyrinthe qui l’emporte vers l'autre monde. Enfin, le labyrinthe est la porte de l’autre monde, et cet autre monde n’est autre que la Terre-Mère.

Chez les Pápago (Aztèques du Sud) avec le « Labyrinthe Sacré » représente le chemin que doit parcourir le défunt jusqu’au centre de son origine, un chemin qui leur a été indiqué par la suprême déité Oritoi. Le labyrinthe et la spirale participent donc d’un symbolisme commun dont le dessein est de situer le centre par lequel l’homme pressent le retour à l’origine, c’est-à-dire que le cheminement spiralé du labyrinthe conduit l’homme vers son infini. Par le retour au centre, l’homme parvient à provoquer le mouvement translatif qui, en tournant autour de l’axe, induit le déplacement qui en même temps lui permet de s’éloigner de ce centre. Il s’agit, en quelque sorte, d’une involution évolutive par laquelle le corps se dé­place sur le chemin du retour à l’origine, à l’infini. La forme géométrique du labyrinthe et de la spirale nous renvoie, en fait, à l’abstrait car nous pouvons considérer ces formes comme une métaphore de l’homme, c’est-à-dire que ce dernier est représenté par une abstraction. Enfin, le géométrique nous ramène vers la translation des formes et des symboles imprégnés.
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Pour les chamanes de Scandinavie et de Sibérie, son symbole est le bouleau. Sa couleur est le noir, couleur de la terre et du sous-sol, matrice de tout ce qui est en devenir. Ils ne la représentent jamais pour éviter de s'attacher à une forme, ils ne lui donnent jamais non plus de nom, il paraîtrait qu"'Elle n'aime pas".

Quant à Adam, son symbole est le... Serpent ! Symbole de la Vie mais aussi de la Conscience. Et Eve, appelée Asherah, est aussi : l'épouse du Serpent... je vais en parler dans mon prochain post ci-dessous.
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyDim 6 Juin 2021 - 16:52

Asherah, le fantôme du st-Esprit
Vous avez probablement dû entendre comme moi, les vannes qui sont faites sur les trois membres qui composent la Trinité...  La Mythologie Sumérienne  Xrougi3 mais, saviez-vous que le st-Esprit, n'est autre qu'Eve, la Terre Mère ?

Les fouilles archéologiques d'Ugarit de 1928, rendirent à Asherah, la Mère Terre et déesse de la fécondité, la place qu'elle avait occupée jadis puis, perdue durant des millénaires. Les judéo-chrétiens seront sans doute très surpris d'apprendre que Dieu a une femme...   

Dans les textes cunéiformes de la ville d'Ugarit (Ras Shamra près de Lattaquié, Syrie), la Mère Terre Asherah, est la parèdre d'El, le dieu suprême. Bien des siècles avant la migration d'Abraham vers la Palestine, Asherah était vénérée en tant qu'Athirat, Mère de la Terre et déesse de la fécondité. En pénétrant dans la région, les anciens Israélites l'adoptèrent et lui donnèrent le nom équivalent en hébreu, celui d'Asherah.

Asherah, parèdre de Yahweh

Qui était-elle pour les anciens Israélites, et pourquoi l'avoir associée à leur dieu Yahweh ? Les archéologues ont reconstitué le récit d'Asherah et ont trouvé des parties de récits sur des artefacts de la région et dans la bible hébraïque elle-même. Ces preuves suggèrent qu'Asherah était vénérée en Palestine dès le XIIe siècle avant notre ère et quelques décennies avant la chute du royaume de Judée (587-588 av. J.-C.), à une époque connue sous le nom de période préexilique.

Israélites et Judéens préexilites étaient donc polythéistes, le polythéisme étant inhérent à la quête d'Asharah. La place d'Asharah était aux côtés de Yahweh, la divinité suprême. De plus, les nombreux artefacts représentant Asherah et son culte de la région, vont à l'encontre de l'interdiction biblique de la création d'idoles.

Différences entre la bible et la religion populaire
Il est important ici de faire la distinction entre la religion de la bible des classes dirigeantes de la métropole et la religion populaire, telle qu'elle était pratiquée dans les communautés rurales dont faisaient partie la plupart des Israélites. L'alphabétisation était quasi inexistante dans ces communautés rurales, la religion de la bible telle qu'elle était pratiquée dans les villes, n'avait guère de sens pour la vie des habitants de la campagne. Les communautés rurales avaient leurs propres croyances religieuses, statues et autres artefacts.

Par contre, la communauté intellectuelle citadine a produit un texte qu'elle a rédigé mais uniquement du point de vue des classes supérieures ou dirigeantes. Étonnamment , Asherah est mentionnée dans la bible hébraïque une quarantaine de fois, mais le plus souvent en tant qu'objet de dérision. Dans leur ensemble, ceux qui rédigèrent la bible, étaient mécontents du fait qu'Asherah était l'égale de leur divinité masculin, Yahweh.

Yahweh et son Asherah
Ce n’est que lors de leur captivité à Babylone, que les disciples de Yahweh qui méprisaient l’influence d’Asherah, ont profité des vastes bibliothèques et de leurs milliers de  tablettes et de papyri pour créer leurs propres textes religieux, réécrivant ainsi leur histoire. Et ce fut ainsi que "Dieu" devint un seul être, créant l'homme et la femme à "son" image.

Bien que l'élite dirigeante ait tenté d'empêcher l'union d'Asherah et de Yahweh, celle-ci s'est consolidée dans une ancienne bénédiction : "Je vous ai bénis par Yahweh et son Asherah" qui revenait avec une certaine régularité sur les artefacts trouvés sur les champs de fouilles archéologiques de la région. Cette bénédiction a été retrouvée dans le caravansérail israélite du IXe-VIIIe siècle avant notre ère, dans des sanctuaires de Yahweh à Samarie, à Jérusalem, à Teman et dans le royaume de Judée, sur l'ancien site funéraire de Khirbet el-Qom (750 av. notre ère).
Cette bénédiction était courante au point qu'elle apparaît dans la bible hébraïque elle-même. Elle se trouve dans une des premières interprétations du Deutéronome 33.2-3, alors que l'influence d'Asherah n'était pas encore complètement subordonnée. L'hymne complet se lit comme suit: "YHWH est venu du Sinaï et a brillé à sa droite, sa propre Asherah."

Les Pôles Asherah
A mesure que la religion de la bible se renforçait, Asherah fut de plus en plus marginalisée dans les écritures au point d'être réduite à son objet de culte - un arbre stylisé ou un poteau en bois appelé Asherah ou Asherim. Dans les régions arides, les arbres étaient vénérés en tant que symbole de la vie et de la nourriture. Vu sous ce jour, il est possible que l'arbre d'Asherah fasse partie de la parabole du jardin d'Eden. L'élite dirigeante s'érigea contre le culte de la Mère Terre en impliquant l'arbre qui lui est clairement associé, dans dans la chute de l'humanité.  

Figurines de piliers
Les représentations les plus nombreuses sont des figurines de piliers, très populaires au Xe au XIIe siècle av. notre ère. Dans la bible hébraïque, le terme "images d'Asherah" est souvent utilisé, ce qui donne à penser que ce sont ces figurines de piliers que ceux qui rédigèrent le livre avaient à l'esprit.

La poitrine généreuse de la Mère Terre est censée symboliser son aspect nourrissant. Les figurines de pilier ont été trouvées principalement dans des maisons privées, suggérant leur caractère domestique. Dans un monde en proie aux difficultés et à la sécheresse, le souci de la fécondité était probablement ce qui attirait les Israélites et les Judéens de la campagne vers la déesse Asherah, qu'ils associaient à l'abondance.
Le fait de remonter au jour des artefacts ensevelis depuis près de deux millénaires a ses inconvénients. Cependant, l'influence croissante d'Asherah dans la région est de plus en plus reconnue par les archéologues et les historiens, avec l'espoir que de plus en plus d'études et de recherches soient menées dans cette région.

Le fantôme du Saint Esprit
La Mère Terre ne pouvait être simplement supprimée d'un revers de la manche. Reconnue comme sainte mais sans voix, sans personnalité, elle fut éthérée et devint le fantôme qu'est l'Esprit saint ou St-Esprit et qui est donc bel et bien féminin !
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Loganj
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyDim 6 Juin 2021 - 19:26

Cerridwen a écrit:
Alby69 a écrit:
Cerridwen a écrit:
Eve, la mère d’Adam et non sa compagne !!

Est-ce qu'il n'y aurait pas un symbolisme que Eve serait la "Terre mère" et que Adam serait la "Vie (humaine)" ?

Eve est aussi Isis, Marie, Gaïa, Aphrodite, etc. Selon les traditions, elle change juste de nom et d'aspect mais elle demeure la très ancienne Mère-Terre.


De mon analyse personnelle basée sur des recherches évidemment, non Eve n'est pas Marie .

Marie n'est pas Eve, car Eve est l'épouse de Adam-Jésus et Marie est la MERE de Jésus ... Donc voici une nuance autre que la tienne .

Marie est Shakti l'épouse de Shiva qui lui a d'ailleurs 4 épouses . Et le Fils spirituel de Marie est Jésus, donc Jésus est Brahma et par conséquent Fils de Shakti .

Very Happy Wink
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyLun 7 Juin 2021 - 15:23

Au début de l'humanité, la Terre Mère est une déesse chtonienne symbolisée par le serpent vivant à la fois sous et sur la terre. Egalement déesse du Ciel, elle était également représentée sous la forme d'un oiseau. Plus tard, elle fut vénérée sous la forme conservée par toutes les religions « l’arbre de vie » (l‘Yggdrasill).
Au fil de l'évolution religieuse et de la famille monogamique apparaissent les familles de dieux, les couples en premier, les triades ensuite. A partir de ce moment là, le couple se substituera à la déesse Mère primordiale en tant qu'origine de l'Univers, et son pouvoir créateur s'affirmera par l'adjonction au culte qui lui sera rendu d'un troisième dieu né de l'union de la déesse Mère et de son parèdre.

La légende d'Osiris a une importance particulière comme origine des mythes judéo-chrétiens. Isis y tient le rôle de la Terre Mère et son culte s'est établi jusqu'en Germanie inférieure et en Suisse, depuis la Chine, l'Inde, la Palestine, le Soudan et jusqu'en Russie, en Angleterre, en Espagne, en passant par la Gaule Narbonnaise et la Gaule celtique. Avec l'avènement du christianisme, l'Eglise, bien décidée à éradiquer l'ancienne Tradition, érigea ses propres lieux de culte sur ces anciens sites dédiés à Isis. Ses efforts furent vains, car la Grande Mère est une figure archétypale de l'inconscient collectif, il ne resta donc plus à l'Eglise qu'à la remplacer par Marie. Une remarque encore à ce sujet. La Mater Dolorosa n'est pas Isis et en conséquent, elle n'est pas non plus son incarnation plus récente, Marie. Elle est la déesse de la voûte céleste Nout, la mère d'Osiris. Raison pour laquelle, les statues de la Mater Dolorosa catholique portent toutes ou presque une auréole d'étoiles autour de la tête ou sont placées sous une voûte céleste étoilée.
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyMar 8 Juin 2021 - 21:33

Selon Bernard Lamborelle et son livre ''Quiproquo sur Dieu'' le puissant empereur mésopotamien Hammourabi avait pour vassal Abraham et serait devenu Yahvé au fil du temps.

Le code d'Hammourabi pratiquement identique au code de loi des juifs figure sur ses stèles.

Cerridwen, aurais-tu eu vent de cela au cours de tes recherches?
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MessageSujet: Re: La Mythologie Sumérienne    La Mythologie Sumérienne  EmptyMar 8 Juin 2021 - 22:08

Mythologie ou cosmogonie ?
Parce que c'est pas pareil !
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