LA PRIÈRE DES PLUS DE 60 ans !

LA PRIÈRE DES PLUS DE 60 ans !

Notre kiné, qui êtes osseux
Que nos articulations soient certifiées
Que notre squelette tienne
Que nos os emboités soient fermes sur la terre comme ossuaire
Donnez-nous aujourd'hui nos massages quotidiens
Pardonnez-nous nos gémissements
Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont massés
Ne nous laissez pas succomber à la décalcification,
Mais libérez-nous du mal de dos.

Voltaren

C'est assez "hard", certains pourraient être scandalisés de la "dérision" qui caractérise ce petit texte, mais c'est remarquablement tourné.

Ce n'est pas de moi et j'ai bien choisi la rubrique humour

C'est vrai qu'on ne fait jamais bien attention sous quelle rubrique apparait un message.

Intéressant, cette rubrique où on peut se laisser aller à un petit délire innocent.
Dans le ciel, de miel, tout là-haut, il fait beau ; nuages sages, dans l’azur, si pur ! ma folie, jolie, dans son voile, des étoiles. Amis, je frémis. Demain, ta main, souriante, me hante. Et je m’en vais, au vent mauvais, la verdure perdure, il fait frais.
Et là-bas, tout en bas, pucelle, en dentelle, belle, rebelle, alanguie, sur son lit, de lys. Une belle hirondelle étincelle à Brussel.
Papillon vermillon, rivière, de bière, écarlate, éclate.
Frisson, dans les buissons, des culottes, rebelote, auréole, frivole, s’envole.
Paradis, tu le dis.

Superbe si c'est de toi J'ADMIRE !

Si c'est de moi ? Tu aurais un doute ?

Pas du tout! Mais cela aurait pu être comme moi venant de quelqu'un d'autre. Je pense que ton écrit devrait être posté dans une meilleur rubrique que humour, car c'est une véritable poésie que j'apprécie.
Je ne sais si une rubrique poèmes et poésies existe mais il devrait être. Cela m'a rappelé un peu Paul Eluard alors j'ai aimé.

Alors, en voici d'autres :

Fables

Le coche et la mouche sous-titre Le moche et la couche

Dans un chemin montant sablonneux malaisé six forts chevaux tiraient un coche
Une mouche survint qui cherchait aventure
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage dit cet animal plein de rage !
Cette leçon vaut bien un fromage

Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.

Un Savetier chantait du matin jusqu'au soir, plus content qu'aucun des sept sages. Son voisin au contraire, étant tout cousu d'or,

Car le travail est un trésor

Attaché ? dit le Loup ; vous ne courez donc pas Je ne voudrais pas même à ce prix un trésor.

Le Mâtin était de taille à se défendre hardiment.

Et les petits, en même temps,
Voletants, se culebutants,
Délogèrent tous sans trompette.

Quel imbroglio mon cher le loup et l'agneau, le corbeau et le renard, le laboureur et ses enfants, le savetier et le financier, le loup et le chien, l'alouettes et ses petit et le propriétaire d'un champ, je crois.
Bravo! Cela coule de source comme une Fontaine

A ton tour de nous sortir un petit quelquechose de ton cru !

Perso je n'ai pas 52 mais 63 ans au mois de septembre ...... Je ne me suis pas rajeuni, mais le truc c'est que je ne vieilli pas trop, aujourd'hui on vit plus longtemps et cela veut aussi dire que les cellules vieillissent moins vite qu'avant !

AMEN

Pour te faire plaisir JP, j’ai ressorti que j’avais fait, jeune flic, lorsque j’étais en fonction et que j’avais assisté à une scène commune dans la Capitale. Tu excuseras la rime je n’ai jamais appris la technique de la poésie, je suis plutôt adepte des Haïkus. Les bleus c’est le nom que nous donnions à nos collègues qui étaient utilisés vêtu d’un bleu de travail, pour ramasser les clochards dans Paris en les mettant dans des cars spécialisés et pour les conduire à « la maison de Nanterre » où ils étaient épouillés, soignés, nourris et…remis dehors. Je poétisais primitivement beaucoup à cette époque j’avais 25 ans.
En attendant que mon imagination travaille pour un petit truc plus contemporain.

Le clochard.
Traînant lugubrement ses chaussures éculées
Il suit les hommes en bleu riant du malheureux
Un nez proéminent des joues couperosées
Dominent sur son visage soudain devenu vieux

Son regard égaré cherche un peu de pitié
Dans les yeux des prostitués le regardant passer
Même si une poussée un peu plus appuyée
Le fait tomber à terre il saura se relever

La tête haute, la démarche hésitante
Il montre encore aux bleus sa fière indépendance
Dans le car s’animant vers la cité mendiante
Il songe à son passé, l’armée son existence

Demain pourtant, à nouveau il sera là
Sur son banc préféré, pas loin du pt’it café
Toujours aussi aviné et le regard béat
Il chantera aux pigeons sa chère Liberté.

Paris (Place de la Bourse) le 2 juillet 1976

chantera aux pigeons sa chère Liberté.

La "chute" est excellente.

Des haïkus ? Tu en fais encore ? A un moment donné je m'y étais aussi adonné.

Loganj a écrit:

Perso je n'ai pas 52 mais 63 ans au mois de septembre ...... Je ne me suis pas rajeuni, mais le truc c'est que je ne vieilli pas trop, aujourd'hui on vit plus longtemps et cela veut aussi dire que les cellules vieillissent moins vite qu'avant !

AMEN

Alors, longue vie à toi, cher ami !

J-P Mouvaux a écrit:

chantera aux pigeons sa chère Liberté.

La "chute" est excellente.

Des haïkus ? Tu en fais encore ? A un moment donné je m'y étais aussi adonné.

Plus vraiment non, seulement quand un sentiment, une impression inattendus surviennent, un coucher de soleil, un clair de lune, un instant de tristesse etc.