C'est l'histoire d'un doigt…

Rappel du premier message :

Appartement, c'est revenu au goût du jour, l'histoire du sage qui montre la lune et l'idiot qui regarde le doigt.
Dans ce cas, je demande :
À quoi bon les rituels et interdits lorsque l'important réside dans le message envoyé par dieu ? À quoi bon se tourner vers la Mecque si c'est pour prier dieu ? À quoi bon jeûner un mois précis dans l'année et pas un autre ? Surtout que des gens peu soucieux de leur alimentation pourtant halal arrivent encore à grossir pendant cette période.

Je vais reformuler autrement ma question : quel est vraiment le message originel de dieu ? Que reste-t'il du coran quand on enlève la forme ? Note que ces questions valent aussi pour les autres religions qui se cachent derrière un livre.

moi a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Que voyez-vous ?

La main détourée de l'oncle Sam?

Personne a écrit:

Le fameux doigt est matière, image ramenant vers celui qui en réalité crée. Mais qui crée quoi ?

Salut Personne
A quoi penses-tu ?
T'as ton idée sur ce qui serait créé?

Cette image me fait fortement penser aux exercices de la "Vision sans tete" de Douglas Harding, un ensemble de petites experiences très simples dont le but est de changer la perspective de la conscience et se désidentifier de son corps. La premiere experience représente un doigt qui pointe en direction du lecteur et il est demandé "Que voyez vous en direction de ce doigt?". Evidemment on ne voit rien et on ne pourra jamais rien voir. Le propos est de montrer, qu'en dernier instance, ce qui voit, ce qui percoit, ce qui est conscient, c 'est à dire soi-même, est toujours du "vide", du "rien", un simple espace de reception au monde sensoriel et intellectuel.

Je ne pensais pas qu'il y avait autant a dire au sujet d'un doigt.

florence_yvonne a écrit:

Je ne pensais pas qu'il y avait autant a dire au sujet d'un doigt.

Cher Florence Yvonne,
Montrer du doigt c'est dans le dictionnaire "désigner à la vindicte publique". Au départ l’expression n'évoquait qu'un geste tout à fait concret, c'est a dire se servir de son doigt, notamment de son index, comme d’une flèche qui indique une direction au regard. On montre, on invite l’interlocuteur à fixer attentivement telle ou telle chose. Montrer du doigt a également le plus souvent un sens plus précis comme dénoncer ou accuser. Mettre le doigt sur la plaie, c’est découvrir précisément ce qu’on cherchait, ou pointer la faille la plus importante. C'est également montrer une destination plus ou moins abstraite.

En religion les choses s'aggravent encore plus car les connaissant indiquent clairement que l'homme sur leur chemin n'a pas besoin de lieu dédié ou d'une destination pour vénérer son Dieu, et que la fréquentation des sanctuaires religieux n'est en soi ni une garantie du contact avec Dieu, ni un indicateur du respect d'une discipline intérieure. Ils attirent notre attention pour ne pas être dupes sur le fait que d'autres efforts spirituels doivent accompagner le croyant pour arriver a l'extase avec le divin dans une éternité qui efface toutes les formes de pensées. Le bel agir, la lutte contre les défauts de l’âme égotique, la subtilité de la connaissance spirituelle mais surtout la manière de frapper à la porte divine sont réellement autant de thèmes qu'il nous montrent du doigt...

Vous saisissez pourquoi on n'en finira jamais d'en parler, de ce doigt..

Mon arrière-grand-mère m'a apprit qu'il ne fallait jamais montrer quelqu'un du doigt.

[quote]

ptolemee a écrit:

Inutile de te répéter en boucle ce point sur lequel on est globalement d'accord et que peu te contestent d'ailleurs. Tu tombes d'ailleurs dans une simplification outranciere.

C'est le meilleur moyen de faire comprendre, mais alors quend je dis cela il serait logique de dire OK dans ces conditions

Citation :

Non ! le traité sur la gravitation universelle de Newton est extremement "important", le texte des droits de l'homme idem ... mais ils ne sont pas "sacrés". Tout simplement ils sont humbles et acceptent d'evoluer au fur et à mesure  des decouvertes, réflexions.

Mais ce ne sont pas des textes sacralisés par les religions, ils sont remis en cause au fil de nouvelles découvertes. Ce qui n'est jamais le cas des texte religieux, sacrés verrouillés par les dogmes . Pour preuve quand on lit littéralement une erreur dans ces textes (elles son nombreuses) le croyant fondamentaliste , intégriste s'empresse de l'interpréter car il refuse de dévoiler, d'admettre une seule erreur es

Citation :

Les livres "sacrés" sont le fait de figer par une pretendue inspiration divine des textes qui deviennent intouchables, puisque divins, intemporels !

C'est exactement ce que je m'évertue à vous dire, et de plus la nouvelle technique religieuse du concordisme , s'empresse d'interpréter les textes face aux nouvelles découvertes scientifiques, plutôt que de reconnaître des erreurs

Citation :

Ce n'est pas tant leur importance ou leur intérêt intrinseque (les oeuvres de Platon, Pythagore, voire Homère sont d'une toute autre richesse que la Bible) mais l'intérêt politique, guerrier, social qui fait que des hommes influents les "sacralisent" !

tout à fait car en maitrisant , et guidant l'intemporel on établit un pouvoir temporel

Citation :

Une fois constaté çà, ces livres sont-ils pour autant sans intérêt au point que tu choisisses de les pietiner systematiquement ? C'est là que je dis non ! Une fois débarassé de l'asservissement ces livres sont fort interessants et instructifs. On peut les examiner sans crainte.

quand je dis que " ce sont de fabuleux révélateurs psy ", où lis tu que je les piétine ?
Je ne contredit, ou piétine (comme tu le dis )seulement quand , on cherche à me prouver que c'est la seule vérité universelle , et parole d'une divinité .
Ils ne sont ni intéressants ni instructifs , mais permettent pour se qui en ont besoin de se dévoiler soi même "à soi ". Mieux qu'un divan de psy .
Amicalement