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 Les mots clés du Judaïsme.

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Sarah
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MessageSujet: Les mots clés du Judaïsme.   Les mots clés du Judaïsme. EmptyDim 22 Avr 2007 - 20:38

Les mots clés du Judaïsme.
Tout le vocabulaire nécessaire à une bonne compréhension de la vie, mais également dans sa progression à travers le temps jusqu’à nos jours.

Aliyah :
En hebreu « montée » désigne l’immigration des Juifs en terre sainte puis dans l’état d’Israël.

Antisémitisme :
Le mot est utilisé pour la première fois en Allemagne par l’agitateur politique Wilhem Marr en 1879. Il se cristalise à partir de la fin des années 1870 dans un conteste politique et économique favorable dont le panslavisme et pangermanisme forment la toile de fond. L’antisémitisme moderne n’est pas sans lien avec l’antijudaïsme théologique de l’église médiévale. Il combine à ce vieux fonds l’anticapitalisme judéophobe des socialistes et des couches populaires de l’époque et le concept-scientifique de la race. Ce dernier l’Aryen fait du Juif ( le sémite ) son négatif et le croit afflubé des signes physiques de son infériorité. L’antisémitisme racial allait aboutir à l’extermination des Juifs.

Arche sainte ou Arche d’Alliance
A l’origine, il s’agissait d’un coffre servant à abriter les tables de la loi placé dans le temple de Jérusalem.Désigne aujourd’hui la niche ou l’armoire dans laquelle, à la synagogue, sont conservés les rouleaux de la Torah.

Ashkénaze :
Dans la Bible, Ashkénaze est le fils de Gomer, fils de Japhet et petit-fils de Noé. Le mot est associé dans les sources talmudiques à la germanie. Les communautés juives dites ashkénazes sont initialement implantées dans le nord-est de la France, dans les Flandres et en Rhémanie. A la suite de persécutions et de migrations les frontières de l’aire culturelle ashkénaze incluent l’Angleterre, l’Allemagne, la Suisse, le nord de l’Italie et bientôt toute l’Europe central, l’Europe oriental et les Amériques.

Bar-mitsva :
Cérémonie d’initiation religieuse qui scelle l’entrée de l’adoléscent de treize ans dans la communauté des adultes.

Bible :
La Bible hébraïque, à savoir l’ensemble des écrits divinement inspirés dont la canonicité est reconnue par le judaïsme, n’est autre que ce que les chrétiens appellent « l’ancien testament » Elle comprend trois grands ensembles de textes : le pentateuque ( la Torah ), qui commence avec le récit de la création du monde et s’achève à la mort de Moîse ;les Prophètes, qui groupe un certains nombres de livres historiques et les prédications proprement dites d’une quinzaine de Prophètes ETC……….

Casher :
Conforme aux prescrïptions diététiques de la loi juive.

Circoncision :
Ablation rituellle du prépuce, présentée par la Bible comme un commendement d’origine divine et comme le signe charnel de l’alliance perpétuelle passée entre Dieu et la descendance d’Abraham.

Consistoire :
Institution dirigeante du Judïsme français au niveau local et national créée par Napoléon en 1808. Depuis la séparation de l’église et de l’état en 1905, les consistoires se sont transformés en associations culturelles, même si on continue à les nommer avec leur appelation d’origine.

Diaspora :
Terme venant du grec et s’appliquant aux communautés juives implantés en dehors d’ Israël.

Gentils :
Vient du latin gentiles équivalent au mot hébraïque goym. Les » nations », les nons Juifs.
Goy est au singulier, Goym est au pluriel.

Ghetto :
Non initialement donné au quartier Juif de Venise. En 1555, l’enciclique cum nimis absurdum du pape Paul Ivinstitutionnalise l’emploi de ce terme pour désigner les quartiers clos et rigoureusement séparés où les Juifs seront désormais légalement contraints de résider. En Afrique du Nord ils portent le nom de Mellah au Maroc et de hara en Tunisie. L’émancipation met fin aux ghettos, reconstitués par les nazis pour rassembler les Juifs avant leur déportation dans lrs camps ;

Goy :
En hébreu, « peuple, nation ». Au pluriel goym. Sert couramment à désigner les non-juifs.

Hanoukka :
Fête des lumières commémorant, en noembre-décembre, la victoire des Maccabées dans la lutte contre la politique d’héllénisation imposée à la judée à la fin des années 160 avant J.C.

Hassidisme :
Mouvement de masse religieux, mystique et social, fondé en Podolie par Israël Ben Eliezer ( 1700- 1760 ) en un lieu et en un temps de persécution et d’oppression.

Hébreu :
Pour la tradition juive, l’hébreu est la langue de l’origine, celle-là même par laquelle le verbe divin a crée le monde. Langue de la révélation, elle est par ce fait une langue sacrée, celle de la Bible. A la fin du XIXè siècle, elle redevient une langue parlée. Aujourd’hui langue officielle de l’état d’israël. Les Hébreux sont le peuple dont l’histoire est narrée dans la Bible.

Juif :
Le droit rabbinique considère comme juive toute personne née d’une mère juive ou convertie au judaïsme conformément à la procédure définie par la Loi juive. Un enfant né d’un père juif et d’une mère non juive n’est pas reconnu comme juif par l’orthodoxie. En règle générale pour le judaïsme, ni la conviction religieuse ni la pratique religieuse ne sont indispensables à l’authentification de la judéité d’un individu.

Juif errant :
Personnage d’une légende chrétienne qui s’est cristalisée en Occident médiéval er a connu, jusqu’à l’époque contemporaine, une vaste diffusion, le « juif errant » est un juif qui, coupable de s’en être pris au Christ sur le chemin de sa crucification, aurait été condamné par Jésus à vivre et à errer éternellement jusqu’à sa seconde venue en ce monde ( la parousie). Ayant longtemps symbolisé l’aveuglement et l’errance du peuple juif tout entier, cette figure servira aussi de support aux discours antisémites modernes.

Kabbale :
« tradition reçue » en hébreu. Ensemble des doctrines et préceptes du mysticisme juif. L’un de ses grands monuments littéraires est le Zohar, le « livre de la splendeur », apparu dans l’Espagne du XIIIè siècle.

Ketoubah :
Contrat de mariage.

Kibboutz :
Village agricole collectif initialement fondé sur des principes idéologiques conjuguant les idéaux sioniste.Le membre d’un kibboutz est un kibboutznik.

Kippa :
Calotte. Couvre-chef utilisé par les juifs pratiquants, en particulier pendant le culte et l’étude, en signe de respect pour la présence divine.

Kipour :
Le Yom Kippour, « jour de l’expiation » ou « Grand Pardon », est un jour de jeûne très strict, placé en septembre-octobre, durant vingt-cinq heures, du coucher du soleil à la tombée de la nuit du lendemain. Consacrant toute cette journée à la mortification et à la prière, les fidèles manifestent leur repentir, font rxpiation et implorent le pardon divin.

Knesset :
« Assemblée ». Terme hébraïque très ancien, aujourd’hui utilisé pour le parlement israélien.

Maguen David :
« Bouclier de David », étoile à six branches. Associée au bouclier qui servait au roi David de moyen de protection, elle est devenue un symbole du judaïsme.

Matsa :
Galette sans levain consommée à l’occasion de la Pâques, fête juive commémorant la sortie d’Egypte.

Meguilah :
« Rouleau de parchemin ». Cinq textes bibliques sont traditionnellement désignés ainsi : le Cantique des cantiques, Ruth, les lamentations, l’Ecclésiaste et surtout Esther, lu lors de la fête de Pourim.

Menora :
Désigne le chandelier à sept branches, allumé en permanence, placé dans le sanctuaire des Hébreux. La menora est un motif constant de l’art juif, le symbole juif par excellence.


Dernière édition par le Dim 22 Avr 2007 - 20:46, édité 1 fois
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Sarah
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MessageSujet: Re: Les mots clés du Judaïsme.   Les mots clés du Judaïsme. EmptyDim 22 Avr 2007 - 20:40

Messie, messianique :
Dans la littérature juive traditionnelle, l’avènement de l’ère messianique, annoncé par un retour du prophète Elie, est assicié à des guerre, révolutions, fléaux divers. L’ère ouverte par l’arrivée du Messie, descendant de David, est à la fois retour à l’armonie originelle et accès à une situation absolument inédite, renouvellement de la nature et du cosmos, révélation ultime du sens de la loi.
Mezouzah :
Ce terme hébraïque désigne à la fois le montant de la porte et le petit rouleau de parchemin rituellement fixé sur le montant droit des portes des maisons juives et contenant, calligraphiés en hébreu, différents passages du Deutéronome ( 6 : 4- 9 et 11 : 13- 21 )
Mikvé :
Bain rituel institution fondamental de toute vie communautaire juive.Il assure une purification rituelle à celui qui s’y imerge : futur épouse, femme à l’issue de sa période menstruelle, nouvelle accouchée, candidat à la conversion au judaïsma.

Mizrah :
« Orient ». L’Arche sainte est située contre le mur oriental de la synagogue, et c’est tourné vers lest, à savoir vers Jérusalem et vers le temple, que les fidèles prient.

Mur dit « des lamentations » ou Mur occidental :
Mur de soutènement du mont du Temple érigé sous le règne d’Hérode ( 1er siècle avant J.C.), lieu saint du judaïsme, intégré à l’état d’Israël avec Jérusalem-Est après la guerre des Six-Jours.

Pessah :
La Pâque juive, en mars-avril, commémoré la sortie d’Egypte et la constitution du peuple juif en peuple libre.Le mot signifie « passage », « enjambement », et fait allision au fait que l’ange de la mort épargna les premiers-nés des hébreux en « enjambant » leurs maison, marquées du sang de l’agneau sacrifié la veille.

Parokhet :
Dans le temple, rideau séparant le Saint des Saint, la salle la plus intérieure et le plus sacrée ndu sanctuaire. Aujourd’hui, rideau richement décoré de broderie qui couvre à la dynagogue, l’arche sainte.

Pentateuque :
Placé en tête de la Bible hébraïque, le Pentateuque ( la Thora ausens strict de ce terme) comporte les cinq livres dont la tradition juive attribue la paternité à Moïse, la Genèse, l’Exode, le Lévitique, les Nombres, le Deutéronome. Il présente successivement l’histoire de la création du monde et du déluge, les aventures des patriarches jusqu’à l’installation de la famille de Jacob en Egypte, l’esclavage en Egypte,l’Exode, la révélation du Sinaï et l’Alliance, et les pérégrinations des Hébreux dans le désert jusqu’à la mort de Moïse, a la veille de leur entrée en canaan. Le Pentateuque contient par ailleurs l’ensemble des prescrïptions rituelles et juridiques qui sont l’armature de la religion biblique. C’est là que le judaïsme rabbinique dénombre les 613 commandements dont le respect s’impose à Israël.

Pourim :
Fête commémorant, en février-mars, le sauvetage miraculeux des juifs de Perse menacés d’exterminations tel qu’il est raconté dans le livre biblique d’Esther.

Rabbin :
Guide spirituel et autorité religieuse de la communauté juive, il n’est pas prêtre. Marié et père de famille, il ne joue pas de rôle particulier dans la liturgie synagogale. Il organise le culte, surveille l’abattage rituel. Il s’occupe de la prédication, de l’enseignement et peut présider un tribunal rabbinique.

Sabra :
En hébreu, tsabar, litéralement « cactus ». Juif né en Israël.

Shofar :
Corne de bélier dont on sonne, durant l’office synagogal, aux solennités de l’automne, notamment au Nouvel An et à kippour. Cette sonnerie incite le fidèle à se réveiller, à lui faire opérer un retour sur lui-même ainsi qu’un retour à Dieu, à examiner ses actes et à se repentir.

Séfarade :
Dans la langue hébraïque médiévale, séfarad désigne la péninsule ibérique. Sont séfarades les communautés juives de la péninsule ibérique ou issues de la péninsule avant ou après l’expultion d’Espagne, en 1492. Aujourd’hui, par extention et en raison de contacts culturels anciens et d’une relative communauté de rites, sont appelés séfarades presque tous les juifs non ashkénazes, notamment les juifs du Maghred et d’Orient.

Shabbat :
« jour chômé », « jour de repos », sabbat dernier jour de la semaine dans le calendrier juif, commençant le vendredi soir au coucher du soleil et s’achevant le samedi soir à la nuit. Le juif pratiquant exploite cette liberté hebdomadaire, ou un certain nombre d’activités sont interdites, pour recentrer son existence sur sa dimension spirituelle dans la prière et l’étude.

Shoah :
Mot hébraïque signifiant « catastrophe » utilisé pour nommer le génocide des juifs pendant la seconde guerre mondiale. Depuis le film SHOAH, de Claude Lanzmann, il est également employé en France. Ailleurs, dans les pays sous influance anglo-saxonne, c’est le mot « Holocauste »qui s’est ordinairement imposé.

Sion :
A l’origine le nom d’une forteresse jébuséenne située au sud-ouest de Jérusalem dont lr roi David s’empara, où il décida de résider et qu’il fit appeler « cité de David ». Par extension, toute la ville de Jérusalem, voire toute la Judée.

Sionisme :
Mot construit à partir de « Sion » et utilisé pour la première fois par Nathan Birmbaum en 1890. Il fut adopté par le mouvement sioniste lors de son premier congrès, en 1897. Le sionisme est au départ un mouvement national, né dans le sillage du nationalisme européen au XIXè siècle, qui réclame la restauration d’une vie juive indépendante en Palestine.

Synagogue :
« Lieu de rassemblement ». Cœur de la vie communautaire juive, la synagogue est d’abord un lieu de prière ; on y célèbre les offices publics et on y lit rituellement le Pentateuque.

Tables de la loi :
Tables de pierre, gravées du texte du Décalogue, que Dieu remit à Moïse sur le mont Sinaï.

Talith :
Châle blanc, généralement rayé de noir, garni de frange rituelles à chacun de ses quatre coins, dont les hommes adultes s’enveloppent pour la prière à chaque office du matin et à chacun des cinq offices de kipour pour satisfaire au commandement de ( Nombre 15 : 37- 41 )

Talmud :
Littéralement « enseignement ». Commentaires de la Mishna produits par les maîtres des académies ( Talmud de Jérusalem) et de Babylonie ( Talmud de Babylone ) entre le début du IIIè et la fin du Vè siècle de notre ère.

Tefillin :
« Phylactères ». Deux petits boitiers de forme cubique et de couleur noire, garnis de lanières de cuir noir permettant de les attacher, portés par les hommes adultes pendant l’office du matin, hormis le samedi et les jours de fête chômés. Ild contiennen, calligraphiés à la main sur parchemin, des verset du Deutéronomes et de l’exode. Leur port à l’humilité et à la crainte de Dieu et exprime la soumission de l’homme au service divin.

Temple : Sanctuaire central du judaïsme antique, situé à Jérusalem. Construit par le roi Salomon, le premier Temple est détruit en 586 avant J.C. par les Babyloniens. Le second, pâle copie du précédent, est inauguré quelque soixante-dix années plus tard. Somptueusement restauré et agrandi par Hérode au Ier siècle avant J.C., il est finalement détruit à son tour par les Romains en 70, lors de la prise de Jérusalem par Titus. Cette ultime destructionsignera la disparition du culte sacrificiel et sonremplacement définitif par le culte synagogal.

Torah :
Littéralement « enseignement ». La tradition juive appelle « Torah de Moïse » le pentateuque, le premier et le plus vénéré des trois éléments constituant la Bible. Par extension, l’ensemble de l’enseignement religieux traditionnel du judaïsme.

Yad :
Littéralement « main ». L’index qu permet de suivre le texte lors de la lesture rituelle de la Torah à la synagogue, en évitant un contact direct des mains avec le parchemin.

Yiddish :
Langue juive née il y a environ un millénaire en Rhénanie, composée de germanique, de roman et d’hébreu, s’écrivant en caractères hébraïques et parlée par les ashkénazes. Les Juifs d’Afrique du Nord et d’Orient musulman parlaient le Judéo-arabe, ceux de la péninsule ibérique installés dans les Balkans le judéo-espagnol ( ou ladino), dont une variante, dans certaines communautés du nord du Maghreb comme Tétouan et Tanger, était le haketiya. Il a également existé d’autres langues juives, comme le judéo-grec, le judéo-perse, le judéo-italien, le judéo-provençal. Ces langues juives étaient utilisées pour le quotidien, tandis que l’hébreu demeurait la langue de la prière et celle des savants.

Fin.
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