Première femme évêque de l'Eglise anglicane de Londres

Rappel du premier message :

Sarah Mullally a été nommée évêque de Londres, le 12 mai 2018, à la cathédrale anglicane Saint-Paul de Londres. C'est la première fois qu'une femme occupe cette fonction.

L'Eglise catholique romaine ferait pas mal d'en prendre de la graine...Ce n'est pas pour demain, ni après-demain. Il faut d'abord commencer par les prêtres de paroisse.

Qui décide de l'endroit où le curé va officier ?

levergero78 a écrit:

Aux obsèques de ma soeur aînée, une brave femme simple laïque s'est contentée de lire un passage des évangiles pendant une dizaine de minutes, en plus peu intéressant et ne concernant pas la mort terrestre.

Ca été tout ! Un pur scandale alors que ma soeur était une catholique pratiquante réguliière.

Pas de curé dans le coin ? Vous avez fait dire une messe de funérailles ensuite ?

florence_yvonne a écrit:

Qui décide de l'endroit où le curé va officier ?

Lui-même ou l'équipe pastorale quand il y en a une.

Dans l'Eglise épiscopalienne,(le nom que porte l'Eglise anglicane en dehors d'Angleterre ^^)  la première femme évêque a été ordonnée en février 1989 ! Elle s'appelait Barbara Harris.


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La première femme ordonnée prêtre en Angleterre était Angela Berners-Wilson. La première, parce qu'elle était à la tête de la liste alphabétique, mais il y en a eu 32 ordonnées ce jour-là.
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C'est en anglais

florence_yvonne a écrit:

C'est en anglais

Je voulais juste montrer une illustration.
Et puis pour le reste, il y a Google traduction, même si c'est du français boiteux :
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lhirondelle a écrit:

Pas de curé dans le coin ? Vous avez fait dire une messe de funérailles ensuite ?

Non pas de curé dans le coin semble-t-il ou occupé à des tâches plus importantes pour lui.

Non pas de messe de funérailles, cette paroisse ne méritait vraiment pas le moindre intérêt...

La première femme a être ordonnée dans la communion anglicane était une Chinoise, Florence Li Tim-Oi. Elle fut d'abord ordonnée diaconesse en 1941, à Hong Kong et prêtre en 1944, en pleine guerre. C'est d'ailleurs à cause de la guerre et de l'occupation japonaise qu'a eu lieu cette ordination. Plus de prêtres masculins sous la main. Après la fin de la guerre, elle n'a plus exercé son ministère même si elle restait prêtre.
En 1971, Joyce M. Bennett est la première Anglaise  ordonnée prêtre dans la communions anglicane, également à Hong Kong, en même temps que Jane Hwang.

Ensuite, il a fallu attendre 1974 pour que 11 femmes soient ordonnées à Philadelphie.

@Levergero, la famille n'a pas fait dire une messe un autre jour pour la défunte ? a un autre endroit ?

Lors des funérailles de ma sœur, le prêtre est venu chez mes parent avec un fascicule, où l'on a put choisir les textes a lire et qui les lirait, plus la musique, pour la fin de la messe, nous avons choisit la chanson préférée de ma sœur.

Ce prêtre était très convivial, très patient, mais une femme aurait fait aussi bien.

florence_yvonne a écrit:

Lors des funérailles de ma sœur, le prêtre est venu chez mes parent avec un fascicule, où l'on a put choisir les textes a lire et qui les lirait, plus la musique, pour la fin de la messe, nous avons choisit la chanson préférée de ma sœur.

Ce prêtre était très convivial, très patient, mais une femme aurait fait aussi bien.

Eh bien vous avez été chanceux ! C'est devenu très rare.

Si une femme aurait fait aussi bien pourquoi ne les ordonne-t-on pas prêtres ? Elles sont si impures que cela pour l'empècher ?

levergero78, pour mes parents, ça a été pareil, à part qu'il m'a fallu aller chez une des dames en question pour la préparation, sinon ça aurait été une cérémonie "passe-partout", mais il y a quand même eu un peu plus qu'une lecture, elle a mis des disques et prononcé aussi "l'éloge" de maman qui était une catholique pratiquante qu'elle connaissait sans doute.

Par contre, des messes ont eu lieu les samedi soir ou dimanche suivants, mais je n'y ai pas assisté, habitant trop loin.

Sans indiscrétion, vous avez dû payer combien pour cette "célébration" ? : nous 150€ (c'était en francs, mais j'ai converti) et les messes payées par les dons des uns et des autres.

Je vous rappelle que le sujet c'est "première femme évêque de l'Eglise anglicane" et pas le prix des messes
Pourriez-vous ouvrir un autre fil pour parler des funérailles catholiques sur le forum catholique, svp ?

nous vivons une époque où les femmes recherchent l'égalité avec les hommes et la prêtrise pour les femmes fait partir de ce combat.

Pardon lhirondelle si c'est dévié  

florence_yvonne a écrit: nous vivons une époque où les femmes recherchent l'égalité avec les hommes et la prêtrise pour les femmes fait partir de ce combat.

Je ne pense pas que ça fasse quoi que ce soit. En tout cas, dans la vie réelle, je n'entends personne en parler. C'est dans la tête de quelques féministes qui veulent changer la religion et qui en parlent à tort et en travers sur les forums, c'est tout.

Les femmes sont représentées au Vatican, elles ont leur mot à dire partout dans tous les diocèses.

J'ai pensé à ce topic ce matin.
Culte de Pentecôte présidé par deux pasteurs, un homme et une femme, avec leurs conjoints et enfants dans l'assemblée !

Comme pour leur homologue chinoise anglicane, les premières femmes pasteures étaient ...des remplaçantes.

Musée vituelle du protestantisme a écrit:

En Alsace d'abord

Le 23 mars 1930, pour la première fois, une femme est consacrée : c’est Berthe Bertsch, dans l’Église réformée d’Alsace et de Lorraine. Pourquoi ?

Parce que la Première Guerre Mondiale a mis au travail les femmes pour remplacer les hommes, aussi bien dans les usines qu’à la poste. Des cas sont connus d’épouses de pasteurs mobilisés ou tués qui remplacèrent leur mari en poursuivant leur rôle habituel auprès des enfants, auprès des malades, qui prêchèrent même, assurèrent services funèbres et baptêmes.

Parce que les premières étudiantes en théologie sont entrées dans les facultés – bien après les autres disciplines. La faculté de Strasbourg comptait 4 jeunes filles au début des années 1920, elle fut la première avec celle de Genève, toutes deux appartenant à des Universités d’État ; la Faculté libre de Paris suivit : Marguerite Thourot, est reçue bachelière en théologie (équivalent de la maîtrise) en 1933.

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En Belgique, la première femme pasteure fut Hildegonda Van Haan en 1942 à Anvers. Elle était pasteure auxiliaire.