La servante écarlate

La série La servante écarlate (The handmaid's tale) est l'adaptation d'un roman de Margaret Atwood, une dystopie.
A cause de la pollution, l'humanité est devenu infertile. Un groupe de fanatiques religieux en profite pour prendre le pouvoir et transforme les Etats-Unis en une théocratie, la République de Gilead où la femme perd tous ses droits : droit de disposer de son argent, d'avoir un travail, de lire et d'écrire ...
Les femmes fertiles jugées dévoyées (comme les divorcées) sont enlevées, soumises à un lavage de cerveau puis mises à la disposition des familles des dirigeants comme utérus sur patte.
La série suit Defred (Offred en V.O.) qui a été séparée de son mari et de sa fille et qui doit, une fois par mois, subir les assauts du commandant Waterford avec la complicité de sa femme dans le but d'enfanter à sa place.

Salut Zoizeau

J’ai vu un film similaire il y quelques temps.

Je me disais, quelle drôle de créature sommes-nous,...inadaptées à notre environnement, si fragile.

Il existe une adaptation en film qui est sorti dans les années 90

notre futur si on ne se réveille pas .

Qui a lu le livre ou vu la série ?

Avec Prime video, j'ai pu voir la 4 saison, et je dois dire qu'elle m'a déçue .

J'ai lu le livre. L'auteure disait dans une entrevue que tout ce que les femmes subissent dans le roman a existé dans l'humanité. Et pas si lointain que ça.

Dans la série, on fait allusion à des choses qui se passent bel et bien aux USA.
Mariage de mineures dans des communautés sectaires, gestation pour autrui, milieu religieux ultra-conservateur où la femme est considérée comme une mineure, confinée dans un rôle de poule pondeuse, sans possibilité de fuir d'une petite ville où la police fait partie de la même communauté ....
Et maintenant, les juges de la cour suprême, nommés par Donald Trump parce qu'ultra-conservateurs et religieux, qui veulent rayer le droit à l'avortement.

lhirondelle a écrit:

Dans la série, on fait allusion à des choses qui se passent bel et bien aux USA.
Mariage de mineures dans des communautés sectaires, gestation pour autrui, milieu religieux ultra-conservateur où la femme est considérée comme une mineure, confinée dans un rôle de poule pondeuse, sans possibilité de fuir d'une petite ville où la police fait partie de la même communauté ....
Et maintenant, les juges de la cour suprême, nommés par Donald Trump parce qu'ultra-conservateurs et religieux, qui veulent rayer le droit à l'avortement.

Bonsoir Lhirondelle,
J'ai vu le film sur Canal+, il me semble dans les années 90, je n'aime pas les séries reprises depuis des films comme celui-ci ou comme Stargate, Le film La servante écarlate est inspiré de l'épisode l'histoire d'Abraham à qui ,sa femme, constatant sont infertilité donne sa servante à ce dernier pour pouvoir adopter l'enfant qui naîtra de cette relation. Bien entendu les excès d'un régime religieux totalitaire sont aussi traités par ce film. J'en ai tiré un roman BDSM mais je ne le publierais jamais car vous allez tous hurler car c'est beaucoup trop hard.
Bonne nuit.
Paul.

Ce n'est pas l'histoire d'Abraham mais celle de Rachel et de Léa ! accessoirement, celle de leur mari, Jacob.
Leurs servantes respectives s'appelaient Bila et Zilpa.
Quatre femmes et un mec.

Pourtant, après deux ou trois reportages et l'une ou l'autre vidéo sur des réalités étasuniennes aberrantes, dignes d'un autre siècle, on se dit que la république de Gilead est déjà une réalité.

Il y a eu effectivement un film dans les années 90 qui n'avait pas convaincu.  La série ne reprend pas le film, il y a trente ans d'écart et une autre visée. A partir de la saison 1, et même avant, la série s'écarte du roman. Le film était plutôt soft par rapport à la série.
Question BDSM, on est servi !

lhirondelle a écrit:

Qui a lu le livre ou vu la série ?

Avec Prime video, j'ai pu voir la 4 saison, et je dois dire qu'elle m'a déçue .

Bonjour @lhirondelle !
Et merci pour toutes ces informations et ces impressions personnelles qui s'y réfèrent
Les 4 saisons je préfère celles de Vivaldi

lhirondelle a écrit:

Ce n'est pas l'histoire d'Abraham mais celle de Rachel et de Léa ! accessoirement, celle de leur mari, Jacob.
Leurs servantes respectives s'appelaient Bila et Zilpa.
Quatre femmes et un mec.

Pourtant, après deux ou trois reportages et l'une ou l'autre vidéo sur des réalités étasuniennes aberrantes, dignes d'un autre siècle, on se dit que la république de Gilead est déjà une réalité.

Il y a eu effectivement un film dans les années 90 qui n'avait pas convaincu.  La série ne reprend pas le film, il y a trente ans d'écart et une autre visée. A partir de la saison 1, et même avant, la série s'écarte du roman. Le film était plutôt soft par rapport à la série.
Question BDSM, on est servi !

JPVrg4kkuPw

Bonjour Lhirondelle,
Je suis bien obligé de te faire confiance, n'étant pas un spécialiste de la religion, je préfère un bouquin d'électronique ou de d'informatique comme livre de chevet, plutôt que la bible. C'est pour cela que je préfère le film parce qu'il est plus édulcoré que la série.
Bonne fin de matinée.
Paul.

Kitty a écrit:

lhirondelle a écrit:

Qui a lu le livre ou vu la série ?

Avec Prime video, j'ai pu voir la 4 saison, et je dois dire qu'elle m'a déçue .

Bonjour @lhirondelle !
Et merci pour toutes ces informations et ces impressions personnelles qui s'y réfèrent
Les 4 saisons je préfère celles de Vivaldi

Bonjour Kitty,
Je suis comme toi, je préfère les 4 saisons de Vivaldi.
Bonne fin de matinée.
Paul.

Oui, enfin, bon, je respecte vos goûts en matière de musique et de lecture, mais là, on parle du droit des femmes et de leur condition dans un pays soi-disant civilisé

Je n'ai pas vu la série parce que j'ai tellement aimé le livre que je ne voulais pas être déçu. J'ai acheté la suite Les testaments, j'ai bien hâte de prendre le temps de le lire.

lhirondelle a écrit:

Oui, enfin, bon, je respecte vos goûts en matière de musique et de lecture, mais là, on parle du droit des femmes et de leur condition dans un pays soi-disant civilisé  

Bonjour Lhirondelle,
Non, un pays qui ne respecte pas la moitié de sa population, n'est pas, pour moi, un pays civilisé. Ce qui est paradoxal est que dans la religion catholique, par exemple puisque, c'est elle que nous avons sous le nez le plus souvent, beaucoup de femmes jouent le rôle de clercs de l’Église, en fleurissant les chœurs, en faisant même des cérémonies pour les enterrements à la place des curés et sont les premières victimes de ces religions, puisqu'elles ne peuvent même pas être diaconesses entre autres.
Bon après-midi.
Paul.

refletbleu a écrit:

Je n'ai pas vu la série parce que j'ai tellement aimé le livre que je ne voulais pas être déçu. J'ai acheté la suite Les testaments, j'ai bien hâte de prendre le temps de le lire.

Bonjour Refletbleu,
Je suis un peu comme toi, je préfère rester sur ma première idée du film que de me retaper une série, dans laquelle, de toutes façons, on va te rajouter épisodes sur épisodes, histoire de faire durer.
Bon après-midi.
Paul.

C'est le livre que Refletbleu a aimé, pas le film
Le livre est parfois ardu à lire. Il y a énormément de descriptions, surtout des descriptions  de sensations, d'odeurs, d'impressions.
Celui qui cherche de l'action risque d'être déçu.

Pour ce qui est de la série, mon opinion est qu'elle diverge de plus en plus du livre.
L'adaptation était nécessaire, mais elle va trop loin. Du coup, elle enfile les incohérences.

lhirondelle a écrit:

La série La servante écarlate (The handmaid's tale) est l'adaptation d'un roman de Margaret Atwood, une dystopie.
A cause de la pollution, l'humanité est devenu infertile. Un groupe de fanatiques religieux en profite pour prendre le pouvoir et transforme les Etats-Unis en une théocratie, la République de Gilead où la femme perd tous ses droits : droit de disposer de son argent, d'avoir un travail, de lire et d'écrire ...
Les femmes fertiles jugées dévoyées (comme les divorcées) sont enlevées, soumises à un lavage de cerveau puis mises à la disposition des familles des dirigeants comme utérus sur patte.
La série suit Defred (Offred en V.O.) qui a été séparée de son mari et de sa fille et qui doit, une fois par mois, subir les assauts du commandant Waterford avec la complicité de sa femme dans le but d'enfanter à sa place.

Cela ressemble fortement à la France des années 1960.

Je pense qu'en France, à cette époque, on avait les idées plus larges.
Certains mouvements sectaires aux E.U. continuent à emprisonner, séquestrer leurs membres, de façon insidieuse avec l'accord tacite des autorités qui ferment les yeux à cause de "la liberté de religion".

florence_yvonne a écrit:

lhirondelle a écrit:

La série La servante écarlate (The handmaid's tale) est l'adaptation d'un roman de Margaret Atwood, une dystopie.
A cause de la pollution, l'humanité est devenu infertile. Un groupe de fanatiques religieux en profite pour prendre le pouvoir et transforme les Etats-Unis en une théocratie, la République de Gilead où la femme perd tous ses droits : droit de disposer de son argent, d'avoir un travail, de lire et d'écrire ...
Les femmes fertiles jugées dévoyées (comme les divorcées) sont enlevées, soumises à un lavage de cerveau puis mises à la disposition des familles des dirigeants comme utérus sur patte.
La série suit Defred (Offred en V.O.) qui a été séparée de son mari et de sa fille et qui doit, une fois par mois, subir les assauts du commandant Waterford avec la complicité de sa femme dans le but d'enfanter à sa place.

Cela ressemble  fortement à la France des années 1960.

Bonjour Florence_Yvonne,
Plutôt à l'Irlande entre 1922 et 1996.
Bon après-midi.
Paul.

lhirondelle a écrit:

C'est le livre que Refletbleu a aimé, pas le livre
Le livre est parfois ardu à lire. Il y a énormément de descriptions, surtout des descriptions de sensations, d'odeurs, d'impressions.
Celui qui cherche de l'action risque d'être déçu.

Pour ce qui est de la série, mon opinion est qu'elle diverge de plus en plus du livre.
L'adaptation était nécessaire, mais elle va trop loin. Du coup, elle enfile les incohérences.

Bonjour Lhirondelle,
Bienvenue au club des dyslexiques, j'ai bien lu que c'est du livre dont parle @Refletbleu, moi, pour ma part je n'ai vu que le FILM, c'est pour cela que je ne donne mon avis que sur ce film, ce qui ne m'empêche pas d'être d'accord avec lui, je préfère les originaux aux copies.
Bonne fin d'après-midi.
Paul.

lhirondelle a écrit:

C'est le livre que Refletbleu a aimé, pas le livre
.

Tu vois, moi aussi je me suis trompettée !
C'est le livre pas le film que j'aurais dû écrire. D'ailleurs, j'ai édité mon message.
Je n'ai pas vu le film.
En fait, il est sur youtube, mais c'est quelqu'un qui a filmé sa télévision. L'image est naze et le son infect !

Je suis en train de relire le film, le livre (sérieux ! je suis fatiguée ! ... 6,15 km de jogging après les cours)
Je pense qu'adapté tel qu'il a été écrit, ça ne passerait pas à la télévision.

Le livre date de 1985. L'autrice essaie de se projeter dans l'avenir en essayant d'imaginer les avancées de la technologie mais nous, nous sommes dans cet avenir et ça ne colle pas toujours.
Nous faisons des paiements par application bancaire sur nos smartphones, chose qu'Atwood était loin de s'imaginer. Mais elle parle de paiement via un ordinateur, par exemple.

La série transpose cela à l'ère contemporaine. Et certains de ses éléments font référence à des choses très présentes dans la société américaine, je me répète.
En cela, elle respecte l'idée de l'autrice qui ne voulait pas écrire dans son roman quelque chose que ne serait pas arrivée quelque part dans le passé.


Quand les partisans de Trump on été faire du tintouin au Capitole, beaucoup de gens ont repensé à la série : on y voit le coup d'état, les manifestations, les choses qui dérapent.

Aujourd'hui les féministes américaines, mais pas que, utilisent le cosplay de la servante pour manifester pour leurs droits. C'est entrer dans la culture populaire.

marie-claire a écrit:

La première occurrence a lieu en mars 2017, au Texas et dans le Missouri. Des "servantes écarlates" pénètrent à l'intérieur de capitols, antennes du Congrès américain dans les différentes États du pays. À cette époque, le gouvernement Trump veut faire en sorte que la couverture médicale publique ne prenne plus en charge l'accès aux services de Planned Parenthood, organisme américain public défendant les droits des femmes en matière de sexualité.

Plus tard dans l'année 2017, de l'autre côté de l'Atlantique, des manifestantes se déguisent aussi en servantes écarlates. Cette fois, pour soutenir le droit à l'IVG, dans la très pieuse Irlande, quelques mois avant la tenue d'un référendum historique, qui le légalise enfin. Au Royaume-Uni, des Britanniques se déguisent en servantes écarlates pour protester contre la venue de Donald Trump dans leur pays. À Varsovie, des Polonaises font de même.

https://www.marieclaire.fr/pourquoi-la-robe-rouge-de-la-servante-ecarlate-est-elle-le-nouveau-symbole-des-feministes,1316276.asp

Je suis également d'avis que le livre est inadaptable tel quel. Il y a un telle force dans l'écriture de Margaret Atwood et le rythme y fait pour beaucoup.

Quand à nos voisins du sud (je suis du Québec), nous voyons à l'oeuvre des chrétiens qui désirent transformer le pays en théocracie. Déjà qu'il est très difficile d'être élu pour une personne athée.

Je suis persuadé que le combat des femmes est le combat de l'humanité. Tous le monde gagne lorsque les droits de tous sont respectés.

refletbleu a écrit:

Je suis également d'avis que le livre est inadaptable tel quel. Il y a un telle force dans l'écriture de Margaret Atwood et le rythme y fait pour beaucoup.

Quand à nos voisins du sud (je suis du Québec), nous voyons à l'oeuvre des chrétiens qui désirent transformer le pays en théocracie. Déjà qu'il est très difficile d'être élu pour une personne athée.

Je suis persuadé que le combat des femmes est le combat de l'humanité. Tous le monde gagne lorsque les droits de tous sont respectés.

Bonsoir Refletbleu,
La religion exerce un poids important chez tes voisins du sud comme tu dis, j'ai connu, lors de mes pérégrinations dans l'underground BDSM belge des années 2000, un couple d'américains qui bossaient au SHAPE, ils étaient bien content d'être en Belgique, aux US, ils n'auraient pas fait le quart de la moitié de ce qu'ils faisaient en Belgique.
Bonne soirée.
Paul.

Une de mes lointaines connaissances était revenue d'un voyage en Virginie avec ce verdict sans appel : le règne de l'hypocrisie ; bigot et prude en public mais dévergondé derrière les rideaux fermés.

Comme je suis en train de relire le livre, je peux faire une liste non-exhaustive des différences avec la série.

Le livre :
la servante est anonyme, on ne cite jamais son nom
Tante Lydia est une personne "anguleuse"
Le nom du commandant n'est pas cité.
Le couple chez qui elle est affectée est âgé.
Serena Joy est une femme âgée et aigrie, elle souffre d'arthrite, c'est une ancienne chanteuse de Gospel.
Serena Joy est son nom de scène, ce n'est pas son vrai nom.
Après sa carrière au télé-évangile Serena est devenue conférencière.
La servante ne considère pas la cérémonie comme un viol, puisqu'elle a eu "le choix".
Les Marthas sont elles aussi âgées, Rita et Cora.
La servante n'aime pas Jeanine.
Jeanine n'est pas éborgnée.
Une servante qui a donné naissance à un enfant viable ne pourra plus jamais être considérée comme une antifemme ou condamnée aux colonies.
Deglenn est décrite comme "dodue" sans être grosse.
L'église n'est pas détruite, elle est reconvertie en musée.
Les deux servantes font halte devant une vitrine de parchemins de prières :
des rouleaux de papier imprimé de prières sortent des machines et sont aussitôt recyclés.
Moïra seule a essayé de quitter le Centre rouge, elle n'a pas entrainée son amie avec elle.
Elle a d'abord feint un malaise pour essayer de séduire des Gardiens.
Puis elle a démonté un levier de WC pour maîtriser Tante Elisabeth et lui piquer ses vêtements.
La servante ne sait pas si son mari est mort ou vivant.
Elle n'a aucun contact avec sa fille. Elle a juste vu sa photo au Centre rouge.
Jamais on ne la lui montre "pour de vrai".
La promenade des servantes est obligatoire. Serena ne séquestre pas la servante après un espoir de maternité déçu.
Le Commandant demande à la servante de l'embrasser dès la première séance de Scrabble.
La servante n'essaie pas de séduire le Commandant.

Franchement, cela ne donne pas envie

C'est une dystopie très dure.
Mais elle fait écho aux souffrances des femmes de par le monde.
C'est de voir des manifestantes porter ce costume aux E.U. qui m'a donné envie de voir la série, puis de lire le livre. Ça fait un peu partie de la culture populaire.

Edit :
Ah ben tiens ! les Talibans bafouent leur parole et imposent la burqa aux femmes.

Elles avaient pu retrouver un semblant de liberté, du moins dans les villes et les voilà à nouveau soumis à un tuteur masculin, interdites d'éducation et exclues de certaines fonctions.
On est en plein dans le monde qu'Atwood a décrit.

Oui, malheureusement.

Pour en revenir aux USA, je suis tombée un jour sur cette vidéo, en anglais. En mettant les sous-titres, j'ai pu comprendre à la lecture.

Cette jeune fille a été élevée dans un groupe sectaire texan où elle ne pouvait pas regarder la télévision, se maquiller, se couper les cheveux. Le père avait tout pouvoir, il "corrigeait" les enfants d'une manière archaïque. Si elle tombait malade, même un rhume, on lui disait qu'elle était punie parce qu'elle avait péché. Elle devait réfléchir pour trouver quel était ce péché;
Elle devait aussi méditer la bible quotidiennement alors qu'elle était enfant. Son éducation visait à en faire une bonne mère de famille. Et comme elle n'avait pas le droit de flirter ou de rencontrer des garçons, c'est papa qui devait lui choisir un fiancé. Elle devait manger casher, ne pas lire de livres qui n'étaient pas approuvé par ses parents, porter des vêtements de telle couleur, parce que papa n'aimait pas ça.
On lui disait que si elle faisait un excès de vitesse, Dieu la ferait mourir dans un accident de voiture.

wikipedia.en a écrit:

L' Institute in Basic Life Principles ( IBLP ) est une organisation chrétienne non confessionnelle qui sert d'organisation faîtière à plusieurs ministères. L'IBLP, qui a été décrit comme une secte , [1] a été créé par le ministre chrétien américain, Bill Gothard . Le but déclaré de cette organisation à but non lucratif exonérée d'impôt [2] est de fournir des instructions sur la façon de réussir dans la vie en suivant les principes bibliques.
(...)
En plus de l'adhésion à la Bible et aux idéaux chrétiens, l'IBLP considère les hommes, en particulier le patriarche d'une famille, comme supérieurs, alors que les femmes sont censées obéir aux hommes de toutes les manières. Cela comprend à la maison, à l'école, au travail et dans le mariage.

Les femmes sont élevées pour apprendre à devenir une bonne épouse et mère, et à donner naissance et élever des enfants pour l'homme IBLP choisi par son père pour être son mari; les couples sont appariés après une parade nuptiale complexe supervisée par les deux groupes de parents. Les femmes ne sont pas autorisées à sortir avec quelqu'un ou à flirter, et toutes les tentatives de flirt, ainsi que le port de maquillage, de parfum, de vernis à ongles et de talons hauts, sont considérées comme lubriques. Les femmes sont également découragées de poursuivre des études supérieures.

La consommation de médias, tels que la télévision, les films, la plupart des musiques et Internet, n'est pas autorisée, bien que la musique chrétienne non contemporaine soit acceptée. La danse n'est pas autorisée et la consommation d'alcool est également interdite.

Les femmes sont censées porter des robes jusqu'aux chevilles et ne jamais se couper les cheveux; la présence de texte imprimé sur les robes n'est pas autorisée, car on pense qu'il attire l'attention sur le corps. Les hommes sont censés porter des costumes sombres et des chemises blanches, et les jeans bleus sont considérés comme impies. On s'attend également à ce que les hommes soient circoncis, car le fait d'être incirconcis est considéré comme impur.

Les enfants sont scolarisés à la maison et ne quittent pas souvent le complexe, voire pas du tout. L'éducation sexuelle ne fait pas partie des enseignements de l'IBLP, ce qui conduit certains enfants et adolescents à ne pas comprendre ce qu'est l'agression sexuelle, et la pratique de ne pas enseigner l'éducation sexuelle a été critiquée par des adultes qui ont depuis quitté l'IBLP et qui ont des difficultés relationnelles. La Bible est lue quotidiennement et chacun est censé passer du temps à méditer sur ses messages.

Les enfants apprennent à obéir au message de Dieu et aux règles de leurs pères, et cette violation de cela entraîne de mauvaises conséquences, comme contracter un rhume. "Les conséquences dans le monde réel à l'IBLP comprenaient des réprimandes, des conseils intenses, des rétrogradations et même le fait d'être complètement expulsé."

https://en.wikipedia.org/wiki/Institute_in_Basic_Life_Principles#:~:text=It%20focuses%20on%20seven%20%22Basic,Basic%20Seminar%20free%20of%20charge.


La jeune femme s'en est sortie parce qu'on l'a autorisé à faire des études supérieures afin de bien pouvoir instruire ses enfants ! (ils font l'école à la maison) Comme elle avait des problèmes relationnels, en parlant avec sa compagne de chambre, elle a pris conscience que c'était lié à son éducation. Sur les conseils de cette copine, elle a suivi une thérapie qui lui a fait prendre conscience qu'elle avait subi une forme de maltraitance.

Suite au visionnage de la mini-série Unorthodox, j'ai essayé d'en savoir plus sur la communauté Samar, une communauté juive sectaire, ultra-orthodoxe déviante.
Quand une femme parvient à s'en échapper, elle doit le faire avec ses enfants et les emmener loin de là. Parce que les juges, censés être impartiaux et laïques, préfèrent laisser les enfants dans le milieu où ils ont grandi, suivant un principe que les changer de milieu pourrait les traumatiser !
Un milieu où ils seront privés d'une instruction élémentaire (soi-disant école à la maison, mais écoles clandestines uniquement religieuses, sans contrôle de l'état)  et qui les mènera à des mariages arrangés voir forcés.
God bless America !

Ce n'est absolument pas le genre de série que je regarde, moi, ce serait plutôt le style Angel

Résumé : Le vampire Angel, âme maudite, déménage à Los Angeles et aide les personnes ayant des problèmes liés au surnaturel. En parallèle de sa mission, le vampire torturé cherche une forme de rédemption.

J'ai vu Buffy et les vampires comme Angel, en entier.
Mais ce n'est pas de ça qu'on parle pour le moment.
Pour le moment, on parle d'une série qui parle de la condition féminine, des droits des femmes et qui fait allusion au non-respect de ces droits sur notre planète.

On parle de dérives sectaires, d'arguments religieux pour priver les femmes de leurs droits, de la complicité des autorités civiles.

Ce serait bien de ne pas faire dévier le sujet.

Le statue de la femme en Afghanistan est le pire que l'on peut trouver dans le monde entier.

Les talibans avaient promis de respecter le droit des femmes, ils ont vite fait de changer d'avis.

florence_yvonne a écrit:

Le statue de la femme en Afghanistan est le pire que l'on peut trouver dans le monde  entier.

Les talibans avaient promis de respecter le droit des femmes, ils ont vite fait de changer d'avis.

Bonsoir Florence_Yvonne,
Si tu donne carte blanche à des religieux, c'est toujours la même rengaine, ils en profitent un max.
Bonne nuit.
Paul.

Relgieux, subsantif : personne ayant fait des voeux de religion.
ça n'existe pas dans l'islam.

lhirondelle a écrit:

Relgieux, subsantif : personne ayant fait des voeux de religion.
ça n'existe pas dans l'islam.

Bonjour Lhirondelle,
Tu chipote, là, c'est un peu plus complexe d'après "Le Petit Robert en ligne"
Bonne fin de matinée.
Paul.

moi a écrit:

Salut Zoizeau

J’ai vu un film similaire il y quelques temps.

Je me disais, quelle drôle de créature sommes-nous,...inadaptées à notre environnement, si fragile.

Bonjour Moi,
C'est normal, nous sommes issus du règne animal, les prédateurs ne devaient pas avoir trop de mal pour croquer nos ancêtres.
Bonne après-midi.
Paul.

Paul Lyamide a écrit:

lhirondelle a écrit:

Relgieux, substantif : personne ayant fait des voeux de religion.
ça n'existe pas dans l'islam.

Bonjour Lhirondelle,
Tu chipote, là, c'est un peu plus complexe d'après "Le Petit Robert en ligne"
Bonne fin de matinée.
Paul.

Je ne chipote pas, je donne aux mots le sens qu'ils ont. D'ailleurs, selon le dico que tu cites :

Petit Robert a écrit:

nom Personne qui a prononcé des vœux dans un ordre monastique. ➙ moine, nonne, sœur. Une communauté de religieux, de religieuses

Spoiler:

lhirondelle a écrit:

Paul Lyamide a écrit:

lhirondelle a écrit:

Relgieux, substantif : personne ayant fait des voeux de religion.
ça n'existe pas dans l'islam.

Bonjour Lhirondelle,
Tu chipote, là, c'est un peu plus complexe d'après "Le Petit Robert en ligne"
Bonne fin de matinée.
Paul.

Je ne chipote pas, je donne aux mots le sens qu'ils ont. D'ailleurs, selon le dico que tu cites :

Petit Robert a écrit:

nom Personne qui a prononcé des vœux dans un ordre monastique. ➙ moine, nonne, sœur. Une communauté de religieux, de religieuses

Spoiler:

Bonjour Lhirondelle,
Il y a quatre définitions :

Bon après-midi.
Paul.

Ah désolée, mon cher Paul !
Je n'ai jamais parlé de la définition de l'adjectif. J'ai spécifié expressément en ayant aux caractères gras et/ ou soulignement que je parlais du substantif, du nom commun.

Donc un religieux, des religieux, nom commun précédé d'un article, n'a pas la même définition que religieux employé en tant qu'adjectif.

Un religieux peut être impie. Il y a eu des exemples récents d'abus de faiblesse, de viols etc.
Une personne religieuse n'a pas pour pour autant fait des voeux de religion.

Les Talibans sont religieux, dans ce sens qu'ils font leurs prières, mais ce ne sont pas des religieux.

Il n'y a pas à chipoter quand la charia est la loi, il ne peut pas y avoir de justice, d'égalité.

Il n'y a pas que les Talibans ou la charia.

J'ai donné des exemples qui se passent aux USA, chez des chrétiens ou qui s'affichent comme tels.
Le roman "Bénie soit Sixtine" brosse le portrait peu indulgent du milieu des catholiques traditionnalistes, en France.
Ce n'est pas mieux.

On peu aussi parler du da Vinci code.

Je ne vois pas le rapport.

RTBF a écrit:

Mais que raconte Bénie soit Sixtine, un titre qui, de prime abord, dirigerait l’esprit vers Rome ? Le récit débute en avril 2012, au cours d’une messe. Une messe "d’antan", la messe "tridentine" parce que remontant au Concile de Trente, au XVIe siècle, bref, la messe d’avant Vatican II… C’est le mariage d’Hugo et Marie-Sophie, deux familles qui s’unissent, deux familles de traditionalistes catholiques, bref, des intégristes !

Parmi les invités, Pierre-Louis Sue de la Garde est un jeune homme "élancé, solide, cheveux ras, nuque dégagée, le costume parfaitement taillé, bleu marine, les boutons à fleur de lys et le nœud papillon rouge-bordeaux"… Il n’échappe pas au regard de Sixtine, et, Dieu merci, c’est réciproque ! Madeleine, la mère du gendre idéal est "fille de Saint-Cyrien, épouse de Saint-Cyrien, mère de cinq garçons et de trois filles, grand-mère de sept petites têtes blondes, et responsable de la chorale au camp d’été pour jeunes des Frères de la Croix", un mouvement fondé en réaction au Concile Vatican II dans lequel est fort engagé Pierre-Louis.



De son côté, quelles que soient les taches éventuelles de la famille de Sixtine, l’une de ses sœurs a pris le voile et se nomme désormais sœur Thérèse de Jésus, de quoi rassurer Madeleine… Pour épouser Pierre-Louis et fonder une belle et grande famille, Sixtine devra abandonner ses études. La nuit de noces qui suivra le mariage des deux tourtereaux ne sera pas exactement ce à quoi Sixtine s’attendait, ce sera un véritable calvaire qui se répétera jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte d’un héritier.

Ce qui devrait être une bénédiction s’annonce pour elle comme un chemin de croix. Lorsque l’enfant naît, un beau garçon, Sixtine n’a pas voix au chapitre pour le choix du prénom, pas plus que pour celui de la date du baptême… Alors, Sixtine va se réveiller. Elle va se questionner au sujet de la sexualité, de la tendresse, de l’amour, de l’époux idéal, jusqu’à ce qu’un événement tragique la pousse à totalement ouvrir les yeux et à entrevoir une autre vérité.

https://www.rtbf.be/article/benie-soit-sixtine-un-magnifique-plaidoyer-pour-la-tolerance-et-la-liberte-10635607

Il y a une part autobiographique dans ce roman puisque l'autrice a été élevée dans ce milieu. Mais elle en est sortie à la fin de l'adolescence.

lhirondelle a écrit:

Je ne vois pas le rapport.

RTBF a écrit:

Mais que raconte Bénie soit Sixtine, un titre qui, de prime abord, dirigerait l’esprit vers Rome ? Le récit débute en avril 2012, au cours d’une messe. Une messe "d’antan", la messe "tridentine" parce que remontant au Concile de Trente, au XVIe siècle, bref, la messe d’avant Vatican II… C’est le mariage d’Hugo et Marie-Sophie, deux familles qui s’unissent, deux familles de traditionalistes catholiques, bref, des intégristes !

Parmi les invités, Pierre-Louis Sue de la Garde est un jeune homme "élancé, solide, cheveux ras, nuque dégagée, le costume parfaitement taillé, bleu marine, les boutons à fleur de lys et le nœud papillon rouge-bordeaux"… Il n’échappe pas au regard de Sixtine, et, Dieu merci, c’est réciproque ! Madeleine, la mère du gendre idéal est "fille de Saint-Cyrien, épouse de Saint-Cyrien, mère de cinq garçons et de trois filles, grand-mère de sept petites têtes blondes, et responsable de la chorale au camp d’été pour jeunes des Frères de la Croix", un mouvement fondé en réaction au Concile Vatican II dans lequel est fort engagé Pierre-Louis.



De son côté, quelles que soient les taches éventuelles de la famille de Sixtine, l’une de ses sœurs a pris le voile et se nomme désormais sœur Thérèse de Jésus, de quoi rassurer Madeleine… Pour épouser Pierre-Louis et fonder une belle et grande famille, Sixtine devra abandonner ses études. La nuit de noces qui suivra le mariage des deux tourtereaux ne sera pas exactement ce à quoi Sixtine s’attendait, ce sera un véritable calvaire qui se répétera jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte d’un héritier.

Ce qui devrait être une bénédiction s’annonce pour elle comme un chemin de croix. Lorsque l’enfant naît, un beau garçon, Sixtine n’a pas voix au chapitre pour le choix du prénom, pas plus que pour celui de la date du baptême… Alors, Sixtine va se réveiller. Elle va se questionner au sujet de la sexualité, de la tendresse, de l’amour, de l’époux idéal, jusqu’à ce qu’un événement tragique la pousse à totalement ouvrir les yeux et à entrevoir une autre vérité.

https://www.rtbf.be/article/benie-soit-sixtine-un-magnifique-plaidoyer-pour-la-tolerance-et-la-liberte-10635607

Il y a une part autobiographique dans ce roman puisque l'autrice a été élevée dans ce milieu. Mais elle en est sortie à la fin de l'adolescence.

Tu es sure ?

Non, je suis sucrée.

lhirondelle a écrit:

Non, je suis sucrée.

Bonsoir Lhirondelle,
Tu t'appelle Cannelle, comme dans la chanson de Pierre Antoine Muraccioli dit Antoine ?
Bonne soirée.
Paul.

La cannelle a un goût de cannelle pas un goût de sucre.
Fin, bref !
Tout ça pour dire que l'oppression des femmes, ça n'a pas seulement lieu chez les autres.
Je viens d'apprendre qu'au Minnesota, un violeur qui met sa victime enceinte ... a des droits parentaux.

lhirondelle a écrit:

La cannelle a un goût de cannelle pas un goût de sucre.
Fin, bref !
Tout ça pour dire que l'oppression des femmes, ça n'a pas seulement lieu chez les autres.
Je viens d'apprendre qu'au Minnesota, un violeur qui met sa victime enceinte ... a des droits parentaux.

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Bonjour Lhirondelle,
C'est à Antoine qu'il faut dire cela que la cannelle n'est pas sucrée, je n'y connais rien, je suis bien obligé de lui faire confiance ou de te faire confiance, quand aux aux USA c'est le pays de tous les excès.
Bon après-midi.
Paul.

Le sirop d'érable est sucré et bon pour la santé.