Le condamné à mort

Le président a refusé la grâce, quoique le condamné n'ai pas cessé de clamer son innocence. On le conduit à l'échafaud, on lui demande quelles sont ses dernières volontés:
- Finalement je ne suis pas mécontent de quitter un monde peuplé de gens comme vous, procureur qui allez vous vanter partout d'avoir obtenu ma tête, juge stupide imbu de sa fonction, et regardez moi tout cette foule venue pour assister à mon exécution.  Vous pourrissez le monde vous êtes tous des pauvres types, vous êtes tous déjà en enfer"
Le juge s'écria: " C'est bon, qu'on en finisse"! Et le soir il dinait avec des collègues en se racontant des histoire drôles.

Bah c'est pas certain que de l'autre côté le condamné connaisse la paix, en fait c'est comme ici.. on reste identique à soi-même, pourquoi changerait-on ? en vertu de quel tour de passe passe on deviendrait bon si on a été méchant ?

Je viens de lire Geveil par ailleurs!
Ce sujet a été développé dans un très grand film Le Juge et l'Assassin!
Bien que là le condamné soit réellement coupable!

Citation :

En 1893, Joseph Bouvier, ancien sergent d'infanterie réformé en raison de ses crises de violence, tire sur sa fiancée qui veut le quitter avant de retourner son arme contre lui. Elle survit et lui aussi, malgré les deux balles restées logées dans la tête. Esprit simple et exalté, nourri de slogans anarchistes, il devient vagabond à la suite de sa libération de l'asile où son geste l'avait conduit. Dès lors, parcourant la France à pied, il égorge et viole sur son chemin de jeunes bergers ou bergères.

S'intéressant à cette affaire, un juge de province, Émile Rousseau, a suivi patiemment Bouvier à la trace. Une fois l'assassin arrivé dans sa région, il obtient son arrestation sur la base d'un signalement composé à partir de témoignages. Si Bouvier pense qu'on va le soigner, Émile Rousseau, par arrivisme, s'efforce de ne pas croire à sa folie. Voyant dans cette affaire l'occasion unique d'une promotion, il instaure une relation de confiance avec Bouvier, base d'une mécanique huilée pour obtenir des aveux complets et sa condamnation à mort.Wiki

je ne suis pas mécontent de quitter un monde peuplé de gens comme vous, procureur qui allez vous vanter partout d'avoir obtenu ma tête.

Nous sommes en 1893 à la même date avait lieu l'Incendie du bazar de la Charité, où la haute aristocratie reignante a préféré condamner un "anarchiste" héros, plutot que reconnaitre l'erreur d'un de ses membre haut politicien (à voir sur TF1 même si c'est romancé!)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Bazar_de_la_Charit%C3%A9_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)

Citation :

je ne suis pas mécontent de quitter un monde peuplé de gens comme vous, procureur qui allez vous vanter partout d'avoir obtenu ma tête.

Tiens! Je ne savais pas qu'un réalisateur avait inventé cette réplique bien avant moi!

Ceci dit, Dédé, toi qui es militant de toujours, et qui voudrait un gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, comment penses-tu y arriver avec la foule qui vient assister à la mise à mort comme au spectacle?

Et bien, étant contre la peine de mort, , il est évident qu'il faut faire avec la population et ses dérives!
L'homme est ce qu'il est c'est pourquoi existe la démocratie.
Mais il ne faut pas tomber dans le pacifisme béat, du reste ceux qui entouraient la guillottine étaient soit fanatiques soit sado-maso, ce qui évidemment est contraire à la bonne entente entre les humains !

PS: Pour la réplique c'était la tienne bien sur, je ne faisais que te citer, mais il y a une explicatuon, me connaissant tu as du remarquer que je met les citations soit entre quote, soit entre guillemets, entre guillemets c'est lorsque je la partage entièrement, donc je la fait mienne!

L'anarchiste condamné pour le Bazar de la Charité est une fiction.

lhirondelle a écrit:

L'anarchiste condamné pour le Bazar de la Charité est une fiction.

Télé-Loisir précise:

Citation :

"La série suit beaucoup la piste de l’attentat anarchiste. C’est vrai que, dans les premières heures qui ont suivi le drame, la rumeur d’un tel attentat a circulé, explique Bruno Fuligni. Mais, dès le soir de l’incendie, les policiers savaient que c’était le cinématographe qui était à l’origine de la tragédie. Dans la réalité, il n’y a pas eu une aussi longue incertitude sur les causes du drame."

Bien sur, mais à cette époque là c'étaient la "bête à abattre" et il y avait la phobie des attentats anarchistes, tuer des aristocrates ne pouvait qu'être l'oeuvre de ces "loups" qui ont osés construire la commune en 71.

https://paris-luttes.info/8-novembre-1892-anarchistes-au-731

C'est ce que met en exergue le téléfilm de la une!

La série n'est pas la réalité.

lhirondelle a écrit:

La série n'est pas la réalité.

C'est ce que je précise!
Mais le contexte EST la réalité!

Vous avez fini de vous chamailler quand on parle  de problèmes aussi graves?  On s'en fout du contexte, etc.

Introduire un sujet "aussi grave" comme tu le fais avec un texte sortir d'on ne sait où, ce n'est pas un gage de sérieux.
Si tu parlais de vrais innocents condamnés à mort, avec de vrais procès foireux comme il en existe vraiment outre-Atlantique ?

lhirondelle... STP... .

Un texte sortie d'on ne sait où?
Mais de l'écrit de Geveil....il ne fait pas que de belles peintures, il intrduit de vrais sujet de société sous l'angle de la réflexion!
Merci vieux lion!

Le sujet n'est pas les procès foireux mais la relation entre le condamné et ses juges...
...entre l'assassin Vacher (Bouvier) et son juge arriviste du Juge et l'assassin.
...entre l'anarchie (l'anarchiste) et l'aristocrate arriviste du Bazar de la Charité

Tout est dans les rapport du "pauvre" et du "bourgeois", de l'innocent (sens de l'inculture) et le puissant!

geveil a écrit:

lhirondelle a écrit:

Introduire un sujet "aussi grave" comme tu le fais avec un texte sorti d'on ne sait où, ce n'est pas un gage de sérieux.

Mais Geveil est un imposteur qui se fait passer pour un croyant alors qu'il est athée jusqu'à la moelle des os

Le vieux Lion est d'une telle sagesse qu'il ne va même pas remuer un poil de sa moustache. Mais affirmer une telle "connerie", c'est vraiment très mal le connaître! Où est là-dedans le condamné à mort?

Merci de ton soutien, Robert, j'imagine une condamnation à Mort dans mon message d'introduction.

Ne sommes-nous pas tous condamnés à vivre jusqu'à ce que mort s'ensuive ?

Sinon, si je reprends la fiction qui a lancé le fil, ça illustre au moins pour moi le fait qu'on ne peut pas indéfiniment se cramponner à l'idée que telle catégorie humaine est intrinsèquement bonne et telle autre intrinsèquement méchante, qu'il s'agisse de parents et d'enfants, de gouvernants et de gouvernés, d'hommes et de femmes, et cetera et cetera.

il y a quelques matins (que vous puissiez le concevoir ou pas !) à peine avais-je ouvert les yeux que Jésus me murmurait à l'oreille " Julie tu vas mourir " ...
le problème c'est que selon ma connaissance et mon approche de ce genre de phénomène, si c'est le souhait de mon coeur : il va être exaucé :-(

On va tous mourir.
C'est la seule chose dont on est sûr dans la vie.

tchar a écrit:

Ne sommes-nous pas tous condamnés à vivre jusqu'à ce que mort s'ensuive ?

Sinon, si je reprends la fiction qui a lancé le fil, ça illustre au moins pour moi le fait qu'on ne peut pas indéfiniment se cramponner à l'idée que telle catégorie humaine est intrinsèquement bonne et telle autre intrinsèquement méchante, qu'il s'agisse de parents et d'enfants, de gouvernants et de gouvernés, d'hommes et de femmes, et cetera et cetera.

Bien évidemment, Tchar, est-ce que ça ne plaide pas contre la peine de mort?

Hélas mon père me l'a dit : "on ne meurt pas comme ça..."
Le Seigneur voit plus grand que notre coeur et heureusement, non ?

Loganj a écrit:

geveil a écrit:

lhirondelle a écrit:

Introduire un sujet "aussi grave" comme tu le fais avec un texte sorti d'on ne sait où, ce n'est pas un gage de sérieux.

Mais Geveil est un imposteur qui se fait passer pour un croyant alors qu'il est athée jusqu'à la moelle des os

Qu'est-ce que te racontes là, camarade ? Geveil, ch'est un bon copain à mi.

Le gorille Georges Brassens (extrait)

Ce serait extraordinaire,
Et, pour tout dire, inespéré !" ;
Le juge pensait, impassible :
"Qu'on me prenn’ pour une guenon,
C'est complètement impossible..."
La suite lui prouva que non !
Gare au gorille !...

Supposez que l'un de vous puisse être,
Comme le singe, obligé de
Violer un juge ou une ancêtre,
Lequel choisirait-il des deux ?
Qu'une alternative pareille,
Un de ces quatre jours, m'échoie,
C'est, j'en suis convaincu, la vieille
Qui sera l'objet de mon choix !
Gare au gorille !...

Mais, par malheur, si le gorille
Aux jeux de l'amour vaut son prix,
On sait qu'en revanche il ne brille
Ni par le goût ni par l'esprit.
Lors, au lieu d'opter pour la vieille,
Comme l'aurait fait n'importe qui,
Il saisit le juge à l'oreille
Et l'entraîna dans un maquis !
Gare au gorille !...

La suite serait délectable,
Malheureusement, je ne peux
Pas la dire, et c'est regrettable,
Ça nous aurait fait rire un peu ;
Car le juge, au moment suprême,
Criait : "Maman !", pleurait beaucoup,
Comme l'homme auquel, le jour même,
Il avait fait trancher le cou.

Hannah a écrit:

il y a quelques matins (que vous puissiez le concevoir ou pas !) à peine avais-je ouvert les yeux que Jésus me murmurait à l'oreille " Julie tu vas mourir " ...
le problème c'est que selon ma connaissance et mon approche de ce genre de phénomène, si c'est le souhait de mon coeur : il va être exaucé :-(

Une Julie avec un si joli sourire! Et qui vous annonce les pires choses! Mais c'est un blasphème! Et qui vous dit que Dieu, dans son infinie bonté et son humour inégalable, n'a pas conditionné l'instant de la mort à un gigantesque orgasme!
Si vous êtes vieux comme je le suis, vous serez surpris de revivre des moments que vous aviez depuis longtemps oubliés...

Des fois, je me réveille en me disant, encore un jour sans elle.

robert21 a écrit:

Et qui vous dit que Dieu, dans son infinie bonté et son humour inégalable, n'a pas conditionné l'instant de la mort à un gigantesque orgasme!

Paraîtrait même que c'est le plus merveilleux jamais vécu, et qui dure, dure, dure...

Quoi qu'il en soit et placébo ou autre, reste que ce pourrait être là une façon d'accueillir la mort avec le sourire... Je dirais alors que ''mourir en beauté, cela traduit le caractère orgasmique de la mort.'' Épectase-surprise...

Où l'orgasme est comparé à une petite mort : ''À l’époque d’Ambroise Paré, père de la chirurgie moderne, on désigna alors l’orgasme comme une petite mort de par le court évanouissement ou les frissons qu’il peut provoquer.'' ICI