Marlène Schiappa renforce la lutte contre les dérives sectaires

140 000 personnes touchées par les dérives sectaires dont 90 000 enfants et de nouveaux phénomènes inquiétants. Face à la recrudescence de dérives sectaires, la ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur chargée de la Citoyenneté, a confié le 12 octobre dernier une mission sur les nouvelles tendances, à l’aune de la crise sanitaire.
Marlène Schiappa renforce la protection des personnes vulnérables en mobilisant l’ensemble des forces contre les violences et l’emprise sectaire :

Une magistrate est nommée à la tête de la Miviludes, auprès du SG-CIPDR : Hanène Romdhane, magistrate qui dispose d’une excellente connaissance du terrain.
Un conseil d’orientation de la Miviludes, composé des représentants des ministères, d’experts, de parlementaires et d’associations sera installé prochainement auprès de la ministre : Georges Fenech, la psychiatre Marie-France Hirigoyen, le sociologue Gérald Bronner, la philosophe Cynthia Fleury, Joséphine Cesbron de l’UNADFI, …
Une circulaire de mobilisation est adressée aux préfets afin de :
Sensibiliser et former leurs personnels via les ressources nationales ou associations locales ;
Mobiliser les instances locales de pilotage des politiques de sécurité autour de la lutte contre les dérives sectaires (états-majors de sécurité, CLIR, groupe de travail dérives sectaires du conseil départemental de prévention de la délinquance)
Systématiser les signalements aux autorités judiciaires (article 40)
Veuillez trouver, ci-joint, l’état des lieux du rapport sur les nouvelles tendances des dérives sectaires (ainsi qu’une synthèse) réalisé à la demande de Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, en charge de la Citoyenneté par la direction générale de la police nationale (DGPN), la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) et le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR).

Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

C'est bien de se préoccuper mais le plus souvent, la démarche judiciaire aboutit à l'échec.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Dans le cas de ce carmel, il n'y a pas de délit.

Agathos a écrit:

Dans le cas de ce carmel, il n'y a pas de délit.

Le fait est que les dénonciations fallacieuses existent aussi dans ce domaine.

Mais il y a aussi des affaires de gens qui vont dans un couvent pour une retraite de quelques jours et y restent des années, pas forcément par choix personnel.

Si elles sont retenues, la famille s'en aperçoit.

Entre se faire séquestrer d'office contre sa volonté et rester sur décision vraiment personnelle, il y a toutes sortes d'intermédiaires, de pressions et manipulations plus ou moins poussées. Et après un lavage de cerveau abouti on se sent bien et on ne se plaint pas.

Et les couvents, sans même parler de l'Opus Dei et autres émanations infernales de l'ECR, ont besoin de maintenir un certain effectif pour être viables. Bref, c'est là encore à apprécier au cas par cas.

Pour avoir des effectifs suffisants, on les regroupe.

Et le supérieur ou la supérieure de l'établissement qui n'arrive pas à retenir ses ouailles a l'air malin. Nierais-tu qu'il puisse y avoir, dans des couvents particuliers, les mêmes choses que chez Moon ou à l'Opus Dei ?

Puisqu'on parle d'un carmel, Jean de la Croix, réformateur des carmes, a été pendant plusieurs mois séquestré dans le placard à balais d'un de ces établissements, avant de s'évader, à Cordoue.

tchar a écrit:

Et le supérieur ou la supérieure de l'établissement qui n'arrive pas à retenir ses ouailles a l'air malin. Nierais-tu qu'il puisse y avoir, dans des couvents particuliers, les mêmes choses que chez Moon ou à l'Opus Dei ?

La secte Moon est en décrépitude depuis la mort de son fondateur.

Quant à l'Opus Dei, c'est une organisation séculière en lien avec des laïcs.

Citation :

Puisqu'on parle d'un carmel, Jean de la Croix, réformateur des carmes, a été pendant plusieurs mois séquestré dans le placard à balais d'un de ces établissements, avant de s'évader, à Cordoue.

Tes informations (si c'est vrai) ne sont pas fraîches.

Agathos a écrit:

tchar a écrit:

Et le supérieur ou la supérieure de l'établissement qui n'arrive pas à retenir ses ouailles a l'air malin. Nierais-tu qu'il puisse y avoir, dans des couvents particuliers, les mêmes choses que chez Moon ou à l'Opus Dei ?

La secte Moon est en décrépitude depuis la mort de son fondateur.
Quant à l'Opus Dei, c'est une organisation séculière en lien avec des laïcs.

Peu importe, tu n'as pas répondu.

Avant de prononcer ses voeux, il y a une période probatoire.

Alors tu penses bien qu'on ne va pas retenir quelqu'un qui ne sent pas à sa place dans un couvent.

Agathos a écrit:

Avant de prononcer ses voeux, il y a une période probatoire.
Alors tu penses bien qu'on ne va pas retenir quelqu'un qui ne sent pas à sa place dans un couvent.

C'est le principe. On signale des exceptions, graves. Je ne dis rien de plus, n'ayant pas tout de suite des références sous la main. Et encore une fois, après un lavage de cerveau (et c'est ce dont il est question, que ce soit vrai ou faux) on se sent parfaitement à sa place.

Une secte a besoin d'effectifs.

Mais l'Eglise a besoin de prêtres et non de moniales.

Dans le cas de ce carmel, il y a eu non-lieu. Mais je suis très bien placée pour savoir qu'il y a dérive sectaire et emprise, puisque je connais personnellement la supérieure et que j'ai fait les frais de son déséquilibre psychique.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

D'autres témoignages : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

tchar a écrit:

Puisqu'on parle d'un carmel, Jean de la Croix, réformateur des carmes, a été pendant plusieurs mois séquestré dans le placard à balais d'un de ces établissements, avant de s'évader, à Cordoue.

À Tolède
C'était dans le cadre d'un conflit avec les opposants à la réforme qui s'amorçait dans l'ordre.

lhirondelle a écrit:

À Tolède

Au temps, autant, ôtant pour moi (il manque un smiley pour ce genre de situation).

Dans l'école Sainte Marthe (oui, je donne le nom) à Pézenas dans l'Hérault où j'étais scolarisée, la mère supérieur était sadique et méchante, elle se complaisait dans des punissions très cruelles pour vraiment pas grand chose, exemple, elle m'a enfermé pendant une heure dans le noir de la cave. j'avais huit ou neuf ans.