Le totalitarisme

Moi je suis pour et contre.

Je m'explique.

Prenez Fidel Castro, c'était, dit on un dictateur.

Mais pour moi il était évident qu'il fasse régner l'ordre car les débordements à Cuba étaient ingérables, et les gens aimaient leur président, ils ne le considéraient pas comme un dictateur mais comme le père de cette nation qui menait d'une main de fer ses administrés afin que meure la criminalité.

Ne pas oublier que les plus grandes facultés du monde se trouvent à Cuba.

Mais prenez cet autre dictateur : Franco, le roi d'Espagne.

Lui par exemple faisait régner la terreur, non pas qu'il agissait comme pour protéger ses administrés mais pour les tenir en bride serrée afin qu'ils lui soit soumis au doigt et à l'oeil, car son but était de vivre avec le moins d'effort possible, sa police elle était là pour faire peur et lui pendant ce temps, il prenait à coeur de festoyer, et de vivre pénard.

Donc cela dépend de la nature des gens, lorsqu'ils sont des gens convenables il ne faut pas les terroriser, mais lorsqu'il s'agit de forcenés et criminels là il faut leur tenir la bride serrée.

Qu'en pensez vous ?

On y va droit dedans et aussi dans le mur .

Loganj a écrit:

On y va droit dedans et aussi dans le mur .

Puisqu'il n'y a pour moi que la Bible qui soit au centre, je vais te dire comment D.IEU a prescrit les conditions de vie en société.

D.IEU nous dit par la Bible qu'il faut vivre en communauté où chacun aura mis ses biens pour elle.

C'est du communisme mais pas du communisme tel que l'URSS, mais du communisme qui assure à chacun des hommes plus que le minimum vital, à savoir l'aisance matérielle mais à égalité pour tous.

C'est le principe des Kibboutz en Israël.

Le monde a l'inverse est en pleine injustice, la profusion est pour les gens que certains appellent "nantis" alors qu'en fait l'argent n'assure pas plus de bonheur que cela et les "esclaves" à la solde des nantis qui ne savent pas comment joindre les deux bouts.

Le problème est que l'église catholique qui connait ce que D.IEU voulait pour notre société elle a vécu comme "une nantie" elle même alors on peut dire qu'elle a tout faux sur toute la ligne.

Nous sommes dans un étau, pressé comme des citrons, et bienheureux ceux qui ont un travail rémunérateur car malgré qu'ils ne soient pas libres dans leur tête car il y a les factures à payer comme tout le monde, que dire de ceux qui sont stressés à l'idée qu'ils n'auront même pas un euro pour un morceau de pain alors qu'arrive la fin du mois.

Je pense toujours en Chrétienne car mon moteur c'est ma foi et si tous les chrétiens avaient exercé leur foi selon les prescriptions de D.IEU il n'y aurait pas eu tant d'injustice sociale.

Le concept de totalitarisme a été lancé en Italie pour qualifier le régime de Mussolini (Giovanni Amendola, qui avait le premier lancé l'adjectif "totalitario" a été massacré par les sbires du régime, ce qui n'a pas empêché Mussolini de reprendre l'adjectif à son compte).

Et puis il y a eu le stalinisme et le nazisme. On s'est rendu compte que les régimes les plus violents, les plus agressifs et les plus oppresseurs n'étaient pas motivés par l'avidité de leurs dirigeants mais par une idéologie. Hannah Arendt a théorisé ça. Ca demande quelques ajustements. Voir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Aujourd'hui, la menace vient plutôt de l'islamisme, voir Iran, Afghanistan.

Le totalitarisme, qui est la violence, est toujours exercé aux dépends des plus faibles, et il est contraire à l'esprit de Dieu, qui est amour.
Le totalitarisme apparaît comme une tentation dans des époques où les hommes n'arrivent pas à résoudre leurs problèmes par la volonté collective, parce qu'ils n'ont pas le courage de prendre en main leur destin, de faire face à leurs problèmes.
Ils recourent ainsi à la violence pour compenser leurs faiblesses morales, le totalitarisme est une expression de la faiblesse de la volonté et de l'action.

bluenote a écrit:

Le totalitarisme, qui est la violence, est toujours exercé aux dépends des plus faibles.

Non. Les Juifs n'étaient pas particulièrement "faibles" en Allemagne (pas non plus aussi "forts" que le prétendaient les antisémites du temps, certes). Les koulaks, liquidés par millions sous Staline, étaient a priori les paysans les plus productifs et les plus prospères. Au Cambodge, sous les Khmers Rouges, on a liquidé en priorité les gens instruits, qui ne sont généralement pas les plus "faibles" (au point que quand ils se sont trouvés en guerre contre le Vietnam et que la Chine leur a fourni des tanks, ils n'avaient pas assez de gens sachant lire pour les utiliser, car il faut savoir lire pour conduire un tank). Même chose, en gros, chez les talibans, et cetera.

Le regard historique n'est pas toujours objectif.
Si les personnes visées par le totalitarisme sont en mesure d'être opprimées, c'est parce qu'elles sont fragiles par définition, puisqu'elles n'ont pas la capacité d'être protégées par la communauté.

bluenote a écrit:

Le regard historique n'est pas toujours objectif.
Si les personnes visées par le totalitarisme sont en mesure d'être opprimées, c'est parce qu'elles sont fragiles par définition, puisqu'elles n'ont pas la capacité d'être protégées par la communauté.

Alors tout le monde est "fragile par définition", c'est une question de rapport de force du moment et un rapport de force est toujours instable. Et donc le constat n'apporte rigoureusement rien. Les nazis ont aussi été "fragiles" après leur défaite, sans parler de leurs collabos ou supposés tels dans d'autres pays. En France, sous l'occupation, des gens ont dénoncé des Juifs qui se cachaient, en signant. On a donc pu les retrouver à la libération, et ils ont payé cher (enfin, on ne va pas les plaindre, détails de cette histoire : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

À côté du totalitarisme religieux qui fait parler de lui en Afghanistan, mais pas que, il y a les états népotiques dont nos médias oublient presque l'existence, sauf le temps d'un docu qui passe bien tard le soir.
Comme l'Azerbaïdjan par exemple où tout une famille s'enrichit sur le dos du peuple.

lhirondelle a écrit:

Comme l'Azerbaïdjan par exemple où tout une famille s'enrichit sur le dos du peuple.

Ce n'est plus du totalitarisme. C'est du despotisme. Staline, Hitler, Mao, Pol Pot, Khomeiny, ne s'enrichissaient pas sur le dos du peuple, en tout cas pas plus que la moyenne des chefs d'état. Leur dangerosité était ailleurs.

Est ce que l'on pourrait verrouiller ce sujet au nom du totalitarisme ?

prisca a écrit:

Est ce que l'on pourrait verrouiller ce sujet au nom du totalitarisme ?

Tu te sens concernée ?

Comment peut-on être "pour" un système politique anti-démocratique ?
Ça me dépasse !
Pourtant, ça existe.

Lary Golade a écrit:

Comment peut-on être "pour" un système politique anti-démocratique ?
Ça me dépasse !
Pourtant, ça existe.

"La démocratie est le pire régime politique, à l'exception de tous les autres" (Winston Churchill).

Il y a des gens qui ne supportent pas la contradiction.

La démocratie pose aussi la question de l'auto-détermination des peuples.
Même dans notre Europe, on voit ressurgir des volontés régionalistes voire indépendantistes.
Imaginons que l'Ecosse fasse sécession et veuille rejoindre l'Europe en pied de nez à leurs voisins anglais ...

Le sujet, c'est le totalitarisme !
Quelques réflexions personnelles ICI.