Supposons que vous avez quelques valeurs dans vos mains, ou bien des vérités dans votre esprit.
Vous savez aussi que ces valeurs et vérités sauveront la vie de l'autre ou du prochain.
Deux possibilités s'offrent à vous. Soit vous gardez ces trésors pour sauvegarder votre vie,
ainsi les autres mourront ou vous les donner à ceux-ci impliquant directement votre mort.
Si vous gardez ces vérités, vous sauverez votre vie et votre "Je" sera absolu.
Mais votre "Je" devient futile parce qu'il n'y aura personne de vos proches qui pourront vous dire "Tu".
Donc, le "Je" sera, sans raison d'Être. Si vous donnez ces valeurs et vérités à votre prochain, vous mourrez.
Mais les autres pourront vous dire "Tu" par votre sacrifice, parce que vous leur avez sauvé la vie.
En fait votre vie ne sera pas perdue. Vous renaîtrez, non-pas de l'eau mais de l'Esprit et votre raison d'Être
sera nécessaire malgré vous, parce que vos proches et leur descendance se souviendront de vous.
Ils vous aimeront indépendamment du temps qui passe.
Ce modèle reste toujours émergeant, de la Genèse en passant par Jésus, jusqu'à qu'à la fin des temps.
Avant le temps, le « Je »(Dieu) est sans raison d’Être.
Durant le temps, nous pouvons lui dire « Tu » étant notre raison d’être.
Après le temps, l’homme sera parce que nous serons sa raison d’Être.