USA droit à l'avortement menacé

RTBF a écrit:

Au lendemain de l'extraordinaire fuite d'un projet de décision de la Cour suprême revenant sur le droit à l'avortement, la cour suprême elle-même confirme dans un communiqué que le document est "authentique" mais pas "final". Le chef de la Cour suprême américaine ordonne par ailleurs une "enquête" sur l'origine de la fuite.

"Toute une série" d'autres droits pourraient également être menacés, avertit Joe Biden. Le président américain a appelé directement les Américains à défendre l'IVG dans les urnes lors des prochaines élections.

"Je crois que le droit des femmes à choisir est fondamental", a-t-il rappelé dans un communiqué, appelant les électeurs à "choisir des candidats favorables" au droit d'avorter lors des élections de mi-mandat en novembre, au cours desquelles le camp au pouvoir est traditionnellement défait.

Certains états ont déjà restreint le droit à l'avortement en réduisant le terme dans lequel il devait se produire à une durée ridicule.

France 24 a écrit:

Le gouverneur de l'Oklahoma a signé, mardi, une loi votée par le parlement de l'État conservateur du sud des États-Unis qui interdit l'avortement après six semaines de grossesse. Cette ratification intervient alors que la Cour suprême semble vouloir revenir sur ce droit au niveau fédéral.

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Depuis 1973, le droit à l'avortement est garanti partout, considéré comme inscrit dans la constitution.
Depuis que Trump a nommé des juges républicains et conservateurs, ce droit est remis en question.
Si cette modification devait advenir, chaque état pourrait choisir de l'autoriser ou non.
Dès à présent, une sorte de tourisme médical s'est instauré : quand on ne peut pas avorter dans un état, on se rend dans le voisin où c'est possible.
Mais cela a un coût.

Je crains le retour des avorteuses d'arrière-cuisine et de leurs aiguilles à tricoter.

Les Etats-Unis sont un pays où la religion a un peu trop à dire dans des décisions purement civiles.