Les USA marchent à reculons

Je vois que le sujet passionne. C'est vrai que les USA, ce n'est pas Fhhhrance, centre de l'univers

De grandes entreprises (Disney, Meta, etc.) ont déclaré qu'elles prendraient en charge les frais de leurs employées désireuses d'avorter et obligées d'aller faire ça ailleurs. Mais les autres ?
La petite serveuse au fond de son restoroute, celle que l'on voit apporter le café aux bonshommes en chemise à carreaux dans les films et les séries, elle doit compter sur ses pourboires?

Certaines cliniques qui pratiquaient des avortements ferment. Elles feraient mieux de rester ouvertes et d'organiser des services de transport en car.

Les béni-oui-oui louent Notre Seigneur pour "tous les enfants qu'on ne tuera plus", ils feraient mieux de prier pour toutes les femmes qui mourront de septicémie après avoir eu recours à la bonne vieille aiguille à tricoter.
Sans compter qu'aux USA les adoptions ressemblent plus à un marché où on se comporte avec les gosses comme on va chercher un chien au refuge et où l'y ramène quand il ne plait plus.


Autre fait reluisant que les vieux bonzes de la Cour Suprême ont à leur actif : révoquer une loi de l'état de NY qui datait de presque cent ans et qui limitait le port d'arme.

LLB a écrit:

La Cour suprême des Etats-Unis a invalidé jeudi une loi de l'Etat de New York sur le port d'armes, consacrant au passage le droit des Américains à sortir armés de leur domicile.

Concrètement, elle porte sur une loi qui limite depuis 1913 la délivrance de permis de port d'armes dissimulées aux personnes ayant des raisons de croire qu'elles pourront avoir à se défendre, par exemple en raison de leur métier ou de menaces les visant.

Elle avait été contestée en justice par deux propriétaires d'armes à feu, qui s'étaient vu refuser des permis, et une filiale de la NRA.

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Je vous laisse l'avortement et je garde l'euthanasie.

Ça veut dire quoi, ça "je vous laisse l'avortement" ? !
Tu as au moins compris de quoi on parle ?

C'est un avis personnel, je suis contre l'avortement et pour l'euthanasie.

Donc dans ce cas-ci, il aurait fallu risquer la vie de la mère tant que le foetus vivait ?

Citation :

Une Américaine enceinte, qui craignait pour sa vie après s'être vue refuser un avortement à Malte alors que son bébé était condamné, a été transférée en Espagne où elle est «hors de danger», a annoncé vendredi 24 juin son compagnon.

Andrea Prudente, 38 ans, était en vacances sur l'île méditerranéenne lorsqu'elle a perdu les eaux après un fort saignement durant sa 16e semaine de grossesse. Le bébé n'avait aucune chance de survivre, mais les médecins ont refusé d'intervenir à cause de l'interdiction totale de l'avortement à Malte. «L'évacuation médicale nous a permis de nous rendre en toute sécurité en Espagne où Andrea est hors de danger et reçoit enfin les soins médicaux et le traitement qui lui ont été refusés à Malte», a déclaré son conjoint, Jay Weeldreyer, à l'AFP. «Maintenant qu'elle est enfin hors de danger, il y a des cascades d'émotions mélangées qui arrivent par vagues», a-t-il confié, faisant part de leur «chagrin».

«Pile ou face avec la vie de la mère»
Dans un entretien téléphonique mercredi à l'AFP, il avait condamné le traitement «insensible» et «cruel» de sa conjointe après son hospitalisation. Les examens avaient montré que le placenta s'était partiellement détaché de l'utérus et que le bébé ne pouvait pas survivre, faute de liquide amniotique. Mais les médecins avaient refusé d'intervenir, attendant qu'elle fasse une fausse couche naturelle, que les battements de cœur du bébé s'arrêtent ou «qu'elle ait une infection potentiellement mortelle» qui les inciterait à agir, selon Jay Weeldreyer. Pour lui, les médecins ont «joué à pile ou face avec la vie de la mère». Andrea Prudente est «faible et épuisée, soulagée et en deuil», a indiqué l'avocate du couple, Lara Dimitrijevic, dans un message publié sur les réseaux sociaux.

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Tu préfères la solution des aiguilles à tricoter ou celle des cintres en métal ?
Vive les septicémies !

Ce n'est pas parce que des femmes ont la possibilité de mettre un terme à une grossesse non-désirée dans des conditions d'hygiène sûres qu'on les encourage à le faire à la légère.

Ce n'est pas que je sois "pour" l'avortement. Je suis pour que les femmes qui y ont recours le fassent sans se mettre en danger.

Au fait, savais-tu que beaucoup de femmes conçoivent des embryons qui ne survivront pas et qu'elles n'en auront jamais conscience ?

Bonjour à toutes et tous,
Ha la bonne vieille nostalgie des vieux machos accrochés à leurs crucifix qui souhaitent que revienne le bon temps (pour eux) où les femmes mourraient en couches ! C'est pour cela qu'il faut être vigilants, on l'a bien vu en Hongrie et en Pologne, tout est bon pour revenir sur les droits des femmes et des LGBT+. il faut 10 ans environs pour que ce qui se passe aux USA arrive en France et la Marine est déjà en embuscade pour 2027.
Bonne après-midi.
Paul.

lhirondelle a écrit:

Donc dans ce cas-ci, il aurait fallu risquer la vie de la mère tant que le foetus vivait ?

Citation :

Une Américaine enceinte, qui craignait pour sa vie après s'être vue refuser un avortement à Malte alors que son bébé était condamné, a été transférée en Espagne où elle est «hors de danger», a annoncé vendredi 24 juin son compagnon.

Andrea Prudente, 38 ans, était en vacances sur l'île méditerranéenne lorsqu'elle a perdu les eaux après un fort saignement durant sa 16e semaine de grossesse. Le bébé n'avait aucune chance de survivre, mais les médecins ont refusé d'intervenir à cause de l'interdiction totale de l'avortement à Malte. «L'évacuation médicale nous a permis de nous rendre en toute sécurité en Espagne où Andrea est hors de danger et reçoit enfin les soins médicaux et le traitement qui lui ont été refusés à Malte», a déclaré son conjoint, Jay Weeldreyer, à l'AFP. «Maintenant qu'elle est enfin hors de danger, il y a des cascades d'émotions mélangées qui arrivent par vagues», a-t-il confié, faisant part de leur «chagrin».

«Pile ou face avec la vie de la mère»
Dans un entretien téléphonique mercredi à l'AFP, il avait condamné le traitement «insensible» et «cruel» de sa conjointe après son hospitalisation. Les examens avaient montré que le placenta s'était partiellement détaché de l'utérus et que le bébé ne pouvait pas survivre, faute de liquide amniotique. Mais les médecins avaient refusé d'intervenir, attendant qu'elle fasse une fausse couche naturelle, que les battements de cœur du bébé s'arrêtent ou «qu'elle ait une infection potentiellement mortelle» qui les inciterait à agir, selon Jay Weeldreyer. Pour lui, les médecins ont «joué à pile ou face avec la vie de la mère». Andrea Prudente est «faible et épuisée, soulagée et en deuil», a indiqué l'avocate du couple, Lara Dimitrijevic, dans un message publié sur les réseaux sociaux.

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Tu préfères la solution des aiguilles à tricoter ou celle des cintres en métal ?
Vive les septicémies !

Ce n'est pas parce que des femmes ont la possibilité de mettre un terme à une grossesse non-désirée dans des conditions d'hygiène sûres qu'on les encourage à le faire à la légère.

Ce n'est pas que je sois "pour" l'avortement. Je suis pour que les femmes qui y ont recours le fassent sans se mettre en danger.

Au fait, savais-tu que beaucoup de femmes conçoivent des embryons qui ne survivront pas et qu'elles n'en auront jamais conscience ?

Beaucoup de fausses-couches ont lieux pendant le premier trimestre de la grossesse, car l'enfant n'est pas viable, c'est l'organisme qui provoque cette fin de grossesse, la femme ne saura jamais qu'elle a été enceinte, elle pensera juste avoir des règles plus abondantes que d'habitude.

Paul Lyamide a écrit:

Bonjour à toutes et tous,
Ha la bonne vieille nostalgie des vieux machos accrochés à leurs crucifix

Dans la bible belt, c'est plutôt à la bible.

Paul Lyamide a écrit:

on l'a bien vu en Hongrie et en Pologne, tout est bon pour revenir sur les droits des femmes et des LGBT+. il faut 10 ans environs pour que ce qui se passe aux USA arrive en France et la Marine est déjà en embuscade pour 2027.
Bonne après-midi.
Paul.

La Pologne et la Hongrie n'ont pas compris le principe de séparer le sabre du goupillon.
Ce n'est pas le cas de la France où la république est une Eglise sans Dieu dont le Président est le pape. Il y a une tradition bien ancrée de séparation de l'Eglise et de l'Etat.
La loi Veil a été votée par les parlementaires, représentant du peuple.

Aux USA, ce sont les juges de la Cour Suprême qui ont décidé. Ils sont nommés et non élus.
Ils sont censés être a-politiques, au-dessus de la mêlée, mais dans les faits concrets, ceux nommés par Trompette, sont archi-conservateurs et fondamentalistes. On ne peut pas les démettre de leurs fonctions.
Donc, ce sera au gouvernement de chaque état de légiférer.

TF1 a écrit:

a Cour suprême des États-Unis a enterré l'arrêt qui garantissait le droit des Américaines à avorter.
Une décision sans précédent, qui illustre le virage ultra-conservateur du sommet du pouvoir judiciaire.
Les explications de Nicole Bacharan, spécialiste des États-Unis.
Une volte-face historique. La Cour suprême a enterré, vendredi 24 juin, le droit constitutionnel à l'avortement, permettant à une poignée d'États de bannir immédiatement les interruptions de grossesse sur leur sol. Les neuf juges qui siègent – à vie – dans ce tribunal, sommet du pouvoir judiciaire aux États-Unis, pourraient révolutionner un peu plus la société américaine : forte d'une claire majorité conservatrice, la Cour pourrait revenir ces prochains mois sur d'autres droits, comme le mariage pour tous ou la contraception. Une "toute puissance" que décrypte pour TF1info Nicole Bacharan, historienne et politologue spécialiste des États-Unis.

La Cour suprême serait-elle plus puissante que le président des États-Unis ?

Dans le cas présent, oui. Cela dépend des sujets, mais il y a des domaines où, à l'évidence, la Cour suprême prime. Il y a aux États-Unis un système de séparation des pouvoirs en trois branches, comme c'est le cas en France. Mais l'étendue du pouvoir de chacune d'entre elles n'est pas le même. Rappelons que les États-Unis sont un pays de juristes, avec l'héritage du Common law britannique. Le rôle des tribunaux est plus fort qu'en France.

Joe Biden n'a donc aucun recours face à leurs décisions ?

Pas vraiment. Il y a depuis quelques jours une frénésie chez les juristes américains pour tenter de trouver une solution, qui pourrait être une loi fédérale sur l'avortement. Mais son utilité n'est pas établie, car la question des droits individuels passe par un amendement constitutionnel. C'est ce qu'il s'était passé après la guerre de Sécession : Abraham Lincoln avait proclamé la libération des esclaves. Mais il était inquiet qu'un président, ou un Congrès postérieur, puisse revenir sur cette décision. C'est pour cela qu'il avait bataillé pour faire passer les 13 et 14e amendements, qui établissent de manière définitive la liberté des esclaves, la Constitution étant la base sur laquelle se fondent les tribunaux et donc la Cour Suprême.

On pourrait espérer que Joe Biden bataille pour imposer le droit à l'avortement à travers un amendement dans la Constitution. La Cour suprême ne pourrait donc s'opposer à ce droit. Ceci dit, on reproche depuis une semaine à Joe Biden de ne pas se bagarrer assez. La réalité est qu'il n'a pas les voix au Congrès pour pousser un amendement à la Constitution.

Ce qui est étonnant c'est que l'abrogation de cette loi qui ne vise pas seulement l'accès à l'avortement, mais aussi au respect de la vie privée et qui pourrait remettre en question le mariage pour tous, pourrait entraîner une législation dans certains Etats anti-avortement, qui contreviendrait au XIVe amendement.

La cours suprême des UA est plus puissante que le président, quand elle veut interdire l'avortement, elle le fait, quand elle veut légaliser la vente libres des armes a feu, elle le fait et le président n'y peut rien.

En fait, la Cour Suprême n'a pas interdit l'avortement, elle a permis aux différents Etats de le faire.
Vingt-deux Etats l'ont déjà fait.

florence_yvonne a écrit:

C'est un avis personnel, je suis contre l'avortement et pour l'euthanasie.

j’ai aussi de la peine avec certaines formes davortement comme celle concernant les fœtus handicapés.
Car je connais pleins de trisomiques qui sont heureux de vivre .

lhirondelle a écrit:

Donc dans ce cas-ci, il aurait fallu risquer la vie de la mère tant que le foetus vivait ?

Citation :

Une Américaine enceinte, qui craignait pour sa vie après s'être vue refuser un avortement à Malte alors que son bébé était condamné, a été transférée en Espagne où elle est «hors de danger», a annoncé vendredi 24 juin son compagnon.

Andrea Prudente, 38 ans, était en vacances sur l'île méditerranéenne lorsqu'elle a perdu les eaux après un fort saignement durant sa 16e semaine de grossesse. Le bébé n'avait aucune chance de survivre, mais les médecins ont refusé d'intervenir à cause de l'interdiction totale de l'avortement à Malte. «L'évacuation médicale nous a permis de nous rendre en toute sécurité en Espagne où Andrea est hors de danger et reçoit enfin les soins médicaux et le traitement qui lui ont été refusés à Malte», a déclaré son conjoint, Jay Weeldreyer, à l'AFP. «Maintenant qu'elle est enfin hors de danger, il y a des cascades d'émotions mélangées qui arrivent par vagues», a-t-il confié, faisant part de leur «chagrin».

«Pile ou face avec la vie de la mère»
Dans un entretien téléphonique mercredi à l'AFP, il avait condamné le traitement «insensible» et «cruel» de sa conjointe après son hospitalisation. Les examens avaient montré que le placenta s'était partiellement détaché de l'utérus et que le bébé ne pouvait pas survivre, faute de liquide amniotique. Mais les médecins avaient refusé d'intervenir, attendant qu'elle fasse une fausse couche naturelle, que les battements de cœur du bébé s'arrêtent ou «qu'elle ait une infection potentiellement mortelle» qui les inciterait à agir, selon Jay Weeldreyer. Pour lui, les médecins ont «joué à pile ou face avec la vie de la mère». Andrea Prudente est «faible et épuisée, soulagée et en deuil», a indiqué l'avocate du couple, Lara Dimitrijevic, dans un message publié sur les réseaux sociaux.

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Tu préfères la solution des aiguilles à tricoter ou celle des cintres en métal ?
Vive les septicémies !

Ce n'est pas parce que des femmes ont la possibilité de mettre un terme à une grossesse non-désirée dans des conditions d'hygiène sûres qu'on les encourage à le faire à la légère.

Ce n'est pas que je sois "pour" l'avortement. Je suis pour que les femmes qui y ont recours le fassent sans se mettre en danger.

Au fait, savais-tu que beaucoup de femmes conçoivent des embryons qui ne survivront pas et qu'elles n'en auront jamais conscience ?

si il y as deux maux il faut choisir le moindre d’entre eux .

On ne cite que la partie du message que l'on commente, pour ne pas alourdir les messages.
Parce que là ... je ne sais pas quelle partie tu as commenté

L'avortement en cas de handicap ... ben il y a des parents, surtout des mères qui ne parviennent pas à y faire face.
Une de mes collègues a avorté quand elle a appris que le foetus avec la trisomie 21. Elle avait déjà deux enfants et elle était en instance de divorce. Elle ne voyait pas comment faire face à une telle situation.

Encore une fois : je n'ai pas envie que les femmes avortent. Mais j'ai envie que celles qui le font le fassent dans de bonnes conditions.

Les peines prévues par les Etats conservateurs en cas d'avortement sont très lourdes, ceux et celles qui le pratiqueront seront inscrites dans un registre de grands criminels.

Oui je suis d’accord que les peines sont largement disproportionnées surtout qu’il faut prendre en compte chaque contexte particulier.

Un etre humain a écrit:

Oui je suis d’accord que les peines sont largement disproportionnées surtout qu’il faut prendre en compte chaque contexte particulier.

Bonjour Un Être Humain,
Oui, mais, les (cons servateurs) s'en tiennent strictement aux 10 commandements, heureusement qu'il n'y a plus la peine de mort partout sinon, ce serait œil pour œil et dent pour dent, peu importe pour eux les circonstances.
Bon après-midi.
Paul.

Oeil pour oeil et dent pour dent n'était jamais appliqué au pied de la lettre, on oublie presque toujours le verset suivant qui montre comment il était appliqué : un système de dommages et intérêts

Les dix commandements ne disent pas qu'il faut risquer la santé d'une femme pour laisser vivre un foetus quelques jours de plus.

Si on part de ce point de vue, un foetus n'est pas né et n'est donc pas un citoyen américain puisqu'il faut être "né" sur le sol américain pour l'être. Par contre, sa mère est bel et bien née, elle est bel et bien citoyenne américaine et un état ne peut pas nuire à sa vie. C'est le XIVe amendement.

Pour moi un être qui est né n’as plus de valeur qu’un être qui n’est pas né j’ai de la peine à faire une hiérarchisation dans l’absolu je précise .
Par contre par rapport à nous c’est évidement plus logique de sauver la mère que l’enfant qui n’est pas encore né .
Tout comme dans un incendie il est plus logique de d’abord sauvé les enfants mais ça ne remet pas en cause la valeur absolue des autres personnes.

Citation :

Pour moi un être qui est né n’as plus de valeur qu’un être qui n’est pas né  

Je ne me suis pas prononcée sur la valeur de l'être à naître, mais je me suis basée sur le texte de l'amendement en vigueur.
Ce n'est pas une opinion personnelle mais une analyse de texte.

Beaucoup de Q-bénis étasuniens se préoccupent davantage de tous "ces petits innocents à naître" qui ne sont pas des citoyens américains selon leur loi que de la vie de leur mère qui elles sont des citoyennes américaines.
La réaction du gouverneur du Missouri qui annonce l'interdiction de l'avortement et pleure sur les foetus avortés sans avoir aucune compassion pour leurs mères est d'une hypocrisie à vomir.

lhirondelle a écrit:

Citation :

Pour moi un être qui est né n’as plus de valeur qu’un être qui n’est pas né  

Je ne me suis pas prononcée sur la valeur de l'être à naître, mais je me suis basée sur le texte de l'amendement en vigueur.
Ce n'est pas une opinion personnelle mais une analyse de texte.

Beaucoup de Q-bénis étasuniens se préoccupent davantage de tous "ces petits innocents à naître" qui ne sont pas des citoyens américains selon leur loi que de la vie de leur mère qui elles sont des citoyennes américaines.
La réaction du gouverneur du Missouri qui annonce l'interdiction de l'avortement et pleure sur les foetus avortés sans avoir aucune compassion pour leurs mères est d'une hypocrisie à vomir.

oui c’est aussi une question de pragmatisme bien que dans l’absolu j’accorde la même valeur à tous je considère que la vie d’une personne déjà né est prioritaire.
Je voulais juste signifié que c’est une echellle de valeur relative et pas absolu .
Après ce pragmativisme as aussi ses limites .

Un etre humain a écrit:

oui c’est aussi une question de pragmatisme bien que dans l’absolu j’accorde la même valeur à tous je considère que la vie d’une personne déjà né est prioritaire.
Je voulais juste signifié que c’est une echellle de valeur relative et pas absolu .
Après ce pragmativisme as aussi ses limites .

On a remarqué que certaines personnes qui étaient contre l'avortement y avait recours quand elles y trouvaient leur compte!
Dans une institution catholique pour handicapés mentaux, le directeur s'affichait Pro-Life. Mais quand sa propre fille lourdement handicapée mentale s'est reprouvée enceinte ... il l'a fait avorter !

J'ai une connaissance qui m'a dit avoir changer d'avis sur la question une fois qu'il a vu ses filles grandir.
Les principes se sont étiolés quand il a imaginé ce qui se passerait s'il l'une de ses princesses se retrouvaient enceinte à l'aube de leur adolescence.
Il ne les voyait pas devenir mère de famille à à peine quinze ans.
Heureusement, ce n'est pas arrivé. Elles sont toutes adultes à présent et pour certaines, mariées.

Dire que l'enfant à naître n'est pas responsable des erreurs de l'un ou l'autre de ses parents et qu'il a droit à la vie, tous ses beaux principes sur le papier, ça ne tient plus le coup devant certaines situations bien concrètes.

Il n'y a pas que pour les droits des femmes que les USA marchent à reculon.

RTBF a écrit:

Etats-Unis : la Cour suprême limite les moyens de l'Etat fédéral de lutter contre le dérèglement climatique

La très conservatrice Cour suprême des Etats-Unis a limité jeudi les moyens de l'Etat fédéral de lutter contre les gaz à effet de serre, une décision qui pourrait avoir un lourd impact sur le réchauffement climatique.

Ses six juges conservateurs ont estimé, contre l'avis de leurs trois collègues progressistes, que l'Agence pour la protection de l'environnement (EPA) ne pouvait pas édicter de règles générales pour réguler les émissions des centrales à charbon, qui produisent près de 20% de l'électricité aux Etats-Unis.

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Les lobbys des friqués tirent les ficelles de leurs pantins.

lhirondelle a écrit:

Un etre humain a écrit:

oui c’est aussi une question de pragmatisme bien que dans l’absolu j’accorde la même valeur à tous je considère que la vie d’une personne déjà né est prioritaire.
Je voulais juste signifié que c’est une echellle de valeur relative et pas absolu .
Après ce pragmativisme as aussi ses limites .

On a remarqué que certaines personnes qui étaient contre l'avortement y avait recours quand elles y trouvaient leur compte!
Dans une institution catholique pour handicapés mentaux, le directeur s'affichait Pro-Life. Mais quand sa propre fille lourdement handicapée mentale s'est reprouvée enceinte ... il l'a fait avorter !

J'ai une connaissance qui m'a dit avoir changer d'avis sur la question une fois qu'il a vu ses filles grandir.
Les principes se sont étiolés quand il a imaginé ce qui se passerait s'il l'une de ses princesses se retrouvaient enceinte à l'aube de leur adolescence.
Il ne les voyait pas devenir mère de famille à à peine quinze ans.
Heureusement, ce n'est pas arrivé. Elles sont toutes adultes à présent et pour certaines, mariées.

Dire que l'enfant à naître n'est pas responsable des erreurs de l'un ou l'autre de ses parents et qu'il a droit à la vie, tous ses beaux principes sur le papier, ça ne tient plus le coup devant certaines situations bien concrètes.

de toute façon être pour ou être contre l’avortement(ou le droit à l’avortement pour dire plus juste ) dans l’absolu ,c’est être naïf car c’est ne pas prendre en compte l’individualité de chacun et ses soucis spécifiques .
Dans l’absolu on peux juste dire que suivant la situation le moindre « mal » doit être choisis .

Un etre humain a écrit:

Pour moi un être qui est né n’as plus de valeur qu’un être qui n’est pas né j’ai de la peine à faire une hiérarchisation dans l’absolu je précise .
Par contre par rapport à nous c’est évidement plus logique de sauver la mère que l’enfant  qui n’est pas encore né .
Tout comme dans un incendie il est plus logique de d’abord sauvé les enfants mais ça ne remet pas en cause la valeur absolue des autres personnes.

Pourquoi sauver d'abord les enfants et pas les chiens ?

Comment on sauve un enfant qui n'est pas encore né ?

1. Parce qu'il est naturel de sauver d'abord sa propre espèce. Si une chienne doit choisir entre son maître et ses chiots, où sera sa priorité à ton avis ?
2. Question trop générale. Il faut des cas d'espèces pour y répondre. En cas de grossesse utérine, il n'y a plus de gosse à sauver, mais il y a des élus républicains assez *ons pour se croire plus malin que le médecin.

Un pompier a donné sa vie pour sauver un chien

Je reviens d'aller faire les cours, je passe par une rue peu fréquentée. Je vois un cintre en métal scotché à la vitre, avec un morceau de papier sur lequel je lis : mon corps, mon choix.

Ce qui se passe aux USA en a effrayé plus d'un.e.
Or, il y a peu de chance qu'on n'assiste à un retour sur les acquis en France comme en Belgique, parce que nos deux pays ne sont pas des théocraties déguisées comme en Hongrie ou en Pologne. Sans parler de Malte.

florence_yvonne a écrit:

Un etre humain a écrit:

Pour moi un être qui est né n’as plus de valeur qu’un être qui n’est pas né j’ai de la peine à faire une hiérarchisation dans l’absolu je précise .
Par contre par rapport à nous c’est évidement plus logique de sauver la mère que l’enfant  qui n’est pas encore né .
Tout comme dans un incendie il est plus logique de d’abord sauvé les enfants mais ça ne remet pas en cause la valeur absolue des autres personnes.

Pourquoi sauver d'abord les enfants et pas les chiens ?

Comment on sauve un enfant qui n'est pas encore né ?

alors pour moi il n’y as pas de différence absolu entre chien et humain ,aux regard de l’univers on est égaux .
Mais de mon point de vue en tant que membre de l’espèce humaine j’aurais tendance à privilégier l’humain quoique entre un voisin inconnu ou mes chats je serais bien embêter de faire un choix car j’adore mes animaux.

Merci de ne pas embrayer dans les hors-sujets

Un autre recul qui contrevient à l'amendement sur la liberté d'expression

20 minutes a écrit:

Etats-Unis : La loi « Don’t say gay » entre en vigueur en Floride
HOMOPHOBIE Le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, a .

Promulguée en mars dernier, elle a déjà fait beaucoup parlé d’elle. La loi « House Bill 1557 », baptisée « don’t say gay » (« Ne parlez pas des gays »)​ par ses opposants, entre en vigueur ce 1er juillet. En Floride, il est désormais interdit d’enseigner des sujets en lien avec l’orientation sexuelle ou l’identité de genre à l’école primaire. Le texte s’applique de la maternelle jusque chez les élèves de 8 ou 9 ans.

Le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, a signé cette loi en mars dernier, estimant que « c’est aux parents de parler de ces questions avec leurs enfants ». Au Conseil d’administration des écoles publiques du comté d’Orange, à Orlando, enseignants, parents d’élèves et militants sont nombreux à s’opposer à cette loi.signé cette loi « House Bill 1557 » en mars dernier et qui est jugée homophobe par ses opposants.

Selon le fondateur de l’association LGBTQ + « One Orlando », Josh Bell, les ambitions de gouverneur Ron DeSantis sont ailleurs. « Notre gouverneur a toujours misé sur les idées extrémistes : il essaie de se positionner pour la présidence en séduisant l’électorat de Trump. Plus vous êtes extrême, plus vous obtenez de votes, et il utilise la communauté LGBTQ comme une cible politique », explique le militant à Radio France.

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Il y a une énorme differences entre un chien et un humain, on abrège les souffrances du chien, l'humain n'a pas cette chance au nom d'une soi-disant religion on le laisse souffrir, après tout, ça lui fait les pieds

Ça n'a rien à voir avec ce qui se passe en ce moment aux USA

C'est un exemple

Ça ne ne parle pas du recul des USA en matière des droits des femmes, du port des armes et de l'environnement.

C'est ta décision personnelle ? tu décides que le sujet ne parle pas du droit des femmes en USA ?

Moi je complète ce sujet en parlant du droit des femme en Afghanistan.

Petit excursus pour parler des chiffres en Belgique :
« Il est estimé en 2011 que 9 femmes pour mille âgées de 15 à 44 ans ont avorté.
La même année, 11,1% des grossesses se sont achevées par un avortement.
Les femmes demandant une interruption de grossesse avaient en moyenne 27 ans, et près de 60 % étaient sous contraception. »
Oui, la plupart des femmes qui demandent une IVG se protègent…

florence_yvonne a écrit:

C'est ta décision personnelle ? tu décides que le sujet ne parle pas du droit des femmes en USA ?

Moi je complète ce sujet en parlant du droit des femme en Afghanistan.

Quand je mets un titre à un fil de discussion, oui, je décide du sujet, effectivement.
Et c'est la même chose pour n'importe qui qui ouvre une discussion : le titre mis au début décide du sujet.
Je fréquente les forums depuis 2005 ou 2004 ? Cela a toujours été comme ça dans n'importe quel forum.

Le titre n'est pas : les droits des femmes aux USA, ni ailleurs dans le monde, mais : les USA marchent à reculons.
On parle bien des USA et on parle de rétrogradation dans leur législation où on perd des acquis en matière de droit à la vie privée, la sécurité (port d'armes), l'environnement (réchauffement climatique).

C'est ça le sujet du fil.

Pour rappel

Charte B 11 a écrit:

11. Lorsque le fil de la conversation dévie du sujet principal, il faut ouvrir un autre sujet ou demander à la modération de scinder le fil de la conversation.

C'est toi qui a instauré cette charte, me semble-t-il.
On ne "complète" pas quand on sort du sujet, on dévie.

Oui, on marche a reculons, un pas en avant, deux en arrière.

«Une fille de 10 ans est violée. L'État l'oblige à rester enceinte et lui dit de considérer cela comme une 'opportunité'. Ce n'est pas l'Iran. Ce n'est pas Gilead. Ce n'est pas hypothétique. C'est arrivé aujourd'hui dans l'Ohio», a tweeté Gavi Begtrup, un élu démocrate de l'Ohio.

Le figaro a écrit:

Quelques jours après la décision de la Cour Suprême d'abroger le droit à l'avortement, cette petite fille a dû se rendre dans un État voisin du sien pour subir une interruption de grossesse.

Alors que la Cour Suprême des États-Unis vient d'abroger le droit à l'avortement, cette décision a d'ores et déjà des conséquences tragiques pour des milliers de femmes et de petites filles à travers le pays. Le journal Columbus Dispatch vient de livrer l'exemple d'une fillette de dix ans qui s'est vue refuser un avortement dans son état de l'Ohio, la contraignant à voyager jusque dans l'Indiana voisin, où cette pratique est encore autorisée, pour pratiquer une IVG. Elle avait dépassé de trois jours le délai désormais légal de six semaines.

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Il y a toujours une raison qui provoque l'avortement et il faut comprendre.

L'Ohio ne veut pas la comprendre !
La seule chose qui pourrait inverser la vapeur, c'est un raz-de-marée démocrate aux élections de mi-mandat en novembre.
Si Biden peut compter sur une majorité parlementaire, il pourrait faire passer la loi au fédéral et obliger les Etats à accepter l'avortement.

moi aussi moi aussi Florence je suis CONTRE l’avortement

Et que penses-tu de l'euthanasie.

Les américains ne marchent pas, ils piétinent.