Otages, trêve humanitaire

Otages, trêve humanitaire, risque d'escalade, processus de paix... pourquoi Emmanuel Macron se rend ce mardi au Proche-Orient

Le Président français veut également s’engager, ce mardi, en Israël pour "la libération des otages" à Gaza, apporter son soutien aux victimes du Hamas et tenter d’éviter "une escalade dangereuse".

Après le président américain Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz ou encore le Premier ministre britannique Rishi Sunak, Emmanuel Macron entame, à son tour, ce mardi, un déplacement hautement sensible au Proche-orient, au moment où Israël pilonne la bande de Gaza et y réalise des incursions ciblées, avant un possible assaut terrestre qui inquiète la communauté internationale.

Le Président français devait arriver à Tel-Aviv dans la nuit de lundi à mardi, avant d’y rencontrer, notamment, le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le Président Isaac Herzog, auxquels il apportera le soutien de la France après l’attaque terroriste sans précédent subie par Israël le 7 octobre, dans laquelle 1 400 personnes ont perdu la vie.

"Le premier objectif"
Ce sera le "premier objectif, marquer notre pleine solidarité avec Israël", nous explique l’Élysée. Ensuite, "le premier sujet sur lequel il insistera sera celui de la libération des otages, nous travaillons avec tous ceux qui peuvent avoir une influence sur le Hamas", confie la présidence de la République, alors que deux femmes ont été libérées lundi soir par le mouvement terroriste, après une nouvelle médiation du Qatar, avec l’aide de l’Égypte et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

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