Hypocrisie sur la conversion pour mariage .

J'ai vu plusieurs homme dirent qu'ils s'etaient converti à une religion pour être avec leurs epouses d'une autre religion ( très souvent Islam, parfois le Judaisme autrefois le catholicisme).
J'ai entendu les dit religieux s'agacer des conversions pour les mariages mais dans le meme temps deconseiller ou interdire le mariage inter religieux ( dans l'islam l'homme peux se marier avec une chrétienne mais normalement pas l'inverse .

Mon propos est que d'une part interdire le mariage inter religieux est ridicule car l'amour est transreligieux et transethnique.
Mais que aussi on ne peux pas avec de tel regle se plaindre des conversion interessée.
Je sais que je peux paraitre dur mais mon agacement n'est pas sur les croyants eux meme mais sur ses regles que personnellement je trouve desuete .

J'ai vu un jour le témoignage suivant sur un forum usenet : un homme s'était fait formellement musulman pour pouvoir épouser une musulmane. Quand ils rendaient visite à ses parents à elle, elle était voilée. Sa mère a remarqué, au bout de quelques visites, que c'étaient toujours le même voile et la même tenue. Elle en a induit, judicieusement, que sa fille ne les portait que lors de ces visites. Mais elle n'a rien dit à son mari de peur qu'il l'empêche désormais de voir leur fille.

Bonjour à toutes et tous,
Mon neveu, catholique, baptisé, confirmé et communié, a épousé, il y a quelques années de cela, une protestante dans le temple protestant de Reims, ça n'a pas posé de problème, pas besoin de se convertir au protestantisme.
Bonne après-midi.
Paul.

C'est une question de règles, mon mari athée et moi déiste, désirions pour faire plaisir à nos parents nous marier à l'église, nous avons du pendant la préparation au mariage présenter nos certificats de baptêmes, heureusement que nous étions baptisés tous les deux.

Donc, épouser une personne protestante à l'église n'est tout simplement pas possible.

florence_yvonne a écrit:

Donc, épouser une personne protestante à l'église n'est tout simplement pas possible.

On ne compte plus les mariages entre catholique et protestant à l'Eglise.

Léopold I, luthérien jusqu'à son dernier souffle, a épousé Louise-Marie d'Orléans, catholique, en 1832.
Willem-Alexander, calviniste, a épousé Maxima, catholique ne 2002.

Les protestants aussi, sont baptisés, florence-yvonne.

Et il est également possible pour un.e catholique d'épouser quelqu'un qui ne l'est pas, autre religion, sans religion, tant que l'autre partie ne s'oppose pas à ce que les enfants soient éduqués dans le catholicisme.

Oui, mais pas baptisé à l'église catholique, de toute façon, tu as raison sur un point, du moment où l'on est enregistré dans le registre des baptêmes catholiques, on fait ce que l'on veut.

Je me suis mariée dans l'église où j'ai été baptisée, donc, pas de problème.

On fait ce qu'on veut ?
Deux jeunes personnes baptisées sont arrivées chez le curé pour lui demander de célébrer leur mariage.
Quand le curé leur a demandé pourquoi ils voulaient se marier à l'église, la réponse a été : nous, on ne croit pas, mais nos grands-mères veulent absolument qu'on passe par l'église.
Le curé leur a répondu : je ne suis pas là pour jouer la comédie. Si vous ne croyez pas, ça n'a pas de sens, je ne célèbrerai pas ce mariage.

C'est sur que si on répond cela, il ne faut pas attendre une autre réaction du curé.

Le curée m'a posé cette question, je lui ai répondu que c'était pour respecter une tradition familiale, la réponse à semblé lui convenir.

D'après ce que j'ai compris, les certificats de batême lui ont suffit.

De toute façon, les traditions se perdent, de nos jours, les femmes ne se marient plus vierge, ce qui ne les empêche pas de se marier à l'église et en blanc.

florence_yvonne a écrit:

C'est sur que si on répond cela, il ne faut pas attendre une autre réaction du curé.

Ils ont trouvé un prêtre moins scrupuleux pour jouer la comédie.

Citation :

De toute façon, les traditions se perdent, de nos jours, les femmes ne se marient plus vierge, ce qui ne les empêche pas de se marier à l'église et en blanc

Se marier en blanc est une tradition relativement récente, une mode lancée par la Reine Victoria et l'Impératrice Eugénie qui a été suivi d'abord par les hautes couches de la société avant d'être adoptée par la bourgeoisie puis les autres classes sociales.
La symbolique du blanc = virginité a été plaquée dessus bien après.

Avant, les nobles se mariaient dans la couleur de leur maison et les autres personnes dans des tenues festives s'ils pouvaient s'en offrir, qu'ils réutilisaient plus tard.
Ma grand-mère était en deuil, elle s'est mariée en noir.

Je n'appelle pas jouer la comédie, mais plutôt prêcher le faux pour avoir le vrai.

Mon arrière-grand-mère a porté le deuil les trois quarts de sa vie., Grosso modo de 1914 à 1971.

Prêcher le faux pour savoir le vrai, c'est une technique pour tirer les vers du nez. Rien à voir avec ça.
Pour ce prêtre c'était jouer la comédie parce que, quand on n'y croit pas, c'est jouer à faire semblant.
Dans un mariage catholique, ce sont les mariés eux-mêmes qui se donnent le sacrement par l'échange des consentements. Le prêtre n'est là que pour les bénir.
Bénir des personnes qui font semblant en sachant qu'elles font semblant, c'est faire de la représentation, donc de la comédie.

lhirondelle a écrit:

Bénir des personnes qui font semblant en sachant qu'elles font semblant, c'est faire de la représentation, donc de la comédie.

Une comédie qui rapporte du point de vue du curé. Les mariages sont une part non négligeable de leurs revenus. Celui qui a accepté ensuite avait peut-être, simplement, davantage besoin d'argent.

En Belgique, les prêtres sont rémunérés par le ministère de la Justice, je ne pense pas que ça a été une histoire de sous. Une partie de l'argent perçu pour une bénédiction nuptiale va à l'entretien de l'église (chauffage, éclairage, etc.)

lhirondelle a écrit:

Prêcher le faux pour savoir le vrai, c'est une technique pour tirer les vers du nez. Rien à voir avec ça.
Pour ce prêtre c'était jouer la comédie parce que, quand on n'y croit pas, c'est jouer à faire semblant.
Dans un mariage catholique, ce sont les mariés eux-mêmes qui se donnent le sacrement par l'échange des consentements. Le prêtre n'est là que pour les bénir.
Bénir des personnes qui font semblant en sachant qu'elles font semblant, c'est faire de la représentation, donc de la comédie.

Prêcher le faux (je suis catholique) pour savoir le vrai (je suis baptisée)

Non, c'est du laxisme, je n'ai jamais entendu parler d'un prêtre qui aurait refuser de marier un couple de personnes baptisées.

Si je me suis mariée à l'église sainte Ursule, c'est parce que c'est là que j'ai été baptisée, que j'ai fais mes deux communions et ma confirmation, comme ma sœur.

C'est la paroisse de ma famille.

Citation :

je n'ai jamais entendu parler d'un prêtre qui aurait refuser de marier un couple de personnes baptisées

.
Eh bien comme ça, c'est fait.

J'ai connu un curé qui a refusé de baptiser un enfant parce que les parents avaient fait baptiser les premiers mais ne les avaient pas envoyés au catéchisme. Ils ne voulaient pas leur faire faire leur communion, leur donner une éducation chrétienne. Donc il a jugé que les conditions pour baptiser un enfant n'étaient pas remplies.

Il serait accessoirement intéressant de savoir combien de prêtres ont vraiment la foi. Je pense au curé africain, fort sympathique, qui a baptisé mon petit-fils il y a quelques années. Pour lui c'est une rente de situation. Il avait bien compris qu'un baptême doit avant tout être festif, et il en a fait des tonnes.

Bonsoir Florence_Yvonne,
Si, mon bon vieux curé des années 60 que son dieu ait son âme en sa sainte protection bien qu’il était un pêcheur invétéré, a refusé de marier mon vilain de cousin qui s'affichait ouvertement comme athée, bien qu’il soit baptisé, confirmé et communié, c'est un de ses anciens copains d'école devenu curé qui l'a marié avec sa première femme, en tant que curé remplaçant, pensant les vacances du curé titulaire, dans les années 70.
Bonne soirée.
Paul.

Si ma mère ne me l'avait pas expressément demandé, je ne me serais jamais mariée à l'Eglise.

Quoique, cela à été une belle cérémonie.