L'alcool et les jeunes

Campagne de prévention

Il n'y a pas que les jeunes qui soient concernés. J'ai vu d'honnêtes pères de famille s'engloutir ' à verres de vin chaud après la messe de minuit avant de repartir en voiture et me dire qu'il n'y avait pas d'agents sur la route à cette heure-là.

Oui, mais le problème concerne maintenant des adolescents qui boivent uniquement dans le but de se souler le plus vite possible, il n'y a plus la notion festive qu'il y avait à mon époque.

Les jeunes boivent, mais ils ont le vin triste, pourquoi boivent-ils ? ils consomment l'alcool comme une drogue et commence de plus en plus tôt, j'ai vu à la télé des jeunes de 13 ans se souler dans la rue le soir, mais que font les parents ?

L'alcool devrait être tout simplement dénoncée en tant que boisson dégénérescente, point final!

florence_yvonne a écrit:

Oui, mais le problème concerne maintenant des adolescents qui boivent uniquement dans le but de se souler le plus vite possible, il n'y a plus la notion festive qu'il y avait à mon époque.

Les jeunes boivent, mais ils ont le vin triste, pourquoi boivent-ils ? ils consomment l'alcool comme une drogue et commence de plus en plus tôt, j'ai vu à la télé des jeunes de 13 ans se souler dans la rue le soir, mais que font les parents ?

En fait c'est pas exactement vrai ce que tu dis. Les jeunes trouvent ça festif de se souler. En fait c'est marrant d'etre bourrer !
Par contre, on conduit pas quand on est saouls Dans mon cercle d'amis en tous cas. Mais bon c'est sur que y en a qui le font.

Citation :

ils consomment l'alcool comme une drogue

C'est normal. L'alcool EST une drogue.

Tibouc a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Oui, mais le problème concerne maintenant des adolescents qui boivent uniquement dans le but de se souler le plus vite possible, il n'y a plus la notion festive qu'il y avait à mon époque.

Les jeunes boivent, mais ils ont le vin triste, pourquoi boivent-ils ? ils consomment l'alcool comme une drogue et commence de plus en plus tôt, j'ai vu à la télé des jeunes de 13 ans se souler dans la rue le soir, mais que font les parents ?

En fait c'est pas exactement vrai ce que tu dis. Les jeunes trouvent ça festif de se souler. En fait c'est marrant d'etre bourrer !
Par contre, on conduit pas quand on est saouls Dans mon cercle d'amis en tous cas. Mais bon c'est sur que y en a qui le font.

Festif de se retrouver dans le coma dés le début de la soirée ?

J'ai comme un doute là

Ni l’alcool, ni la voiture se sont responsables de cette dérive, seulement l’individu.

Wiwi a écrit:

Ni l’alcool, ni la voiture se sont responsables de cette dérive, seulement l’individu.

Pas d'accord. Les alcooliques ne sont pas totalement responsable de leur maladie (car c'est une maladie, rappelons le).
Les alcooliques le sont par désespoir, et la société est responsable de leur désespoir.

On est jamais tout a fait responsable d'une maladie, mais faut vouloir s'en sortir pour avoir une chance de guérir, au minimum faire quelque effort! Sinon on se ferme la gu.... et on crève

Comme toujours, c’est la faute de l’autre, jamais de la sienne, trop facile. Je ne dis pas qu’il n' y a pas des problèmes avec des gens qui subissent l’alcool, ceux là, tout le monde les reconnaît, à la société de les aider, mais les autres. J’ai été ado, je me suis bourré la gueule maintes fois, ça m’arrive encore aujourd’hui. Jamais je n’ai eu l’idée d’accusé l’alcool de mes états ébriétés. Une bonne cuite peut faire du bien. Tant que l’on reste maître de soi vis à vis de cette boisson, il n’y a de problème.

Une maladie n'a pas un responsable que ce soit le malade ou la société. Certaines personnes ont une prédisposition à ne plus métaboliser l'alcool à partir d'un certain stade dans leur consommation. Il y a un problème organique, le foie ne fonctionne plus normalement. Ça n'a plus rien à voir avec une bonne cuite où le petit verre que l'on prend de temps en temps. Il y a des gens qui prennent tous les jours de bonnes doses d'alcool et qui ne seront jamais alcoolique dans le sens médical du terme. Et on peut être alcoolique sans boire pour autant jusqu'à l'ivresse.

lhirondelle a écrit:

Une maladie n'a pas un responsable que ce soit le malade ou la société. Certaines personnes ont une prédisposition à ne plus métaboliser l'alcool à partir d'un certain stade dans leur consommation. Il y a un problème organique, le foie ne fonctionne plus normalement. Ça n'a plus rien à voir avec une bonne cuite où le petit verre que l'on prend de temps en temps. Il y a des gens qui prennent tous les jours de bonnes doses d'alcool et qui ne seront jamais alcoolique dans le sens médical du terme. Et on peut être alcoolique sans boire pour autant jusqu'à l'ivresse.

Je pense comme l'hirondelle !

[quote="lhirondelle"]Une maladie n'a pas un responsable que ce soit le malade ou la société.

C'est vrai.
Mais la " société " peut apparaitre aux yeux des jeunes ( et l'etre effectivement ), violente et sans pitié. On comprend alors que les plus " faibles " chosissent la forme, de fuite la plus " facile ".

Mais 'la société' c'est qui? C'est nous! C'est toi et moi!

Non la société c'est les institutions, les pouvoirs publiques. Et ceux-là sont effectivement violents et sans pitié,comme le dit toniov. La vie est de plus en plus dur, il y a beaucoup d'injustices et d'inégalités. C'est pour ça que certains cherchent un echappatoir dans l'alcool.

La société, c'est la vie en commun, le fait que nous ayons des rapports sociaux. Les pouvoirs publiques, par qui sont-ils mis en place?
Quand on veut changer "la société" il faut commencer par se changer soi-même.
La "société" n'est pas responsable d'un dysfonctionnement du foie de l'un de ses membres. Il y a des gens qui n'ont aucun problème apparent, qui ont une vie sociale, un travail, etc. et qui sombre quand même dans l'alcoolisme.

Et bien, si tu ne veux pas reconnaitre les problemes de la société libre à toi.

Et où est-ce que j'ai écrit ça?
Je n'ai pas dit que la société n'avait pas de problèmes. J'ai dit qu'elle n'était pas responsable d'un trouble du métabolisme.

ok. Mais l'alcoolisme ce n'est pas qu'un trouble du métabolisme; c'est aussi un trouble psychologique.

Cette société est une impasse pour les jeunes qui la fuient.
Non contente de défavoriser bon nombre de jeunes,cette société s''évertue en plus à les attirer dans ce piège qu'est l'alcool...

http://4x5vin.mabulle.com/index.php/2008/08/05/151906-consommation-du-vin-en-france

Autrefois on évitait l'eau et j'ai cru comprendre que dans son ascèse le moine soldat teuton au moyen âge buvait quand même ses 2 litres de vin par jour.

Le jeune actuel cherche l'effet immédiat pour se mettre H.S. Je propose des machines publiques à coup de gourdin sur la tête pour garantir l'effet assommant ou plutôt en ces temps de crise des chomeurs rétribués, rosseurs de calebasses. Et oui mes frères, il est primordial de préserver notre foie!

Tibouc a écrit:

ok. Mais l'alcoolisme ce n'est pas qu'un trouble du métabolisme; c'est aussi un trouble psychologique.

Il y a en effet un trouble psychologique ou pour être plus exact, une sensibilité exacerbée, une certaine vulnérabilité.
Ça m'agace d'entendre "la société ceci, la société cela."
La société n'est pas parfaite, il y a beaucoup à améliorer mais quand je compare à ce qu'elle était au temps de mes grands-parents, à ce qu'elle est dans d'autres pays moins chanceux, je ne vais pas aller me plaindre.
Si c'est vraiment la faute à "la société" (concept abstrait et collectif sur lequel on ne peut mettre aucun visage) pourquoi des gens qui ont un statut social assuré sombre-t-il dans l'alcoolisme?
Pour avoir lu les souvenirs d'un alcoolisme repenti, je me souviens très bien de ce qu'il disait sur les causes invoquées pour "justifier" l'acoolisme: je suis du Sud, il faisait chaud, alors j'avais soif, je suis du Nord, il faisait froid, alors je buvais pour me réchauffer, ça n'allait pas avec les filles alors je buvais pour me consoler, ça marchait bien avec les filles alors je buvais pour me donner de l'énergie, etc.
C'est un fait qu'un mal être social est un facteur qui joue dans l'alcoolisme, mais il n'y a pas que ça. Alors au lieu de dire que c'est 'la faute à la société' qu'on analyse la situation: éclatement des familles, perte de repères, chômage, etc. et qu'on propose des solutions.

Citation :

C'est un fait qu'un mal être social est un facteur qui joue dans l'alcoolisme, mais il n'y a pas que ça.

Il y a quoi d'autres alors ? Pense-tu que quelqu'un de réellement heureux peux devenir alcoolique ?

lhirondelle a écrit:

Tibouc a écrit:

ok. Mais l'alcoolisme ce n'est pas qu'un trouble du métabolisme; c'est aussi un trouble psychologique.

C'est un fait qu'un mal être social est un facteur qui joue dans l'alcoolisme, mais il n'y a pas que ça. Alors au lieu de dire que c'est 'la faute à la société' qu'on analyse la situation: éclatement des familles, perte de repères, chômage, etc. et qu'on propose des solutions.

Comment expliquer alors,pourquoi des jeunes"en très grand nombre",pour la plupart des enfants de prolétaires,se donnent en spectacle aux quatres coins des ZUP et des cités de logements sociaux,boivent des litres d'alcool et se défoncent de toutes les manières!?...

Personnellement,je suis allé leur demander,et ils m'ont répondu;"qu'ils n'avaient que très très peu de chances de s'insérer dans la société;c'est à dire de trouver du travail.Cette réponse je la connaissais à l'avance puisque je suis moi-meme rejeté par la société.Je n'entrerais pas dans les détails,mais je sais par expérience que:
D'un coté les patrons disent aux jeunes,fils de prolétaires:"Vous n'avez pas d'expérience dans votre métier,désolé pour vous".AUTHENTIQUE.
En revanche,quand il s'agit d'enfants de riches,les patrons encore leur disent:"Vous pourrez travailler où vous voudrez".FAVORITISME.
L'anpe complice de cette abération,craint-elle les représailles ou les pressions "des riches qui ont toujours eut le pouvoir entre les mains?...

Voilà, on sort les vrais mots: chômage, préjugés de classe, absence d'infrastructures permettant l'insertion ... C'est autre chose que : 'la société', mot fourre-tout.

Salut l'hirondelle,

Tout à fait d'accord avec toi,la société c'est un peu nous tous aujourd'hui...
La toxicomanie est bien souvent une fuite du malheur,et j'admets que ce phénomène n'est pas forcément du à l'incapacité des gouvernements à y faire face.
Il y a bien d'autre chose qui y contribuent...

Citation :

Voilà, on sort les vrais mots: chômage, préjugés de classe, absence d'infrastructures permettant l'insertion ...

Ben c'est ça la société. Mais bon notre querelle était juste sur le vocabulaire.

Ben, non, ce n'est pas une querelle de vocabulaire. Nommons les choses par leur nom au lieu de nous décharger sur un mot fourre-tout rond et vide comme une baudruche.

Et ben non, ce n'est pas vide de sens. La société c'est ce qui relient les individus entre eux. Ce qui comprend les institutions, la loi etc...

C'est l'emploi que tu as en a fait qui l'a rendu vide de sens. La société étant un concept si complexe que l'accuser de tous les maux, revient à parler dans le vide. La société ceci, la société cela, ... remplace société par schmilblik à brac et tu as le même résultat. Le chômage n'est pas synonyme de société, le manque d'infrastructure n'est pas synonyme de société, les préjugés de classe ne sont pas synonymes de société.
Trouve des solutions commence par nommer les problèmes pour les décrire et les circonvenir.

lhirondelle a écrit:

Mais 'la société' c'est qui? C'est nous! C'est toi et moi!

Ce n'est pas si simple. Je suis daccord avec Tibouc la dessus.
Bien sur qu'il ne faut pas se morfondre du soir au matin, en demeurant dans l'immobilisme et en désignant comme bouc emissaire " la société "...
Mais il n'en reste pas moins moins vrai que la société c'est aussi l'ensemble des individus et les lois qui les régissent, et tout cela dépasse complètement la volonté d'un seul d'entre nous.
C'est simplement un constat, ce n'est pas un appel à la résignation.