Bonjour à tous,
Je suis issu d'une famille athée, j'ai principalement donné un sens à ma vie dans une quête nietzschéenne de "volonté de puissance" par une attitude créative et en cultivant une certaine plénitude. Je me suis souvent sentis incompris dans ce que je vivais. Il y'avait toujours quelque chose d'inexprimable que je ne pouvais pas partager.
En lisant l'évangile de Jean je me suis interrogé sérieusement : impossible à croire, mais qu'est-ce que croire ? Car lire la bible en mode incrédule rejoignait tout de même ce quelque chose d'inexprimable que je ne pouvais pas partager. Ce questionnement a fini par aboutir à une expérience d'éveil à la spiritualité. C'était surtout une question de vocabulaire, je ne faisais qu'explorer de l'intérieur, et connaître. Tout discours dogmatique et qui avait pour but de faire croire m'éloignait plus qu'autre chose du but.
J'ai vraiment pu m'y retrouver avec les mystiques et la tradition hésychaste qui faisaient office de terminologie et de méthode empirique. A partir de là, je peux entrer en contact avec le phénomène religieux et apparaître comme quelqu'un de crédible. Mais mes réponses ne sont pas les mêmes. Ce qu'on appel Dieu, les dogmes, les croyances restent des masques mythiques qu'il faut dépasser et qui servent d'interface, sur un inconnu qu'on ne peut pas nommer. Cela dit, je les prends tels qu'ils sont officiellement sans les remanier. Mais en tout cas bien malin celui qui peut s’en apercevoir, car il n'y a pas beaucoup d'autres façons d'en parler qu'en faisant appel à ces masques.