La taqîya

Rappel du premier message :

Je voudrais discuter de La taqîya, car c'est un concept que j'ai du mal a appréhender.

manou a écrit:

allé bande de menteur, vous mentez quand vous dites que vous mentez pas.
après tout, qui vous punira si vous mentez, et qu'est ce qui vous arrivera ?
rien n'est ce pas ?
alors ne craignez rien, et continuez de mentir.

Vas donc essayer de mentir à ton employeur. Tu verras s'il n'y a vraiment pas de conséquences. Des gens ont été tués pour avoir menti. Et d'autres ont vu leur vie détruite pour quelques mensonges graves. Pas besoin d'un dieu, qui de tous façons ne fait rien, pour nous punir. Nous le faisons déjà très bien entre nous. Même les musulmans n'attendent pas sur dieu pour punir eux-mêmes. Le jugement de dieu après la mort est déjà de trop vu que nous subissons déjà notre punition de notre vivant.

spamoi a écrit:

Oui la sérénité de l'esprit d'un enfant, non entachée par la pesanteur d'un conditionnement social, me parait l'analogie la plus parlante.

Donc, il suffirait de se défaire d'un conditionnement social pour connaître la plénitude. Mais que fais tu alors du conditionnement physiologique auquel nous sommes soumis dès notre conception ? Ce conditionnement justement qui conduit un enfant à connaître ou non la sérénité. Notre enfant n'est serein que et seulement si son ventre est plein, qu'il n'ait ni trop chaud, ni trop froid.

Autant pour nous, qui sommes soumis à l'âge adulte à ce même conditionnement physiologique. Appelons le attachement de la chair pour compléter l'idée de l'attachement moral. Par ce que c'est ce conditionnement là, qui va, en grande partie déterminer le conditionnement social ! Ils sont liés par la même loi de la dualité que n'importe quelle chose.

manou a écrit:

allé bande de menteur, vous mentez quand vous dites que vous mentez pas.
après tout, qui vous punira si vous mentez, et qu'est ce qui vous arrivera ?
rien n'est ce pas ?
alors ne craignez rien, et continuez de mentir.

C'est toi qui aime le mensonge, pas nous.

De toute manière la tromperie peut être considéré comme obligatoire et c'est normal de mentir
cette stratégie protège de la persécution religieuse , elle sert à masquer sa religion et sert à vivre dans la clandestinité ,c'est l'acte parfait et divin .

Ça dépend, il y a des vérités de l'ordre de l'absolu que l'on peut exprimer avec des mots très simples et sans utiliser le vocabulaire religieux. Ce n'est pas vraiment mentir.

l'intondable a écrit:

manou a écrit:

allé bande de menteur, vous mentez quand vous dites que vous mentez pas.
après tout, qui vous punira si vous mentez, et qu'est ce qui vous arrivera ?
rien n'est ce pas ?
alors ne craignez rien, et continuez de mentir.

Vas donc essayer de mentir à ton employeur. Tu verras s'il n'y a vraiment pas de conséquences. Des gens ont été tués pour avoir menti. Et d'autres ont vu leur vie détruite pour quelques mensonges graves. Pas besoin d'un dieu, qui de tous façons ne fait rien, pour nous punir. Nous le faisons déjà très bien entre nous. Même les musulmans n'attendent pas sur dieu pour punir eux-mêmes. Le jugement de dieu après la mort est déjà de trop vu que nous subissons déjà notre punition de notre vivant.

dieu avait déjà dit que les punitions seront soit dans la vie soit dans l'autre, soit dans les deux soit pas du tout selon le coeur de la personne.

Touaémoua a écrit:

spamoi a écrit:

Oui la sérénité de l'esprit d'un enfant, non entachée par la pesanteur d'un conditionnement social, me parait l'analogie la plus parlante.

Donc, il suffirait de se défaire d'un conditionnement social pour connaître la plénitude. Mais que fais tu alors du conditionnement physiologique auquel nous sommes soumis dès notre conception ? Ce conditionnement justement qui conduit un enfant à connaître ou non la sérénité. Notre enfant n'est serein que et seulement si son ventre est plein, qu'il n'ait ni trop chaud, ni trop froid.

Les sensations physiques liées au corps ne sont pas considérées comme un conditionnement. En fait, est considéré comme conditionnement toute perception n'arrivant pas "directement" à la conscience mais etant dénaturée par le mental. Il ne s'agit pas de s'affranchir du Monde, ce qui est impossible et n'a pas de sens, il est plutot question de s'affranchir du mental, d'en faire un valet plutot qu'un maitre.

@spasmoi : pareil pour toi (je sais que tu m'as lu avec attention, c'est logique)

spamoi a écrit:

Oui la sérénité de l'esprit d'un enfant, non entachée par la pesanteur d'un conditionnement social, me parait l'analogie la plus parlante.

Oui, c'est l'état pur, nous le connaissons tous jusqu'à l'age de 2 ans environ.

Touaémoua a écrit:

Donc, il suffirait de se défaire d'un conditionnement social pour connaître la plénitude. Mais que fais tu alors du conditionnement physiologique auquel nous sommes soumis dès notre conception ? Ce conditionnement justement qui conduit un enfant à connaître ou non la sérénité. Notre enfant n'est serein que et seulement si son ventre est plein, qu'il n'ait ni trop chaud, ni trop froid.

Faux et archi-faux, L'enfant n'atteindra la sérénité qu'à partir du moment où son individualité ne sera pas remise en question. Beaucoup de parents font porter des poids aux enfants qu'ils n'ont pas à porter, des poids psychos et implicites. Ces poids peuvent altérer "le soi" et obliger l'enfant devenu adulte a adopter des modes de vie contradictoire, pleins de mal-êtres.
Les parents auront pourtant tenté d'apporter toute la sérénité matérielle possible mais ce n'est pas suffisant. Il faut autre chose.
La plénitude physique est un confort.
Le jeun est conseillé.

spamoi a écrit:

Les sensations physiques liées au corps ne sont pas considérées comme un conditionnement. En fait, est considéré comme conditionnement toute perception n'arrivant pas directement à la conscience mais etant traité et dénaturé par le mental. Il ne s'agit pas de s'affranchir du Monde, ce qui est impossible et n'a pas de sens, il est plutot question de s'affranchir du mental, d'en faire un valet plutot qu'un maitre.

Oui
Il en est un auquel je m'affronte sans succès très très souvent.
Le conditionnement implicite est celui-ci:
Qui es tu pour m'apprendre quelque chose ?

Edit :
J'oubliais,de,préciser
Le confort tue le courage

manou a écrit:

l'intondable a écrit:

manou a écrit:

allé bande de menteur, vous mentez quand vous dites que vous mentez pas.
après tout, qui vous punira si vous mentez, et qu'est ce qui vous arrivera ?
rien n'est ce pas ?
alors ne craignez rien, et continuez de mentir.

Vas donc essayer de mentir à ton employeur. Tu verras s'il n'y a vraiment pas de conséquences. Des gens ont été tués pour avoir menti. Et d'autres ont vu leur vie détruite pour quelques mensonges graves. Pas besoin d'un dieu, qui de tous façons ne fait rien, pour nous punir. Nous le faisons déjà très bien entre nous. Même les musulmans n'attendent pas sur dieu pour punir eux-mêmes. Le jugement de dieu après la mort est déjà de trop vu que nous subissons déjà notre punition de notre vivant.

dieu avait déjà dit que les punitions seront soit dans la vie soit dans l'autre, soit dans les deux soit pas du tout selon le coeur de la personne.

Autrement dit, il punit de manière totalement arbitraire et imprévisible, ce qui est par définition totalement injuste. Mais je sais que dieu est logique. Donc ces histoires de punition sont inventés par des humains. Des nazaréens.

je préfère être puni dans cette vie que dans l'autre je te garantie.

il faut pas confondre punition et épreuve.

Effectivement, ne confondons pas punition et épreuve. Mais comme le dit ma signature actuelle, ne confondons pas épreuve et aventure.

@ l'intondable.

A ta seule signature, je pourrais affirmer ceci: Tu ne souffres d'aucune maladie incurable, ni de préoccupations vitales et non plus d'un handicap pour faire de ta vie un calvaire. Tu es un homme heureux !

ça m'fait plaisir.

Dans ce cas, j'affirme que si tu ne choisis pas la souffrance que tu vis, tu choisis quand même de sourire.
Des gens malades en phase terminale, qui savent qu'ils vont mourir dans le mois, arrivent encore à rire et être de bon humeur. Alors que d'autres, qui ont tout pour être heureux, se font perpétuellement du mouron et finissent leur vie la peur au ventre.

Je te l'accorde volontiers et j'ai connu ça. Mais de là à le concevoir comme une aventure savoureuse, c'est abusif... hahaha! ( La vie dans un tel contexte est une épreuve que l'on est bien obligé de subir et on peut tout à fait le faire avec le sourire. )