Affirmer que le fructose est le principal moteur du diabète est vrai s’il s’agit du fructose raffiné, isolé par l’industrie agroalimentaire, pour être ensuite ajouté aux aliments et boissons.
Celui-là, c’est exact, participe à faire le lit du diabète de type 2… Et de certaines autres pathologies articulaires, telle que la goutte.
Celui que nous appellerions volontiers « fruibiose » n’est pas en cause dans le diabète,
car c’est le sucre naturel des fruits. Le fructose « en poudre », en revanche, est en cause.
« Il existe un énorme corpus de preuves scientifiques, de données d’observation et de résultats d’essais cliniques qui suggèrent que le fructose ajouté – même par rapport à d’autres sucres – est le principal moteur du développement du diabète et de ses conséquences », a indiqué dans un communiqué la célèbre Mayo Clinic de Rochester, aux États-Unis, le 29 mars 2015.
« L’ajout de fructose – que ce soit sous forme de saccharose ou de sirop de maïs à haute teneur en fructose – est associé à une série d’effets biologiques indésirables chez l’homme comme chez l’animal ».
Par souci de précision, ajoutons que le « saccharose » n’est autre que le sucre de cuisine, très couramment utilisé, qui contient 50 % de fructose et 50 % de glucose.
Vous l’avez compris, le sirop de maïs à haute teneur en fructose (jusqu’à 65 %) est, lui, un vrai toxique. Il doit disparaître de notre alimentation.
Dès que vous le voyez sur une étiquette, dans l’intérêt de tous, boycottez sans hésiter. Aux Etats-Unis, chaque habitant consomme en moyenne 25 kg de fructose par an, sans le savoir.
L’obésité due surtout aux sucres atteint plus de 30 % de la population américaine et elle coûte 200 milliards de dollars.
Comment est-ce possible ?
Tout simplement par le biais de la consommation des boissons industrielles de toute sorte, et à travers l’immense majorité des aliments emballés ou préparés.
Ce fléau s’est répandu sur une large partie de la planète : les populations du Canada, du Mexique, mais aussi du Japon, tous plus ou moins sous influence américaine, sont de gros consommateurs des ces aliments et boissons issus de l’industrie agroalimentaire.
Et ces sociétés sont très dépendantes des publicités radiotélévisées. En France aussi ce phénomène se développe : nous atteignons au moins 1 kg de fructose par habitant et par an et nous sommes poussés par les publicités à imiter de plus en plus les Américains.
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