Rappel du premier message :
Les pharisiens
Les 4 évangiles « canoniques » parlent des pharisiens.
Commençons par le plus ancien : et le plus court Marc :
Les historiens et exégètes s'accordent généralement pour une datation remontant à la fin des années 60 ou au début des années 70 ap. J.-C. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vangile_selon_Marc
et le plus court.
Marc 2:16
Les scribes et les pharisiens, le voyant manger avec les publicains et les gens de mauvaise vie, dirent à ses disciples : Pourquoi mange-t-il et boit-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ?
Marc 2:18
Les disciples de Jean et les pharisiens jeûnaient. Ils vinrent dire à Jésus : Pourquoi les disciples de Jean et ceux des pharisiens jeûnent-ils, tandis que tes disciples ne jeûnent point
Marc 2:23-24
il advint qu'un jour de sabbat il passait à travers les moissons et ses disciples se mirent à se frayer
un chemin en arrachant les épis. Les pharisiens lui dirent : Voici, pourquoi font-ils ce qui n'est pas permis pendant le sabbat ? Marc 3:1-6
Il entra de nouveau dans une synagogue, et il y avait là un homme qui avait la main desséchée.
Et ils l'épiaient pour voir s'il allait le guérir, le jour du sabbat, afin de l'accuser. Il dit à l'homme qui avait la main sèche : "Lève-toi, là, au milieu."
Et il leur dit : "Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien plutôt que de faire du mal, de sauver
une vie plutôt que de la tuer ? " Mais eux se taisaient.
Promenant alors sur eux un regard de colère, il dit à l'homme :
"Etends la main." Il l'étendit et sa main fut remise en état.
Les pharisiens sortirent, et aussitôt ils se consultèrent avec les hérodiens sur les moyens de le faire périr.
Marc 6:5 - 7:1-5 Et en tout lieu où il pénétrait, villages, villes ou fermes, on mettait les malades sur les places et on le
priait de les laisser toucher ne fût-ce que la frange de son manteau, et tous ceux qui le touchaient étaient sauvés.
Les Pharisiens et quelques scribes venus de Jérusalem se rassemblent auprès de lui,
et voyant quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c'est-à-dire non
lavées -- les Pharisiens, en effet, et tous les Juifs ne mangent pas sans s'être lavé les bras jusqu'au coude, conformément à la tradition des anciens, et ils ne mangent pas au retour de la place publique avant de s'être aspergés d'eau, et il y a beaucoup d'autres pratiques qu'ils observent par tradition: lavages de coupes, de cruches et de plats d'airain, donc les Pharisiens et les scribes l'interrogent : "Pourquoi tes disciples ne se comportent-ils pas suivant la tradition des anciens, mais prennent-ils leur repas avec des mains impures?
Après la « multiplication des pains » : un épisode difficile à interpréter :
Marc 8:10-22
Jésus, montant dans la barque avec ses disciples, vint dans la région de Dalmanoutha.
Les Pharisiens sortirent et se mirent à discuter avec lui ; ils demandaient de lui un signe venant du ciel, pour le mettre à l'épreuve.
Gémissant en son esprit, il dit : "Qu'a cette génération à demander un signe ? En vérité, je vous le dis, il ne sera pas donné de signe à cette génération."
Et les laissant là, il s'embarqua de nouveau et partit pour l'autre rive.
Ils avaient oublié de prendre des pains et ils n'avaient qu'un pain avec eux dans la barque.
Or il leur faisait cette recommandation: "Ouvrez l'oeil et gardez-vous du levain des Pharisiens et du levain d'Hérode."
Et eux de faire entre eux cette réflexion: qu'ils n'ont pas de pains.
Le sachant, il leur dit: "Pourquoi faire cette réflexion, que vous n'avez pas de pains? Vous ne comprenez pas encore et vous ne saisissez pas ? Avez-vous donc l'esprit bouché,
Et ne vous rappelez-vous pas,
quand j'ai rompu les cinq pains pour les 5.000 hommes, combien de couffins pleins de morceaux
vous avez emportés ?" Ils lui disent : "Douze" --
"Et lors des sept pour les 4.000 hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux avez-vous
emportées ?" Et ils disent : "Sept."
Marc 8, 21 Alors il leur dit : "Ne comprenez-vous pas encore ?"
Marc 10:2-12 :
Les pharisiens l'abordèrent ; et, pour l'éprouver, ils lui demandèrent s'il est permis à un homme de répudier sa femme. Il leur répondit : "Qu'est-ce que Moïse vous a prescrit" --
"Moïse, dirent-ils, a permis de rédiger un acte de divorce et de répudier."
Alors Jésus leur dit : "C'est en raison de votre dureté de coeur qu'il a écrit cette prescription.
Mais dès l'origine de la création Il les fit homme et femme.
Ainsi donc l'homme quittera son père et sa mère,
et les deux ne feront qu'une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
Eh bien ! ce que Dieu a uni, l'homme ne doit point le séparer."
"Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère à son égard ;
et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère."
Marc 11-15:12-13
Ils arrivent à Jérusalem. Etant entré dans le Temple, il se met à chasser les vendeurs et les acheteurs
qui s'y trouvaient : il culbute les tables des changeurs et les sièges des marchands de colombes,
et il ne laissait personne transporter d'objet à travers le Temple.
Et il les enseignait et leur disait : "N'est-il pas écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière
pour toutes les nations ? Mais vous, vous en avez fait un repaire de brigands !"
Cela vint aux oreilles des grands prêtres et des scribes et ils cherchaient comment le faire périr ; car ils le craignaient, parce que tout le peuple était ravi de son enseignement.
Le soir venu, il s'en allait hors de la ville.
Ils viennent de nouveau à Jérusalem. Et tandis qu'il circule dans le Temple, les grands prêtres, les
scribes et les anciens viennent à lui
et ils lui disaient : "Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou qui t'a donné cette autorité pour le faire ?"
Jésus leur dit : "Je vous poserai une seule question. Répondez-moi et je vous dirai par quelle autorité je fais cela.
Le baptême de Jean était-il du Ciel ou des hommes ? Répondez-moi."
Or ils se faisaient par-devers eux ce raisonnement : "Si nous disons : Du Ciel, il dira : Pourquoi donc n'avez-vous pas cru en lui ?
Mais allons-nous dire : Des hommes ?" Ils craignaient la foule car tous tenaient que Jean avait été réellement un prophète.
Et ils font à Jésus cette réponse : "Nous ne savons pas." Et Jésus leur dit : "Moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais cela." Ils cherchaient à l'arrêter, mais ils eurent peur de la foule. Et le laissant, ils s'en allèrent. Ils lui envoient alors quelques-uns des Pharisiens et des Hérodiens pour le prendre au piège de sa parole.