Prêtresses, vestales, druidesses : ces femmes qui murmuraient à l’oreille des dieux

De Rome à Athènes, de l’Egypte à la Bretagne, l’Antiquité a vu officier des prêtresses avec, parfois, autant de prestige que leurs homologues masculins.

Faut-il être un homme pour avoir l’oreille de(s) dieu(x) ? Pour guider les fidèles sur les voies du sacré, quelles qu’elles soient ? Beaucoup l’ont pensé, et beaucoup le pensent encore. Certes, les lignes bougent depuis un petit siècle. Aujourd’hui, des femmes sont pasteures, rabbines, mufties, imames ou théologiennes.

Mais dans la plupart des traditions religieuses, le clergé reste très majoritairement, parfois exclusivement, masculin. Ce « masculinisme » est-il le propre des monothéismes ? Non : il suffit de scruter l’histoire du bouddhisme ou de l’hindouisme pour constater que ces religions n’ont pas été épargnées par le patriarcat – certes à des degrés divers selon les époques, les lieux et les courants.

Qu’en était-il cependant dans les sociétés antiques, dites « païennes » ? Force est de constater que le paganisme – ce mot valise derrière lequel peuvent se ranger la plupart des polythéismes d’une époque où la croyance en un dieu unique n’était pas étendue dans le monde – donnait une large place aux femmes dans la relation au divin.

Parfois considérées comme épouses des dieux, les prêtresses antiques étaient tour à tour interprètes, prophétesses, voyantes ou préposées aux rites, parfois tout à la fois. Pour autant, étaient-elles considérées comme les égales des prêtres ?

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Il y a quand même quelques prophétesses dans la Bible : Marie (la soeur de Moïse), Deborah, Hulda.

Mais on n'en parle pas beaucoup.

Sauf erreur, l'homme a toujours dominé le monde antique; quelques très rares exceptions (Cléopâtre...).
Et si cette apparente supériorité trouvait simplement sa cause principale dans la supériorité physique?
C'est mon point de vue. Mesdames, vous avez la ruse...et la beauté!

Les chroniques islamiques (Sira, Tabari) racontent qu'un jour Al Motalib, grand-père du futur Prophète pas encore né, a voulu, à la suite d'un voeu, sacrifier un de ses fils. Tirage au sort, qui est tombé comme dans la chanson sur le plus jeune, Abdallah, encore enfant. Si c'était allé au bout (enfin, s'il faut en croire cette histoire) il n'y aurait tout simplement pas eu d'Islam puisqu'Abdallah a été le père de Muhammad. On a consulté une prophétesse qui a conclu au sacrifice de cent chameaux pour apaiser la divinité et épargner Adallah.

robert21 a écrit:

Sauf erreur, l'homme a toujours dominé le monde antique; quelques très rares exceptions (Cléopâtre...).
Et si cette apparente supériorité trouvait simplement sa cause principale dans la supériorité physique?

Le chromosome Y est une chromosome tronqué qui va de pair avec un tas de pathologies bien moins présentes chez les porteuses du double X !
Supériorité physique ? qui c'est qui est à l'article de la mort dès qu'il a le moindre bobo ?
Il y a juste une masse musculaire plus importante en moyenne chez les messieurs et ça se limite là.

Tiens, pour le fun :
Un mâle supérieur physiquement teste les douleurs des règles.

Je ne suis pas sure que la douleur des règles soit supérieure à la douleur de l'accouchement.

Il y a aussi des vidéos sur l'homme testant la douleur des contractions mais comme celles que j'ai trouvées étaient en anglais, je ne les ai pas postées.

Je l'ai vu sans problème.

La douleur de l'enfantement ne peux pas être comprise par les personnes qui ne l'ont pas connue.