Quel a été le déclic pour vous ?

Bonjour à toutes et tous,

Chacune, Chacun a son histoire.

Pour certain(e)s, il n'y a pas eu de déclic... uniquement suivi l'éducation religieuse promulguée par leurs parents, vivant au sein d'une communauté plus ou moins religieuse, avec sa moralité.

Pour d'autres, il y a eu une remise en question, qui les a touché au plus profond d'eux.

Au plus profond, au point de tout chambouler, leurs croyances, leur quotidien, leur perception de la vie qui les entoure.

Quel a été pour vous le déclic ?
Quel en a été les conséquences ?


Pour ma part

J'étais dans le 1er cas jusqu'à mes 14 ans...où je suis passée de catholique à Athée.

Athée et 26 ans plus tard. un élément est venue me troubler. Je suis passée d'isterique, engoissée, perturbée, perdue
à
Calme, sereine et heureuse,
En ne faisant qu'une seule chose.
La traduction d'une phrase écrite en arabe transcrit de :
"Bismillahi Rahmani Rahim,
Al hamdoulillah, Rabi Al Lamine, wa salat wa salâm..."
Et là je me suis dit que ce n'était pas naturel. Et la seule solution logique était qu'un élément extérieur est intervenu.

Pour moi croire en Dieu est dissocié de la religion. Ma religion je la choisi en fonction de mes convictions, de mon organisation de vie de tous les jours et non sur le dogme. J'ai choisi l'islam au début... et en décembre 2019, un problème majeur dissoluant mon mariage de 20 ans et la non reconnaissance de mon entité propre, a fait que je me suis dirigée vers la religion de ma grand mère maternelle, la religion juive. Je suis donc une apprentie :), en train de découvrir un monde inconnu.

Et pour vous ?


Portez vous bien

Nane & Sarah

Illumination en 86 Dieu m'est apparu et depuis je le vois toujours, aucun problème si ce n'est une exclusion par la société .

Jésus avait dit : soit tu es dans le système soit tu es en dehors .

Le premier déclic a eu lieu vers l'âge de dix-onze ans.
J'ai toujours aimé le cours de religion en classe. J'avais fait ma première communion, on m'a inscrit au catéchisme pour la profession de foi.

Là, je me suis dit : si je vais "proclamer ma foi" devant tout le monde, je dois être sûre de ce que je raconte, je ne ferai pas ma communion pour les cadeaux.

Je me suis fait cette promesse à moi-même à ce moment-là de proclamer cette foi, tant que je serai convaincue. Mais que le jour où je perdrais cette conviction, je me dirigerais vers autre chose.

C'est ce que j'ai fait une trentaine d'années plus tard.

Pendant ces années de catéchisme, j'ai tout repassé en revue dans ma petite tête, tout remis en question et je suis passée d'une foi d'enfant, une foi reçue à une foi assumée, une foi responsable.

Vers la fin de la trentaine, je me suis rendue compte que j'affirmais des choses par habitude mais que je n'y croyais plus. Je ne croyais plus à la transsubstantiation à la présence réelle.
C'était quelque chose d'assez interloquant, de dire à quelqu'un : Je crois à la présence réelle et d'entendre une petite voix dire à l'intérieur : Tu es sûre ?

De fil en aiguille, les choses se sont détricotées mais le déclic s'est fait quand j'ai pu joindre par mail un protestant qui avait un site extrêmement bien fait et qui était passé du catholicisme au protestantisme.
Je lui ai demandé une seule chose : m'expliquer le point de vue protestant de la justification.

Une fois que j'ai reçu sa réponse, ce qui me restait de convictions catholique s'est écroulé comme un château de cartes.

Pour moi ça été la nausée existentielle qui m’a poussé à m’intéresser à la religion dans un premier temps, le sentiment d’éphémèrité et d’impermanence observable dans le monde phénoménologique
.
Ensuite j’ai toujours ressenti vers l’âge de 7 ou 8 ans de manière claire que quelque chose cloché , qu’il y avais plus que ce monde la matérielle.

Ensuite je suis un grand révolté, révolté contre une vie qui laisse les etres abondonné à leurs propre sors un peu comme si chacun flotté dans une bulle solipsiste .

Mon rapport avec la vie est ambigu d’un côté j’adore la vie , j’aimerais vivre le plus longtemps possible (en bonne santé ) de l’autre parfois j’ai un sentiment de « à quoi bon » qui m’accable .

L’impression d’être une petite fourmis dans les mains d’un marionnettiste invisible .

Pourtant je sais que le Dieu d’amour existe aussi un Dieu qui s’offre à tous sans distinction de race ou d’ethnie.
Un dieu qui s’offre dans la beauté , dans la bonté , dans la sensualité, dans la compassion , dans le partage et dans l’amour .
Un Dieu qui n’est pas seulement pourvu d’amour comme un homme serait pourvu d’argent mais un Dieu qui EST AMOUR et DÉSIR D’Alterité.
Et qui veux réellement CHACUN de nous .

Pour moi, le déclic a été quand j ai vu un tout jeune moineau sortir du nid dans l arbre en face de ma maison.

J observais ses parents lui amener des insectes qu ils avaient tués pour lui depuis plusieurs semaines. Et d un coup, il sortait au grand jour. C était la vie en grand.
La chatte de mes voisins est passée et elle était affamée, la pauvre, elle avait mis trois chatons au monde.
Elle a raflé le nid entier, grâce à ça, deux de ses chatons ont survécu, le troisième était sûrement mal formé, parce qu il est mort et elle l a mangé.

Ça a été mon déclic. Tout ça doit avoir un sens. Donc il doit y avoir un dieu a l origine de tout ça .
C est a ce moment que j' ai eu le déclic.

Bien sûr que tout cela a un sens sinon le monde ne serais pas venu à l’existence .

Un jour je dormais dans un divan c'était occasionnel genre la sieste, et puis je me suis réveillé devant la porte d'entrée ... Et puis je me rendis compte que je dormais d'un côté et qu'en même temps j'étais sorti de mon physique . Un sacré déclic à 20 ans c'est là que je me suis intéressé aux sciences occultes .

Oui, c est ce que je dis, un être humain.
Tout cela a un sens. L asticot mange la charogne, le moineau mange l asticot, le chat mange le moineau, le renard mange le chat,
Le chien, lui il tue le renard mais il le mange pas.
La vache elle, elle a tout vu, et nous, on l'a mange et on fait du fromage avec son lait.
C est parfaitement sensé.
La vache a d ailleurs des mamelles parfaitement adaptées aux mains humaines. C est pour qu on puisse traire son lait. Ça fait sens.

Bonjour à toutes et tous,
Moi, mon déclic, ça a été les cours d’histoire en 6ème, j'avais un curé style Vatican I alors que Vatican II était déjà paru, puisque c'était en 1968, ce curé nous avait appris qu'il n'y avait qu'une seule religion, celle de l'ECAR et que tout prophète qui viendrait après Jésus Christ était un imposteur. Quand j'ai appris les anciennes religions mésopotamiennes et égyptiennes, je me suis rendu compte que mon curé nous avait menti, en plus il pratiquait le" faites ce que je dis, pas ce que je fais". Bien plus tard, j'ai été conforté dans mes idées par le fait que mes deux parents ont perdu la tête, alors comment expliquer une quelconque pérennité de l'âme dans ces conditions. Il faut dire aussi que j'ai un esprit cartésien qui cherche toujours à savoir comment ça marche, j'ai d’ailleurs passé le plus clair de mon temps à démonter mes jouets pour savoir comment ils fonctionnaient plutôt qu'à jouer avec.
Bonne fin de matinée.
Paul.

J'ai eu une succession de clics et des déclics...  Long texte parce que longue vie ...

Mal à l'aise dans la religion de ma famille catholique intégriste et ses règles illogiques, j'ai découvert une dimension mystique vers 16-17 ans sans doute grâce à mon frère qui s'engageait dans la vie monastique.  Cette dimension me permettait de dépasser la partie "extérieure" de la religion (rites, dogmes...).  

Puis un déclic à 21 ans, un ami me dit "je ne comprends pas comment tellement de personnes ont pu croire à ces histoires depuis 2000 ans".  J'ai très vite trouvé des réponses et paf !  J'ai rejeté l'Église et les religions en général: tout devenait clair et limpide, je devenais enfin en accord avec moi-même.  Mais j'ai gardé le côté mystique.  Dans la famille mon frère moine était le seul avec qui j'ai continué à discuter religion sur pied d'égalité.  Mon agnosticisme ne le dérangeait absolument pas, il disait "entre un moine et un athée, il n'y a qu'une feuille de papier".  Pour les autres, j'étais une âme perdue, ils priaient pour mon salut.

Puis j'ai compris que si je voulais progresser spirituellement au-delà de mon horizon limité, je devais profiter de l'expérience des autres et choisir une Voie, suivre des enseignements.  J'avais erré entre nouvel âge, et même des sectes, les franc maçons et rosicruciens, sans me sentir chez moi nulle part.

Le déclic vers l'enseignement bouddhiste est arrivé lors d'une halte-camping sauvage dans un monastère bouddhiste en Écosse.  Pour éviter les heures où les "midges" nous dévoraient (minuscules moustiques voraces), j'allais dans le temple et j'écoutais Situ Rimpoché.  J'étais captivée: enfin un langage d'adultes en spiritualité !  Du concret, des conseils praticables, logiques, évidents.  Du coup j'ai suivi aussi les cours du soir sur les généralités de cette branche du bouddhisme.  Ils m'ont permi de passer au dessus des superstitions populaires et du style esthétique typiques du bouddhisme "folklorique" qui m'avaient toujours rebutées.   J'avais l'impression que Situ Rimpoché ne parlait que pour moi.  On m'a répondu que c'était la caractéristique des très grands esprits: chacun des 200 participants ressentait la même chose.

Rassurée sur l'absence totale de dogmes et de croyances obligatoires, j'ai pris refuge.  J'aime beaucoup leur équilibre entre l'étude "théorique" (lectures, conférences, réflexion) et la pratique (méditation, mise en pratique dans la vie de tous les jours).  Les deux doivent être équilibrés.  Cela m'a permis de limiter mon temps d'étude à ce qui est réellement utile.  Rien ne sert d'accumuler des connaissances, c'est l'expérience pratique qui permet de vérifier ce qui est utile et bon "pour le bien de tous les êtres". Je ne suis attachée à aucune école, les "divisions" de n'importe quelle religion ou philosophie m'insupportent: elles ne sont que génératrices de disputes, et souvent d'ailleurs engendrées par des désaccord sur des point purement spéculatifs, où chaque "secte" cherche à prouver qu'elle détient La Vérité.  C'est précisément cette caractéristique qui m'a fait rejeter depuis la petite enfance toute croyance religieuse et toute division de ce qui est notre spiritualité, qui elle, est universelle.
Je fait donc mon shopping dans toutes les religions et philosophies.  Musulmane, chrétienne, athées, panthéistes...  

Je vais mettre en signature une phrase qui résume tout.

Triskel :

Quel parcours remarquable tu as eu beaucoup de chance, perso je ne suis pas né dans le même monde que toi, pour ma part ça a plutôt été la galère l'usine et le chômage .
Tout dépend si on est né chez les ouvriers ou chez les cadres . Ce monde n'est pas juste .

Modéré par Sentinelle pour citation inutile.

Je rebondis là-dessus même si je n'ai pas l'habitude d'en parler. Il se trouve que mon père, lui-même fils de paysans, a été successivement comptable dans une PME, puis ouvrier non spécialisé (il faisait les trois huit pour balayer des roulures de métal), puis, les concours aidant, fonctionnaire de base, puis cadre, pour finir directeur d'un centre de la Sécu.

Cela dit, ce n'est plus aussi facile aujourd'hui, moins de concours pour encore plus de candidats.

Et pour répondre à la question, j'ai eu pas mal de chocs dans ma vie, disons, spirituelle. Les deux qui restent un peu dominants :
- un premier avec Robert Ambelain (même si dans le détail c'est truffé d'ânerie), Jésus  ou le mortel secret des Templiers et la suite...
- un deuxième avec Jung et d'autres, qui m'a fait comprendre que le premier devait être relativisé parce que l'historicité n'est pas l'essentiel.

@ loganJ

J'ai aussi vécu ce genre d'expérience mais impossible de la reproduire. C'est très impressionnant et tellement plus réel que notre vie de tous les jours. J'ai "vu" tout autour de moi alors que j'avais les yeux fermés, avec une acuité qui est décrite par ceux qui ont vécu une NDE.  
J'ai eu quelques petits "signaux" de ce genre, entendu des témoignages sincères, juste assez pour me faire croire à une conscience qui n'a pas son siège dans le corps, ce dernier n'étant qu'émetteur-récepteur de notre nature réelle.  Comme un poste de radio qui capte certaines ondes et les transforme en sons.  

Triskel :

Eh bien perso j'ai eu un parcours chaotique dans ma vie mais c'est sans doute ce qui m'a permis de me retrouver illuminé en 1986 . Né en 58, à deux ans la soeur de mon père m'adopte comme son fils car elle ne pouvait pas avoir d'enfant, je suis donc séparé de mes parents et de mes trois frères et une soeur, ce qui m'a bouleversé énormément . Ensuite tout allait bien jusqu'à 14 ans, malgré ce choc . Ensuite on m'a interdit les études au lycée jusqu'au bac il a fallut que j'intègre un collège d'enseignement technique qui ne me plaisait pas pour un métier d'électromécanicien ... Mais je n'ai pas suivi les maths j'ai donc été viré à 16 ans . Là on me dit que je dois aller bosser faut payer on est pas assez riche . Je me suis retrouvé à porter des tonnes de charges lourdes pendant un an, alors que c'est interdit avant 18 ans pour la formation du corps, je me suis donc payé des lumbagos à répétition . Ensuite à 18 ans je fais la demande pour passer le permis de moto afin d'intégrer la gendarmerie motorisée : " non tu ne peux pas c'est trop dangereux m'ont ils répondu " . Je passe donc le permis voiture je travaillais en usine mais j'ai dû faire le taxi pour les copains et après ça ce fut le service militaire 1 an et puis après chômage à peu près toute ma vie, mais c'était sûrement à cause d'une schizophrénie légère au premier degré qui m'empêchait de m'exprimer . Je n'ai travaillé que 8 années dans toute ma vie . Par contre dans ce parcours j'ai réussi donc à avoir une formation à 16 ans d'électromécanicien, à 18 ans un CAP de tourneur, ensuite permis poids lourd à l'armée de l'air, puis une formation de cariste, une formation d'agent de sécurité, un CAP d'électromécanique et pneumatique sur machine . Que dalle tout cela ne m'a servi à rien j'ai eu beau chercher du travail c'était l'épée de Damoclès sur la tête .

Mais en 86 je décidai de pratiquer le Zen et là ce fut la révélation, j'ai rencontré Dieu par l'illumination ce qui m'a guéri de la schizophrénie .

Bonjour Talon,
On est tous logés à la même enseigne les nés à cette époque et dire qu'il y en a qui croient que les trente glorieuses c'était le bonheur absolu, foutaise, oui, si tes parents étaient ouvriers ou fonctionnaires, tu serais ouvrier ou fonctionnaire, interdit pour toi la seconde, surtout si tu étais handicapé comme moi, moi j'ai fait de la compta qui ne m'a servi que pour faire les comptes de tutelle de mon Alzheimère, sinon, nada, que dalle, juste user tes culottes pendant deux ans en CET jusqu'à tes 17 ans, chômage (qui ne compte pas pour ta retraite puisque tu étais mineur) et puis le boulot.
Bon après-midi.
Paul.

Oui Paul certains Fantasme sur un âge d’or l’être humain as besoin de se raccrocher sur l’idée qu’avant c’était mieux mais la réalité c’est que la science Medical avance seulement aujourd’hui et encore elle n’est pas parfaite .

Un etre humain a écrit:

Oui Paul c’est que la science Medical avance seulement aujourd’hui et encore elle n’est pas parfaite .

Bonsoir Un Être Humain,
Et encore on l'a vu avec le Covid, ils ont fait exactement, comme sur moi pendant les années 60.
Bonne fin d'après-midi.
Paul.