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 Le genèse selon Ishmaël

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MessageSujet: Le genèse selon Ishmaël   Le genèse selon Ishmaël EmptySam 15 Aoû 2009 - 17:54

Tiré d'ishmaël - Daniel Quinn
(Pas de prétention, un livre tout simple. Ceci n'est qu'un des thèmes abordé).

C’est une histoire de guerre entre deux peuples, c’est le témoignage de ceux qui ont perdu cette guerre. Il est bien connu que ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire, la détournant toujours à leur avantage. Habiles penseurs, les Sémites utilisèrent la métaphore pour raconter la leur.
Le désastre a commencé il y a environ 10 000 ans, lorsqu’un peuple décida qu’il était aussi sage que les dieux, qu’il pouvait décider du droit de vie ou de mort sur les autres, et qu’il pouvait dominer le monde aussi bien que les dieux.
Ce peuple venait du croissant fertile, situé entre le Tigre et l’Euphrate, et c’est en ce lieu que se déroula la révolution agricole. Voici cette histoire racontée par les témoins de leur expansion il y a 4500 ans, les Sémites.
Que s’est-il passé ?

Une tribu découvrit un jour la façon de cultiver la terre et le stockage des aliments. Ils sont nos ancêtres, ceux que l’on a appelé plus tard les agriculteurs. Il est d’ailleurs étonnant de constater que lorsque nous parlons de notre civilisation, nous parlons de culture.
Ainsi ce peuple a substitué Mère Culture à Mère Nature.
Lorsqu’ils découvrirent le stockage, la démographie de ce peuple explosa, car une règle de base est la suivante : plus il y a de nourriture, plus la démographie explose, et plus il faut de la nourriture.
Ce peuple, que nous appellerons « Ceux qui prennent » décida alors qu’il avait compris comment il fallait vivre, que cette façon était la meilleure, et décida d’aller conquérir la terre de ceux que nous appelleront « Ceux qui laissent »
Ceux qui prennent c’est nous, les « civilisés », et ceux qui laissent sont ceux que nous appelons « les primitifs ». Ceux qui prennent sont les agriculteurs, et ceux qui laissent les chasseurs cueilleurs. Bien sur, pas d’amalgame, il y avait aussi quelques agriculteurs chez ceux qui laissent, mais ils ne stockaient pas, et ceux qui laissent maîtrisaient parfaitement la gestion de leur démographie.

Donc, ceux qui prennent avaient cultivé, stocké, s’étaient décuplés, et décidèrent d’aller voir leurs voisins en leur disant : « Voyez comme nous avons évolué, voyez comme nous avons compris comment il faut vivre. Vous allez faire comme nous, vous allez cultiver chaque parcelle de la terre, et nous allons vous apprendre comment il faut vivre ».
Sous les yeux des Sémites, ceux qui prennent entreprirent alors la conquête de la terre.
Mais les Sémites, lorsqu’ils arrivèrent sur la leur, bloquèrent leur expansion. Ils étaient pasteurs, bergers, et ne souhaitaient pas ce nouveau mode de vie imposé par ceux qui voulaient prendre la place des dieux. Caïn était les laboureurs, et Abel était les bergers.
Et Caïn tua Abel. Et les laboureurs irriguèrent leurs champs avec le sang des bergers Sémites.

Ainsi, nous pourrions dire que la connaissance des dieux, l’arbre de ce fruit de la connaissance du bien et du mal, c’est la connaissance de qui doit vivre et de qui doit mourir. Celui qui mange ce fruit se dit « Je sais aussi bien que les dieux comment diriger le monde, je peux agir comme bon me semble ». Et sans l’illusion que ce qu’il fait est le bien, il se lasserait sans doute.
« Tu mourras certainement si tu manges ce fruit, car tu te prendras pour Dieu ».

La chute d’Adam et le meurtre d’Abel

Finalement cette histoire n’a de sens que si elle est lue en se positionnant du côté de ceux qui l’ont écrit, car elle tire son origine des ennemis de ceux qui étaient nos ancêtres culturels.
La marque a été infligée à Caïn pour prévenir les autres : « Cet homme est dangereux »
Et ce n’est que plus tard que les Hébreux, lointains et vagues descendants des Sémites, qui eux mêmes appartenaient plus ou moins à la culture de Ceux qui prennent reprirent cette histoire. Puis ceux qui prennent volèrent jusqu’à l’histoire de ceux qu’ils avaient décimé, et la reprirent à leur compte, alors qu’à l’origine, elle était racontée par leurs ennemis pour les dénoncer. Et cette histoire fut complétée par des mythes.


Les dieux avaient donné, un jardin à tous. Les laboureurs, ayant développé l’agriculture et domestiqué chaque parcelle de la terre étaient venus chercher de nouvelles terres, conquérants tout puissants. Les bergers sémites n’avaient pas exploité la Terre. Ils vivaient dans le respect des offrandes des dieux, représentés par la Nature.

Les dieux (la nature ) dirent en voyant ce qu’ils avaient fait « Et bien misérables, écoutez ceci ! Nous ne prendrons désormais plus soin de vous, vous êtes chassés ! Nous vous bannissons du jardin. Désormais, au lieu de profiter de notre générosité, vous allez devoir tirer votre pain de la Terre, à la sueur de votre front . » Et voilà comment les maudits laboureurs en sont venus à nous chasser et à arroser leurs champs de notre sang dirent les sémites.

Dans la Genèse, l’agriculture n’est pas présentée comme un choix appréciable, mais comme une malédiction. C’est la cause de la chute, et c’est la vision de ceux qui laissent.
Dans notre histoire, et selon notre regard en tant que descendants de ceux qui prennent influencés par Mère Culture, l’agriculture est le préliminaire de l’ascension.
Caïn est l’aîné, comme dans beaucoup de mythes le premier chéri, mais souvent le fils indigne. Abel est le cadet, souvent considéré comme souffre douleur.
Adam signifie homme.
Eve signifie vie.
L’homme fut tenté par la vie. Au niveau métaphorique, la chute a divisé la race humaine en 2 parties : les bons et les méchants, les laboureurs et les pasteurs, les premiers étant décidés à tuer les seconds.
Ils veulent les terres pour s’accroître. Mais ils ne maîtrisent plus la démographie naturelle, il n’y a plus de régulation, leur conquête sera sans fin.
Les Sémites maîtrisaient cela, pour eux trop de femmes pouvait poser problème car cela engendrait des difficultés de gestion démographique par rapport à la nature. (une femme et 15 hommes, ou 1 homme et 15 femmes, la démographie ne sera pas la même).
Cette découverte de l’agriculture et du stockage par les laboureurs entraînait donc systématiquement la conquête de nouveaux territoires.

Adam et Eve ont vécu des millions d’années dans le jardin sans aucun problème. Mais quand Eve offre la pomme, l’homme se dit alors : « Nous n’aurons plus à dépendre des dieux. Ayant entre nos mains la possibilité de décider qui doit vivre et qui doit mourir, nous pourrons créer une abondance qui n’existera que pour nous seuls, et cela signifie que nous pourrons dire oui à la vie et croître sans limites »
Mais pour les Sémites, dire oui à la vie et recevoir la connaissance du bien et du mal sont deux choses différentes d’un seul et même acte.

Adam accepte le fruit, et il accepte donc de vivre sans limites. Et la personne qui lui fait cette offrande est appelée Vie.
L’homme était innocent jusqu’à ce qu’il découvre la différence entre le bien et le mal. Et pour cela, il fut déchu.
Adam n’est pas le géniteur de notre race humaine, il correspond au géniteur de notre culture.

La conséquence de cette chute, c’est que notre culture ne nous enseigne pas comment vivre. Nous avons besoin de prophètes pour cela. Nous considérons que le monde a été créé pour nous et que nous sommes son accomplissement. Nous vivons dans un esprit de conquête, le monde ayant été créé pour nous, nous devons le dominer. C’est ce que nous apprend Mère Culture.
Mais Mère Nature, elle, enseigne à ceux qui laissent, qui disparaissent toujours de la surface de la terre chassés par ceux qui prennent, leur histoire depuis la nuit des temps. Ils n’ont pas besoin de prophètes pour leur dicter la manière dont ils doivent vivre. Ils savent très bien comment le faire.
Nous, nous avons besoin de prophètes car nous n’avons pas le savoir des choses éprouvées depuis des milliers d’années. Chaque génération se pense détentrice d’une nouvelle mission, et beaucoup s’imaginent que notre histoire commence quelque part au 20ème siècle.
En remplacement de l’expérience de nos ancêtres, nous avons des déclarations arbitraires, et des lois en pagaille afin de définir la « seule manière correcte de vivre ».
Et nous en avons besoin car nous avons tout oublié, nous ne savons plus comment vivre. Nous n’avons pas de sagesse, contrairement à ceux qui laissent, les bergers, les chasseurs cueilleurs.
Et pourtant, ceux qui prennent les éliminent encore de nos jours.

Le monde était un très bel endroit, ce n’était pas le chaos. Il n’était pas nécessaire qu’il soit conquis et dominé par l’homme. Le monde n’avait pas besoin d’appartenir à l’homme, mais il avait besoin que l’homme lui appartînt.

Il ne nous reste plus, pour sauver la terre qu’à recracher le fruit de la connaissance du bien et du mal, et à laisser aux autres créatures qui nous entourent une chance de croître jusqu’au terme de leurs limites. C’est ainsi que nous avons pris naissance, les créatures autour de nous ne s’imaginaient pas que le monde leur appartenait, elles nous laissèrent vivre et prospérer.



« Tu mourras certainement si tu manges ce fruit, car tu te prendras pour Dieu ».
N’est-ce pas là la seule prophétie ?
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MessageSujet: Re: Le genèse selon Ishmaël   Le genèse selon Ishmaël EmptyLun 17 Aoû 2009 - 21:31

Beltane Bonsoir.

Manger du Fruit de l'Amour Pour son Dieu, n'est pas une Prophètie, Mais Un Acte a apprivoiser les Sentiments que D'aimer Dieu le Père.


Personne Ne Peut se Prendre Pour Dieu, que Dieu Lui - Même.
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MessageSujet: Re: Le genèse selon Ishmaël   Le genèse selon Ishmaël EmptyMer 19 Aoû 2009 - 17:57

Bonjour.

J'ai récupéré un Ouvrage ancien, le Titre en est ( La Vie de Notre- Seigneur. Jésus-Christ

De Dom Henri Leclercq de 1928.
Paris Maison de la Bonne Presse 5 Rue Bayard.

je vais le lire et vous tiendrez au courrant.

Quelqu'un connaît - il cette ouvrage Ancien.
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MessageSujet: Re: Le genèse selon Ishmaël   Le genèse selon Ishmaël EmptyMer 19 Aoû 2009 - 23:41

Je ne connais pas... n'est-ce pas un protestant l'auteur? Rectifie si je dis des bêtises, je n'en suis pas du tout sûre...
Mais tiens-nous au courant Gilbert!
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MessageSujet: Re: Le genèse selon Ishmaël   Le genèse selon Ishmaël EmptyJeu 20 Aoû 2009 - 22:22

Bonsoir Beltane.

J'ai fait des recherche sur de Dom Henri Leclercq. des articles sur Google de cet auteur.




Notre-Dame du Vorbourg 8 décembre 2004,
et 150 ème anniversaire du dogme de
l’Immaculée Conception de la
Bienheureuse Vierge Marie.


C’est avec un soulagement certain qu’a été achevée la numérisation de l’ensemble de l’œuvre d’érudition et de compilation que constitue les « Martyrs » de dom Henri Leclercq le même sentiment qu’après la mort du Christ dans La Passion selon Mel Gibson. Les Passions des Martyrs à travers les siècles ne sont-elles pas que le prolongement de celle du Seigneur ? Avant de commencer à lire ces textes, il serait bon de se rappeler ce passage de la règle de saint Benoît : « après le souper … on omettra l'Heptateuque et le livre des Rois dont la lecture ne se ferait pas sans inconvénient dans la soirée pour les imaginations impressionnables. » (Ch. 42)



Jean-Baptiste Joseph Gobel 1727-1794
Bibliothèque cantonale du Jura
à Porrentruy (Suisse)
Cette petite introduction du copiste se poursuit avec un personnage paradoxal, Jean-Baptiste Joseph Gobel évêque suffragant du diocèse de Bâle, puis évêque constitutionnel de Paris (Thann 30.8.1727 + guillotiné à Paris 13.4.1794). Dom Leclercq le qualifie de « fort obscur » : est-ce par anti-germanisme, parce qu’il n’était pas royaliste ou parce qu’il n’appartenait pas à la noblesse ? Ayant vécu et sévi dans ma région, il mérite une brève mention pour le remettre en lumière… Son exemple peut servir de leçon. Devenir chanoine du diocèse de Bâle, requerrait du candidat d’avoir 7 ou 8 quartiers de noblesse ou un doctorat de théologie. Il n’avait que la seconde qualité et a certainement trop voulu forcer le destin. Mais il appartenait tout de même à une famille comptant de nombreux ecclésiastiques. En toutes choses, ne faut-il pas savoir attendre le temps de Dieu ? Gustave Gautherot relève que « si Gobel, en 1793, était resté fidèle à ses sentiments de ci-devant évêque, il eût sans doute été guillotiné comme tant d’autres ; c’est parce qu’il avait ( bien à contre-cœur) sacrifié sa foi aux maîtres du jour qu’il allait l’être en 1794. » Voilà comme on échappe à la phalange des glorieux martyrs loués par Dom Leclercq. Relevons tout de même son remarquable repentir. Lorsqu’on l’étendit sur la planche selon la tradition, le peuple hurla « Vive la République ! » et lui cria : « Vive Jésus-Christ ! » Tout était dit (2) !

La mine d’érudition que constituent les « Martyrs » d’Henri Leclercq, porte son âge en ce début de 21ème siècle. L’ardent tempérament de son auteur y a laissé sa marque. Les invectives ne manquent pas ainsi que des propos à qualifier aujourd’hui, par euphémisme, de « peu œcuméniques ». Il est nécessaire d’aborder l’ensemble en se souvenant aussi que le Concile Vatican II était encore bien loin. Les derniers mots du 15ème et dernier volume expriment un anti-germanisme également manifesté à l'article "Germanie" du DACL ; la 2ème guerre mondiale ne l’aura certainement pas aidé à changer d’opinion. Le « royalisme » de dom Leclercq interpelle aussi un démocrate convaincu, même si l’on ne peut pas manquer d’admirer le poignant testament de Louis XVI.
Comment ne pas être surpris tout autant du classement parmi les martyrs, de victimes de crimes de guerres. A voir celles du reste du XXème siècle et de l’actuel, l’indulgence est de mise. Pourquoi n’ajouterait-on pas les millions d’enfants qui n’ont pu naître et que l’on instrumentalise aujourd’hui ? Ne sont-ils pas les innocentes victimes d’une idéologie d’Etat, explicite ou implicite. Pour certaines on pouvait les qualifier, hier, d’agnosticismes laïcistes. Elles ont rejoint les athéismes de toute famille qui ont failli détruire notre humanité au XXème siècle. Après avoir, hier, instrumentalisé la religion pour parfaire une certaine cohésion et sa domination, le pouvoir, aujourd’hui, qu’il soit démocratique ou totalitaire, comme toujours n’échappe pas à la tentation de la Toute-Puissance. Dans la droite lignée des pharaons ou des empereurs non-chrétiens, il se prend pour Dieu.
Ce travail de numérisation est en tout cas dédié à ces plus petits qui sont nos frères et devaient assurer la pérennité de notre morceau de « civilisation ». Ils sont les victimes de la « Bête » et de notre égoïsme. L’homme a besoin de Dieu pour se respecter et aimer son prochain, pour aimer tout simplement.
« L’Eglise est à nouveau l’Eglise des martyrs et les martyrs chrétiens appartiennent au patrimoine de l’humanité » , disait, dans une conférence, le 8 décembre dernier, Mgr Edward Nowak, secrétaire de la Congrégation pour les Causes des saints. Le martyre est aussi « scandale, absurdité, paradoxe su christianisme » , car « à chaque martyr tué, les fidèles se multipliaient » , devenant « des centaines, des milliers » . « Il n’existe pas une explication raisonnable. Peut-être en existe-t-il une, la personne du Christ. Sa défaite sur la croix a engendré le christianisme, et des millions et des millions de chrétiens à chaque époque ».
Les martyrs sont donc pour nous, chrétiens, une grande raison d’espérer.
Ces ouvrages et cet immense travail de dom Leclercq pourront encore rendre quelques services, ne serait-ce que pour votre vie spirituelle, donc bon travail et bonne lecture !


(1) Dom Henri LECLERCQ d’ORLANCOURT est né de parents français le 4 décembre 1869 à Tournai (Belgique) et mort le 23. Marz 1945 à Londres. Sous-lieutenant au 241e de ligne en 1893, bénédictin en 1895 à Solesmes. Envoyé à Farnborough en 1896, il est ordonné prêtre deux ans plus tard, le 24 août 1898. Il se laisse séculariser et devient prêtre de l’archidiocèse de Westminster en 1924. Il demeure toutefois oblat de l’Abbaye de Sainte-Marie à Paris. Il travailla avec dom Cabrol. On doit à cet historien spécialiste de liturgie et d’histoire de l’Eglise, autodidacte, compilateur infatigable et auteur prolifique notamment : Monumenta Ecclesiae liturgica ; Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie ; Manuel d’archéologie chrétienne ; L’Afrique chrétienne ; l’Espagne chrétienne ; les Martyrs ; l’Histoire des Conciles (Hefele, traduit et copieusement annoté) ; L’Eglise Sainte Marguerite au faux-bourg Saint-Antoine ; Saint Benoît-sur-Loire. Les reliques, le monastère, l’église ; Histoire de la Régence pendant la minorité de Louis X ; Les journées d’Octobre et la fin de l’Année ; Histoire du déclin et de la chute de la monarchie française ; Saint Jérôme ; Vie de N.-S. Jésus Christ ; La vie chrétienne primitive ; L'ordre bénédictin ; Dom J. Mabillon.


(2) Les derniers jours de sa vie de l’évêque de Lydda se réconcilia avec l’Eglise, voici ce que rapporte Gustave Gautherot, dans Gobel : évêque métropolitain constitutionnel de Paris Paris : Nouvelle librairie nationale, 1911, (352-355) :
C'est à cet ancien collaborateur (François-Joseph Lothringer, son ancien vicaire épiscopal) — resté comme lui croyant au sein du schisme, mais plus courageux que lui en face des exploiteurs de la faiblesse humaine — c'est à ce témoin de ses chutes que Gobel envoya « par une main inconnue », de la Conciergerie, antichambre de l'échafaud, « sa confession écrite. Il ne pouvait, plus être approché, en effet, « par aucun ministre de la religion ». La lettre renfermait ces lignes : « Mon cher abbé, je suis à la veille de ma mort. Je vous envoie ma confession par écrit : dans peu de jours, je vais expier par la miséricorde de Dieu tous mes crimes et mes scandales contre sa sainte religion. J'ai toujours applaudi clans mon coeur à vos principes. Pardon, cher abbé, si je vous ai induit en erreur. Je vous prie de ne me point refuser les derniers secours de votre ministère, en vous transportant à la porte de la Conciergerie, sans vous compromettre, et à ma sortie de me donner l'absolution de mes péchés, sans oublier le préambule : ab omni vinculo excommunicalionis. A Dieu mon cher abbé, priez Dieu pour mon âme afin qu'elle trouve miséricorde devant Lui. — J.-B.-J., évêque de Lydda. »
L'évêque intrus de Paris — redevenu pour ses derniers jours, grâce à son repentir, l'évêque de Lydda — eut-il la joie de reconnaître son confesseur parmi la foule qui attendait le funèbre cortège? Nous l'ignorons. — Nous ne pouvons affirmer non plus d'une façon certaine s'il eut celle de converser à la Conciergerie même, où il était son co-détenu, avec le vénérable M. Émery. Rapportons simplement le témoignage de l'abbé de Sambucy, qui allait rencontrer le condamné marchant au supplice : « M. Émery eut le bonheur de réconcilier Gobel à l'Église, avant qu'il montât sur la fatale charrette pour aller à l'échafaud »
On sait que le Supérieur de Saint-Sulpice avait déjà rempli le même ministère auprès de deux autres évêques constitutionnels : Fauchet et Lamourette.
Sur Jean-Baptiste Gobel, outre l’ouvrage de Gustave Gautherot, il faut signaler un article plus récent de Louis Kammer paru dans le Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne n°13 sous Gobel. Cet article redresse un peu une image passablement déformée par les polémiques. Il eût tout de même mieux valu pour lui de tomber un an plus tôt.
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MessageSujet: Re: Le genèse selon Ishmaël   Le genèse selon Ishmaël EmptyJeu 20 Aoû 2009 - 22:24

sur le l'ouvrage en question, j'ai relevé des indices très intéressantes, je te donnerais plus tard ces indices,après lecture complète de cet Ouvrage.
a+
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MessageSujet: Re: Le genèse selon Ishmaël   Le genèse selon Ishmaël EmptyJeu 20 Aoû 2009 - 22:27

Merci pour les informations, ce n'est pas le même auteur que celui auquel je pensais.
Bien sur, je prends les indices que tu trouveras intéressants! Fais nous les partager!
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