Aujourd'hui Nafissa est dans le populaire du centre

et je dois dire que j'ai été émue par le très bel article écrit par Jean-Louis Mercier qui a capté l'émotion et l’âme de ce projet hors du commun.... J'en suis tellement touchée

: je vous copie-colle le texte ici mais voici le lien :
https://www.lepopulaire.fr/.../nafissa-la-petite...
L'histoire de Nafissa sera bientôt l'objet d'un livre.
C’est une histoire de rencontres, de ping-pong, et d’improvisation. Une histoire qui prendra la forme d’un livre qui paraîtra début février.
La rencontre, c’est celle d’une illustratrice, Laure Phelipon, et d’un avocat, Arnaud Toulouse. Lui aime écrire, elle a déjà réalisé, entre autres, un album jeunesse. Les deux se croisent dans des sessions de théâtre d’improvisation où l’on se renvoie des phrases comme des balles de ping-pong, jusqu’à tisser une histoire qui se tient.
Mais c’est une autre partie de ping-pong qui commence, le jour ou l’illustratrice envoie à l’avocat un dessin représentant une petite Africaine. Arnaud Toulouse laisse aller son inspiration et écrit le début d’une histoire. Qu’il renvoie à Laure Phelipon. Laquelle lui retourne un deuxième dessin, où apparaît cette fois un ours polaire. Et le ping-pong a continué.
Le jeu est mené par l’illustratrice, alors qu’habituellement, c’est le texte qui dicte l’illustration. Arnaud Toulouse reconnaît avoir été surpris, dérouté parfois par les dessins qui lui ont été envoyés. « Il est arrivé que je demande à Laure un peu de contexte, pour me guider. Mais sinon, c’est comme en improvisation : on doit tout accepter, tout doit être utile. » Même quand il faut lier la petite Africaine et le grand Nord.
La couverture du livre
L’histoire, au final, est celle du parcours initiatique d’une petite fille qui manque de confiance en elle et qui, avec l’aide d’un ami venu du Nord, finit par retrouver sa force et revenir dans son village.
Une communauté Facebook active
Au duo de l’écrivain et de la dessinatrice s’est ajouté le compagnon de celle-ci, Samuel Mandonnaud, qui a travaillé à la cohérence de l’ensemble et en sera l’éditeur. Mais il y a aussi la communauté de Laure Phelipon, celle qui la suit sur sa page Facebook. « Elle m’aide beaucoup à améliorer ces images. » Laure tient sur sa page un live très animé chaque mardi.
Cette communauté a participé financièrement, par le biais d’une cagnotte en ligne sur Ulule, à financer l’édition du livre.
La petite Nafissa prendra bientôt vie sur papier glacé. Elle porte le prénom « d’une personne que j’ai défendue devant la cour nationale du droit d’asile, explique Arnaud Toulouse, et dont l’histoire m’a beaucoup touché ». Une rencontre, encore et toujours.
Jean-Louis Mercier
