Besoin de croire et besoin de vérité sont-ils inconciliables?

Rappel du premier message :

Extraite de «  Le rire du Cyclope » de Bernard Werber :

Werber a écrit:

Le besoin de croire est inversement proportionnel au besoin de vérité.

geveil a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Je crois que dans ces deux versets, le mot pauvre n'a pas du tout le même sens.

Tout comme l'on dit à quelqu'un que l'on pleins plaint: "mon pauvre ami"

C'est assez méprisant, non ?

Oui, bien sur

C'est quoi la vérité, ou Vérité comme tu veux.

Bien sûr quoi, c'est méprisant dans les deux versets ou simplement quand on dit " Mon pauvre ami!"?

Qu'est-ce qui est méprisant, ne pas croire en l'existence de la Vérité ?

Je n'ai rien compris.

S'est simple, le mépris, c'est dire à quelqu’un ce que tu dit ne veux rien dire, en fait tu parles pour ne rien dire.

Le mot "pauvre" est à prendre au sens strict sauf qu'il s'agit de pauvreté volontaire.

florence_yvonne a écrit:

S'est simple, le mépris, c'est dire à quelqu’un ce que tu dit ne veux rien dire, en fait tu parles pour ne rien dire.

Mais si c'est vrai ?

Et bien, même si c'est vrai on n'est pas obligé de le dire, histoire de ne pas humilier la personne a qui l'on s'adresse

Cette citation parle du besoin plus que de la vérité ou de la foi ; combien même nous serions dans le besoin, je ne crois pas qu'il soit incompatible de faire émerger le sens du théologique dans sa valeur de vérité et de pousser à leurs extrémités les ressorts de la foi ; l'un et l'autre s'appellent et se répondent.